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19 octobre 2021 2 19 /10 /octobre /2021 17:43

Mise à jour quinquennal (en fait, je recopie juste un post de forum ici parce que voilà)

 

Yakuza. Après mon marathon d'un an et demi avec une pause de 8 mois au milieu (ouais, la pause a été plus longue que le reste au final, la vie o/ ), marathon qui a consisté à faire tous les Yakuzas du 0 au 6 en les ponçant bien comme il faut, il est temps de faire un petit retour sur le schmilblick.

Vous savez, il y a des trucs que, même avec un certain nombre d'infos parcellaires, on sait que l'on va les kiffer, la déception ne pourra pas exister, on va les A-DO-RER. Par exemple, un test de deux pages du premier Suikoden dans le Player One de l'époque, m'avait déjà convaincu de l'amour de ce jeu (du tour par tour, 108 peros et un château, LE GÉNIE QUOI) , dans le même genre, les couvertures de Yotsuba ainsi qu'une page prise au hasard dedans (la balançoire quoi... Le gag m'a tué), et je pourrais citer d'autres séries comme Drakengard (ON MONTE SUR UN FUCK**G DRAGON), mais ce n'est pas vraiment le sujet.
Et bien, avec Yakuza, j'ai toujours eu cet à-priori, venu du mélange d'une histoire sérieuse de Yakuza entouré d'un bon coup de WTF (ptêt que c'était le Yakuza zombie ma première connaissance de la série d'ailleurs). Peut-être à cause d'un des films de Yakuza de Takashi Miike (nommé Dead or Alive) qui finissait par un WTF géant sur la bataille finale (d'ailleurs, Takashi Miike a aussi adapté en film le premier jeu Yakuza et Goro Majima est le roi du film. Il avait déjà compris tout le potentiel du perso, et le système de Majima Everywhere présent dans le remaster est sûrement une conséquence de ce film). .

Tout cela pour dire que j'avais déjà un gros soft spot sur la saga, et quand il a fallu comparer l'intuition avec la réalité....







HELL YEAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHH, ÇA DÉCHIRE SA MAMAN COMME PRÉVU !!!


J'ai pris mon pied, trucs de fou. Il y a vraiment peu de choses qui m'ont vraiment déplu au final (mais j'y reviendrai plus tard), l'univers m'a happé et j'ai enfilé probablement plus de 500 heurs sur la saga (si ce n'est pas plus). Et pourquoi ?

