On met le CD de cette série dans notre douce machine à produire des sons via un battement de l’air et voilà que notre cœur s’envole, emporté par cette douce sérénade reposante, empreinte d’une mélancolie se languissant d’elle-même. Les notes, cristallines, résonnent tendrement dans la pièce, se répandant comme une douce nuée de sylphes dansants dans l’air remuant jusqu’à ce que… Un con*biiiiiiiip* de *biiiiiiipp* d’abruti consanguin de parisien de *biiiiiiip* et *biiiiiiiiip* en retard klaxonne comme un GROS PORC, JUSTE SOUS MA FENÊTRE CE BAD’ASS ! Je veux le saigner comme la truie qu’il est, le châtrer, lui arracher chaque ongle, l’éviscérer, le torturer, le tazeriser jusqu’à ce que mort s’ensuive !!!!
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A travers cette magnifique introduction, vous aurez compris que Les Ailes Grises (ou Haibane Renmei) se regarde dans une ambiance feutrée et calme. C’est du slice of live (oui encore) tranquille qui se déguste au chaud sous sa couverture avec un thé reposant à portée de main. L’histoire se passe dans un village coupé du monde (tiens, ça vous fait penser à quelque chose. En plus, Yoshitoshi Abe est de nouveau présent. Mais c’est le seul point commun) et plus particulièrement, une nouvelle Haibane. Qui sont les Haibanes ? Personne ne le sait. Ces êtres, de charmantes demoiselles au demeurant, ont une auréole et des ailes grises tout comme l’ange standard chrétien. Elles vivent toutes dans un orphelinat dans les collines proches de la ville, le tout étant ceinturé d’un mur infranchissable et maudit. Les Haibanes vivent en harmonie avec les humains de la ville suivant quelques règles strictes. Elles travaillent mais ne peuvent gagner d’argent, tout échange passant par un carnet à feuille, elles ne peuvent pas porter de vêtements neufs, etc… Et c’est tout ce petit univers et ses règles que l’on découvre via l’arrivée de la nouvelle Haibane qui doit assimiler toutes ses nouveautés (et après un passage douloureux avec la sortie de ses ailes. Aiiiiiiiiiiiiiiiiieeeeeeeee mon dos, ça change de ce qu’on voit d’habitude ! >_< ). C’est ainsi que Kanae, ainsi nommée d’après son rêve pré-natal (il faut regarder pour que ça soit plus clair ^o^ ) découvre sa nouvelle vie et son amnésie.
Autant prévenir, l’anime en lui-même n’apporte que peu de réponse sur le monde dans lequel on voyage. Ce qui n’empêche pas d’ouvrir plusieurs pistes de réflexion sur ce monde. Chacun pourra en déduire ce qu’il veut sur ces jeunes filles et cette ville hors temps.
Le graphisme est meugnon comme tout, les personnages n’offrent que peu de surprise au niveau du caractère à part peut-être Reki qui a vraiment un personnage assez complet, même si bon… L’animation suit tranquillement ( c’est moi, ou je raconte toujours la même chose pour le chara-design et l’animation ? o_o ), 13 épisodes au total, suffisamment pour bien développer les personnages et pas trop pour que ça traîne en longueur. Les titres des épisodes sont chelous (mais c’est sûrement lié à une histoire de katakana que ça ne m’étonnerait pas vu l’importance des noms dans l’anime). Je garde un bon souvenir de la VF sinon.
Me semblait que j’avais autre chose à dire mais tant pis.
A consommation avec délicatesse et plaisir donc.
En tout cas, faites-moi plaisir. Si on klaxonne en bas de chez vous alors que vous regardez cette agréable série, punissez l'impudent avec CA !
Ci-joint les liens que j'aurai dû mettre dans le post. Comment ? Ils ne sont pas présents même là ? C'est ballot ça.
Vidéo Hellsing avec la censure
Lien sur tecknolaiz
Lien sur un autre slice of live
Lien vers le thé
EDIT quelques jours plus tard : Oui, je me suis planté sur le nom de l'héroïne. Honte sur moi. Toujours du mal avec les noms même si c'est facile à vérifier pourtant.
Par contre, je vais en profiter pour glisser le seul point négatif que j'ai trouvé sur cet anime, justement l'importance des noms pour les personnages. Sur la fin, ces derniers prendront une importance assez capitale. Le souci, c'est que j'ai trouvé que les explications manquaient cruellement de clarté. En gros, on comprend tout en étant pas sûr d'avoir compris tout en ayant l'impression d'avoir compris sans en ayant compris toutes les subtilités liées. C'est sûrement dû à l'utilisation des hiraganas et leurs traductions (ou leur non-traduction comme c'est le cas pour Fûu à un instant donné (si c'est pas le bon nom, je parle de la loli du groupe :p )). Enfin, c'est pas grand chose. Mais à chaque fois, j'ai l'impression de rater une étape dans le raisonnement mais je n'arrive pas à mettre le doigt dessus. Mais ça n'enlève rien aux qualités du titre, plus un problème d'adaptation pas très clair. Même si j'ai compris l'idée directtrice (l'importance des noms toussa).
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