Parce que le jeu mélange beaucoup de choses et le fait avec brio.
Tout d'abord l'histoire principale colle au genre de ce que l'on peut attendre des films de Yakuza. Une atmosphère plutôt sombre où la trahison est présente à chaque tournant, tout en étant enrobé du code de l'honneur des Yakuzas, qui est assez costaud dans son style. Le jeu prend place dans le quartier de Kamurochô, totalement inspiré de Kabukichô, célèbre quartier des plaisirs qui se trouve au sein de Shinjuku, lui-même faisant partie de Tokyo. On incarne le personnage de Kiryu Kazuma, un Yakuza qui est plus un bon samaritain qu'un Yakuza dans les faits (même si le jeu à ses débuts l'avaient montré plus sombre en indiquant qu'il avait déjà tué un couple en collectant des dettes), qui porte des habits moches de Yakuza (c'est à dire un peu pétand pour ne pas dire péteux) et qui, en temps normal aurait dû se faire transpercer plusieurs dizaines de fois vu qu'il passe son temps à aider les gens et taper d'autres yakuzas, mais il a pour lui la capacité d'avoir des gros muscles qui lui permettent de faire de gros bobos à ses ennemis, une vitalité hors du commun, une bonne science de la baston, et tout ça, en picolant et fumant comme il faut. C'est un peu une version jeune de Churchill, les deux ont la même capacité à se jeter au-devant du danger sans trop réfléchir en fait. Assez rapidement, Kiryu va perdre son statut de yakuza, mais ne pourra s'empêcher de rester yakuza dans son âme. Sans compter que de nombreux personnages ont leurs yeux sur lui, car sa puissance reste légendaire, sans même parler de tous les haut-faits qu'il réalise au cours de sa vie. En somme, c'est l'histoire d'un mec qui veut partir à la retraite, mais qui, à chaque fois, se retrouve embrigadé dans les histoires de pouvoir de yakuza qui le font sortir de chez lui. Au départ, il n'y a pas grand chose et ça pourrait être vite résolu, mais Kiryu ne peut s'empêcher d'aller au fond des choses et de vouloir comprendre tout ce qu'il se passe. Ce qui lui fait affronter des adversaires toujours plus dangereux ou de résoudre des conflits compliqués, ce qui grandit encore plus sa renommée, ce qui fait qu'il va ENCORE être impliqué dans d'autres affaires, qu'il va vouloir résoudre, etc... Le cycle perpétuel. Qui devient un running gag quand le perso réalise qu'il doit ENCORE retourner à Kamurocho pour résoudre des affaires, alors que son vœu le plus cher.... C'est de ne jamais remettre les pieds dedans PUTAIN.
Car effectivement, pour garder l'intérêt de la série et éviter la lassitude de jouer toujours au même endroit, la série va peu à peu s'étendre dans tout le japon. Sapporo, Osaka, Okinawa, etc... vont être ajoutés et enlevés au fur et à mesure des opus et ses villes sont toutes identifiables au premier coup d'œil. Par exemple, pour les 3 villes que j'ai citées, j'ai pu reconnaître exactement ce que j'avais vu dans ces villes pendant mon voyage. Pour un type comme moi qui n'a fait que passer dans ces villes, l'immersion fut totale et je me trouvais vraiment dans ces villes, tant les lieux iconiques que j'avais vu étaient présent et que l'architecture de ces dernières étaient bien représentées (par exemple, les rues de Sapporo en quadrillage qui viennent des villes américaines).
Du coup, régulièrement les jeux offrent de nouvelles atmosphères et des lieux à explorer avec leur propre histoire. Sans compter que toutes ces villes sont très vivantes, visitables le jour et la nuit, avec des personnes qui agissent un peu différemment et tout un paquet de délinquants à tabasser.
Car oui, dans tous les cas, du délinquant ou autre punk à chien (ah non, c'est pas au japon ça, c'est chez nous) qui viennent vous chercher des emmerdes, vous allez en tabasser, jusqu'à l'indigestion tant vous ne pouvez pas courir en ville sans qu'ils n'en profitent pour venir pisser sur vos (moches) chaussures. Après tout, on est dans un Beat Them All, faut bien se défouler.
Et le système de combat est....Cool. À cause d'une chose : les Heat Actions. Autant le reste des combats est sympa, sans plus, autant les Heat Actions sont des sorte de Finish Move qui satisfait la part de sadisme en chacun. Ou on a mal pour l'ennemi. Aidé par une caméra, ces Heat Actions sont un pur plaisir d'éclatage de face. L'ennemi voit sa tête fracassé contre un mur plusieurs fois, on lui rape le visage sur le bitume, on peut aussi lui faire une prise de catch dévastatrice, lui péter le nez et les os, l'enculer avec un bâton... Et tout ça, avec classe. Ce qui est le plus important. Le monde des Yakuzas étant un monde violent, il est ici représenté sans fard, cash et marque aux tripes. C'est un autre élément de la réussite du jeu. Découvrir une nouvelle Heat Action est toujours un plaisir sadique sans fin. Et il y en a un paquet. Sans compter qu'au fur et à mesure du temps, Kiryu aura des compagnons de route jouable, qui auront aussi leur propre style de combat, ce qui permet de renouveler et les Heat Actions et les styles de combat. Dans tous les cas, il faut smasher les boutons pour faire mal à l'ennemi.

Mais Yakuza ne se limite pas à ça. Il y a encore deux autres éléments qui font la force de cette saga. La première chose, ce sont les substories. Ces sous-quêtes concernent les habitants des villes et permettent de donner de l'épaisseur et de la vie dans les lieux que l'on explore. Et surtout, elles sont en général super-sympas et intéressantes avec une vraie histoire, tout l'opposé des quêtes Fedex trop présentes dans le jeu vidéo actuellement. Variées, elles consistent généralement à aider les gens de la ville, par exemple en aidant une dominatrice agir de manière plus dominatrice (ma préférée, qui amène le héros à se poser des questions sur le sens de sa vie), aider un gamin à récupérer un jeu vidéo dont le jeu a été volé par un type qui s'est fait voler par un autre type qui s'est voler par.. , sortir une personne d'une secte et j'en passe. Il faut noter que, autant l'histoire principale reste sérieuse, les sous-quêtes sont totalement en roue libre et font un bel étalage des perversions variées et chelous de la population japonaise, comme le trafic de culottes sales. Le WTF peut surgir à chaque instant, dont il faut avoir le cœur bien accroché et le trip peut parfois être dérangeant. Vu que je suis en kiff sur le WTF, ça a été un bonheur de parcourir ses histoires. C'est incontestablement l'une des meilleurs chose de Yakuza et c'est limite mieux que l'histoire principale parfois. Sachant qu'il y en a entre 50 et 100 dans chaque opus et que certaines peuvent être assez longues, le compteur d'heures sur le jeu peut vite augmenter. Mais pour augmenter son nombre d'heures, il y a pire....

Yakuza est aussi perclus de mini-jeux. Véritables jeux dans le jeu, ils proposent leurs propres challenges et défis. En général, la difficulté est suffisamment dosé pour vouloir y passer du temps, réussir les challenges proposés, et encore une fois, les jeux sont variés allant aussi bien du bowling, au golf, au ping-pong, aller dans un sauna ou au casino avec ses multiples jeux de carte et sa roulette, sans compter son pendant japonais aux noms exotiques comme Hanafuda, ceelan ou autres mahjong et shôgi (j'ai réussi à apprendre le mahjong mais gagner au shôgi...) et, évidemment on peut aussi aller draguer des hôtesses dans les bars. D'ailleurs, le cabaret est tout simplement le meilleur jeu de tous les temps EVER. Je pourrai écrire un roman sur ce mini-jeu mais on va s'arrêter là, sinon je ne finirai jamais ce post. Bref, il est possible de tuer le temps de différentes façons et le nombre d'heures peut s'envoler de manière exponentielle si on est complétionniste comme moi. Le jeu est quand même sympa, car dans certains cas, si on n'est pas fan d'un jeu, il y a très souvent des items de cheat pour passer les défis proposés. Comme la "Lucky Title" au Mahjong qui permet d'avoir une main gagnante (et qui fait gagner beaucoup) dès le début de la partie. Il y a un côté un peu classe de se poser à une table, de tout rafler et de partir comme un seigneur après avoir humilié tout le monde puis de tout claquer avec son hôtesse préféré dans un bon restau (oui, on peut aussi se nourrir dans les restaus).
Je pourrais continuer à en parler, mais tout ça est juste trop vaste.

Mais voilà, ces quatre points (l'univers que ça soit celui des yakuzas ou la représentation de la ville, les Heat Actions, les substories et enfin les mini-games) font de la saga Yakuza quelque chose de passionnant et d'immense à parcourir. Un bonheur sans fin pour un joueur comme moi qui n'est pas friand des bacs à sable et qui aiment bien qu'on lui propose du contenu plutôt que de devoir le créer soi-même. J'aime avoir un scénario, que le jeu me guide et m'offre des possibilités, plutôt qu'un monde totalement ouvert sans histoire.

Alors, Yakuza est-il parfait pour moi ?

Hélas non.

Il a quand même quelque petits défauts assez réguliers qui, si ne gâchent pas totalement le plaisir du jeu, l’entachent quand même un peu.
Mon premier point d'ennui concerne les combats génériques. Plus l'histoire avance, plus la ville est envahie par des délinquants. Et ça en devient parfois relou de ne pas pouvoir se déplacer dans la ville sans se faire emmerder par une bande de pouilleux qui cherchent la baston. C'est lourd. Alors certes, il y a parfois des items qui permettent d'éviter les combats, mais ils arrivent sur le tard. Et par effet contingent, l'utilisation des Heat Actions devient un peu lassant car 90% du temps, on utilise les mêmes. Parce que le lieu ne propose pas d'éléments pour les réaliser (que ça soit des armes ou des poteaux), du coup, malgré leur nombre impressionnant, on est souvent limité sur celles que l'on peut utiliser hélas. Sans compter celles qui sont compliqués à réaliser parce que l'ennemi va parer votre attaque, se dégager de votre prise ou un autre va vous taper, et j'en passe. Au bout d'un moment, la redondance des combats peut être fatigante, spécialement si on passe des centaine d'heures sur le jeu comme moi.


 

Un autre point qui m'a gêné, c'est la qualité de l'écriture de l'histoire principale. Elle est assez aléatoire, clairement. Des fois, très mal écrites (non mais le perso d'Haruka dans le 1, c'est comme l'enfant qui sait tout dans les films américains, ceux que l'odieux connard hait tellement), des fois, ils ont fait les choses de manière tellement alambiquées que les incohérences commencent à voler dans tous les sens ou que l'histoire devient juste incompréhensible (coucou Yakuza 4). Le scénariste donne l'impression d'être obligé de rajouter des effets de manche, des complots et des plot-twists (genre dans le 6), juste pour rallonger l'histoire et au bout d'un moment, on a l'impression que certaines révélations sont purement et simplement forcées pour relancer l'histoire. Ou que les personnages ont des réactions illogiques. La série parle parfois beaucoup, voire trop et se répète énormément. Quand on entend pour la troisième fois quelqu'un parler d'une scène vu et revu, c'est lourd. Après, c'est ptêt fait pour que les joueurs qui ont fait des dizaines d'heure de mini-jeux entre deux séquences d'histoire, puissent raccrocher les wagons. Après tout, ce fait m'a marqué surtout dans le 6 qui est le seul que j'ai fait en ligne droite. Mais bon... Il y a moyen de faire autrement et mieux. Et surtout, malgré tout ce qu'ils disent, les personnages ne disent finalement pas le plus important en mode "je sais ce qui se passe, mais c'est à toi de le découvrir" et j'en passe. Et quand 4 persos d'affilée passent leur temps à cacher des choses, bon, à un moment, voilà quoi. C'est lourd.
Ceci-dit, l'histoire est finalement suffisamment entraînante pour passer ces défauts. Mais la répétition de ces effets inutiles gâchent un peu la chose. C'est d'ailleurs un des reproches qui peut s'appliquer à la fin de chaque fois où on a l'impression que ça meurt un peu inutilement. Je vais l'aborder dans le point suivant qui concerne le cast de la série.

Dans le même genre d'idées, un gros reproche reste l'utilisation des personnages entre chaque épisode. En gros, en dehors des personnages jouables (et encore) et quelques (rares) personnages secondaires, l'intégralité du cast ami et ennemi d'un épisode est voué à disparaître. Et pour ça, tout est bon. On oublie purement et simplement leur existence, genre ils n'ont jamais existé. Parfois, la justification peut passer (genre la copine de Kiryu dans le 2 qui part à l'étranger dans le 3), d'autres fois, ça en devient totalement absurde (l'absence du floriste dans le 6.. Ah ben oui, avec lui, 80% de l'histoire disparaissait... Donc ils ont enlevé le perso de manière gratuite). De même, les boss finaux "cools" doivent être tués. Comment ? En général, il y a toujours une troisième partie dans ces combats finaux. Donc, même si elle se fait battre, on ne vérifie jamais s'ils sont armés, on leur laisse une arme à côté d'eux pour qu'ils puissent tuer le boss "cool". Et ça arrive trois fois d'affilée de mémoire. Les héros pourraient apprendre de leurs erreurs quand même.... Mais bon, comme ça le nouveau perso gentil et le boss cool se font tuer, on est clean pour la suite. C'est un peu décevant. Plus d'un aurait mérité de survivre et ça aurait pu générer des trucs sur la durée. Au lieu de créer des nouvelles têtes dans le clan du héros ou de créer de nouveaux ennemis qui donnent l'impression de sortir de nulle part. La saga aurait gagné en épaisseur, plutôt que de donner l'impression de repartir de zéro à chaque fois. C'est un peu comme l'orphelinat que gère le héros. Il est bien présent dans un tome, puis il quasiment disparaît après. Alors qu'il aurait gagné à être encore un peu développé, on s'attache à ses petits orphelins. Même un mini-jeu de gestion de l'orphelinat m'aurait suffi. Mais non, ils finissent à la poubelle en cours de route. Tristesse.

Ce sont vraiment les 3 choses qui m'ont le plus déçus dans la série. Plus dommageable que gênant, ça donne un peu une sensation de gâchis. Il y a encore un point qui me travaille.
C'est le personnage de Haruka. Je ne l'ai pas dit mais il y a une timeline dans Yakuza. En dehors du 0 qui est une préquelle plus lointaine, le reste des Yakuzas s'étalent sur une période de 12 ans.
Et dans le premier, on rencontre de Haruka, orpheline de 8 ans, qui est au centre de l'affaire en cours. A la fin de l'histoire, le héros finit par l'adopter de manière non-officielle autant pour se sauver lui-même que de ne pas l'abandonner. Malgré une vie de merde (rien que dans le 1, elle se fait enlever 3 fois, se fait tirer, voit sa mère se faire abattre par son père qui meurt, dans le 4, elle manque de se faire violer par un détenu en cavale à l'âge de 12 ou 14 ans, bref, elle a une capacité à attirer les emmerdes à peu près autant que le héros), Haruka est présentée comme une fille mature, exemple-type de la parfaite femme japonaise (bon, ils lui ont quand même donner des sentiments à exprimer). Par exemple, c'est elle qui gère l'orphelinat quand le héros est en maraude dans le Japon. Elle est aléatoirement plus ou moins présente dans les jeux, suivant les besoins du scénario. On peut noter qu'elle est un personnage jouable dans le 5.
Puis vient Yakuza 6. Le 6 très taquin. Qui a généré chez moi un sentiment de mitigation extrême.Parce qu'il a fait un truc couillu. Il faut savoir que le jeu pousse à développer un sentiment de paternité envers Haruka. Ne serait-ce que parce qu'on la voit grandir. Et puis, à chaque post-game, on peut se balader avec elle dans chaque ville où elle nous défie sur des mini-jeux et quand on réussit, elle est super contente et nous file des récompenses. Je n'ai jamais imaginé de quitter un Yakuza sans me balader avec Haruka, c'est dire à quel point, on s'attache à cette gamine.


ATTENTION, ÇA VA SPOILER UN PEU BEAUCOUP LE 6.
Et le 6 est arrivé, et a posé les couilles sur la table en la faisant grandir : bref, elle couche. Pas avec le héros hein, ils n'ont pas fait le dit Du Ginji, dieu merci. Eeeeeeeeeettttttttttttt....... Ils sont allés loin dans la chose, vu qu'elle se retrouve enceinte après un coup d'un soir. Bref, la totale quoi. En dehors du fait que certains ont chouiné parce qu'elle n'était plus "pure" (putain d'abrutis à mon sens), j'avoue que j'ai eu un sentiment mitigé sur cette approche. D'une part parce qu'au début, je pensais qu'elle s'était retrouvé enceinte à l'âge de 15/16 ans et HOLA, ON SE CALME LES JAPS HEIN, mais bon, c'était une erreur de ma part vu qu'elle avait déjà 19/20 ans (ça grandit trop vite ces petites bêtes...), mais surtout, que ça faisait un peu Out Of Character pour elle. Elle a toujours été présentée comme posée, mature et tout le toutim. Et elle se retrouve enceinte comme ça, dès sa première (à priori) relation sexuelle. Bon, après, disons que ça peut aussi s'expliquer de plusieurs façons. D'abord, ne serait-ce que parce qu'elle était au fond du trou de sa vie à ce moment-là et que bon, pour l'avoir vécu, c'est facile d'être sensible et vulnérable à la chaleur humaine dans ces moments-là, même avec les mauvaises personnes. L'autre piste, c'est que oui, les enfants grandissent et font des choses dans le dos de leurs parents, oui, on passe par un âge où on fait des conneries, des tests et autres. Et la déception engendrée chez les parents entraînent souvent de belles engueulades quand on se fait griller. Bref, la déception que Haruka se soit foutu dans un merdier pareil, ça m'a laissé un goût amer comme si j'étais son père. Merci Yakuza de m'avoir fait tester la paternité. Ou pas. D'ailleurs, j'ai été tellement déçu par la chose, que, bien que le jeu me dise depuis plusieurs chapitres que l'enfant qu'on se trimballe était l'enfant d'Haruka, je refusais de le croire, en me disant qu'on allait avoir une révélation défaisant ce fait. Bah non. Tristesse. Ça a été dur à accepter que ma ch'tite Haruka soit maman. Sérieusement.
Mais j'ai quand même un gros reproche. Le jeu traite la chose super mal en étant indécis. En effet, il est jamais clair sur la relation qu'à Haruka avec son mec. Le jeu ne donne pas l'impression qu'Haruka et son mec soient amoureux l'un de l'autre. Il met un petit flashback à un moment donné sur leur histoire, mais il est totalement useless. Et pourtant, à la fin, ils vivent ensemble. Pudeur japonaise ? Ça me semblerait bizarre vu que bon, Kiryu a emballé sa copine dans le 2 en plein écran hein.
Du coup, il y a de sensation un peu étrange. Le jeu n'est pas clair. Ou alors, il a voulu la jouer moderne avec la mode des couples qui sont ensemble sans être ensembles. Mais j'ai un GROS doute. Au final, on se retrouve avec une impression de n'importe quoi et de personnages qui ont des attitudes incompréhensibles. C'est dommage, parce que même si je n'étais pas du tout fan de la direction prise pour Haruka, je trouve ça suffisamment couillu et réaliste pour tenter la chose. Un beau gâchis.

Bref, que dire d'autre ?
Et bien, que si quelqu'un veut commencer les Yakuzas, le 0 me semble être le plus indiqué. C'est le plus abouti à tous les niveaux (combats, histoire et il a le CABARET). C'est clairement mon préféré et celui sur lequel j'ai passé le plus de temps. L'intérêt en plus, c'est que c'est le premier dans la timeline.
Et je pense m'arrêter là car l'univers de Yakuza est tellement vaste que je pourrais encore en écrire des pages et des pages, mais ça serait un peu useless et en plus, c'est l'heure de manger.

Ah si, mon boss préféré, c'est Minne (celui du 3 de mémoire).

A pluche !

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