23 avril 2009
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17:03
Claymore, c'est une des bonnes surprises de 2008.
Et pourtant, l'histoire d'amour a été longue à démarrer entre cette oeuvre et moi. Pour ma défense, je pointerais les deux premiers volumes qui sont assez catastrophiques. Et encore, le terme catastrophique est gentillet. Ces tomes dénotent d'un cruel manque d'originalité pour la mise en abîme de nos futurs héros.
On se retrouve d'un côté avec je-suis-l'héroïne-et-je-parle-de-manière-monosyllabique-pour-donner-un-genre-super-mystérieuse couplé à je-suis-un-ersatz-de-naruto. Avec une mise en scène antédiluvienne. Et pour parachever le tout, au fur et à mesure des épisodes, on découvre.... Que les méchants ont tous la même gueule. Et sont moins effrayants que Hamtaro.
Puis vint un flashback qui éclaire le passé de l'héroïne. Et là, on commence à déceler quelque chose sous la couche d'ennui précédente, un peu comme Ricardo Martinez a un très minuscule frisson la première fois qu'il rencontre Ippo (comment ça hors sujet ? Absolument pas ! °o° ). Et là, le dessin s'améliore, l'histoire prend enfin une bonne densité et devient intéressante - enfin le monde dans lequel évolue les personnages commencent à devenir intéressant. Et les tomes commencent à s'enchaîner, dévoilant une intrigue bien plus consistante et construite. Comparé aux premiers tomes, c'est le jour et la nuit. Dans le même temps, le trait de l'auteur se bonifie, les démons commencent à avoir l'air réellement de démons, et le design, assez lisse et froid, colle parfaitement bien à l'ambiance. Après l'immense gâchis des deux premiers tomes, on se retrouve maintenant avec une série qui se déroule sans accroc, parfaitement mené et qui a son lot de révélation plus ou moins bien trouvés mais jamais décevantes. Claymore a maintenant atteint un état de stabilité agréable, continuant sur sa lancée de bonification.C'est un vrai régal de suivre les aventures des héroïnes s'il n'y avait....
LE BOULET SUPER-ULTIME : RAKI !
Mais qu'est-ce que j'ai envie de le claquer ce type. Mais je dois reconnaître qu'il est fort. Très fort. C'est le seul héros que je connaisse qui est capable de faire chuter une série en apparaissant dedans. Chaque fois que Raki apparaît dans une page, soyez sûr que la série vient de chuter en qualité. En fait, c'est simple de juger la qualité de Claymore. Elle est inversement proportionnelle au nombre d'apparition de Raki. Moins il apparaît, mieux c'est. Il ne sert strictement à rien à l'histoire. On se demande ce qu'il fout là. Quoi ? Il aurait fait évoluer Claire ? Mouais, elle aurait très bien su évoluer sans lui.
Mais tout le reste, tout bon.
Ceci pour dire que Claymore est un manga qui a su s'émanciper et prendre ses marques. Les deux premiers volumes sont une vraie honte, je l'accorde. Mais, une fois passée ces premières étapes, l'auteur propose une histoire de mieux en mieux ficelée. Les rebondissements sont plus que sympathiques, on sent une réelle maîtrise de l'univers dans lequel on évolue, le dessin reste égal à lui-même. Et en plus, ça meurt à tout va dans un joyeux bordel parfaitement construit, ce qui est le plus agréable. Claymore est donc comme un bon vin qui se bonifie avec le temps. Mais... Il y a une chose qui peut faire chuter Claymore. Ou plutôt, un homme. Une plaie ambulante. Le même type de plaie que Shirou dans F/sn. Son nom : Raki. A lui tout seul, il est capable de faire chuter ce manga dans les ténèbres les plus profondes de l'enfer. Si, dans les tomes à venir, le manga devient si passionnant, c'est parce que Raki en est complètement absent. J'ignore si ce perso est une projection de ce que voudrait être l'auteur si c'est ce dernier est un mâle, ou une projection du fantasme de l'auteure si cette dernière est une fille, mais.... Non. Juste non quoi. Quand on revoit Raki après sa « disparition », ma première réaction a été celle-ci :

Avec un peu de chance, j'aurai même pu pleurer. Car oui, quand Raki revient, il se veut GAR. Sauf que c'est rien qu'une tapette comme Andromède (puissance comprise). Sans trop spoiler, vous pouvez imaginer le truc ainsi (à lire dans sa tête avec une voix bien grave de mâle dominant) : « Moi, c'est Raki. Y'a xx temps (Note : très court le temps en passant), je ne savais pas manier une épée, maintenant je suis un pur killer qui bute les démons 5s chrono. Et encore, je m'amusais juste là. Mais, je n'ai pas oublié mon coeur pur (Note : lol ?) alors maintenant, je me balade avec une petite fille dont on ne voit pas le visage (Note : Laisse-moi deviner... C'est une démone ? Ou une mi-démone, mi-humaine ? ) Et c'est que quand l'auteur me dessine, il veut que je respire la classe. Qu'on sente que j'ai mûri et que je suis devenu un homme, un vrai. Mais un homme juste au coeur bon, comme le Chevalier Libre Parn des Chroniques de Lodoss (Note : OK, Parn fait du level-up de façon monstrueuse. Mais Parn, lui il se tape la plus belle elfe de tous les temps lui (Rââââââh Deedliiiiiiiiiiiiiiiiiitttttttttttt !!!!!). Et sa némésis est sans conteste possible, l'un des chevaliers les plus GAR au monde ( Râââââââââââh Aschraaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaammmmmmmmmm !!!!!!! Et Pirotess, of course, car 50% de la GARitude d'Ashram vient de Pirotess, car c'est un couple qui poutre tout ). Donc tout ça, ça lui file un minimum la classe. Surtout qu'on le voit un minimum grandir. Parn, il l'a gagné son statut de poseur. Et toi, on te détestait déjà avant et tu prends maintenant une attitude de méga-poseur über puissant ? Mais tu te crois toi là ????? ). Voilà quoi. C'est moi Raki. Je vais aider Claire à affronter ses ennemis. (Note : Mais diiiiiiiiiiiiiiiiiiiiie, diiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiieeeeeeeeeee !!!!!!!!! Je veux bien filer un an de salaire à l'auteur s'il te fait crever, sale branleur !!!!!) » Donc oui, je n'aime pas Raki. Je ne l'aimais pas dans le rôle du gamin pleurnichard trop gentil et je ne pensais pas qu'il pourrait m'insupporter plus, mais si. L'auteur a réussi cet exploit. Rien que pour ça, je crains le pire pour l'avenir de Claymore. Raki, c'est le petit truc qui fait tourner votre bon vin en un infâme vinaigre. Moins on le voit, mieux on se porte. Le souci, c'est qu'il est malheureusement un personnage-clé de l'histoire sans aucun doute. Malheureusement. Mais bon, par chance(?), on ne se le coltine pas beaucoup depuis sa disparition. Tant mieux. Donc, ne boudons pas notre plaisir pour l'instant et profitons de Claymore. On aura tout le temps de pleurer quand Raki reviendra sur le devant de la scène. Mais, pour l'instant, tout comme il n'y a pas d'anime Tsukihime, il n'y a pas de Raki dans Claymore. Claire cherche quelqu'un. On ne sait pas qui et c'est tant mieux. Ra-quoi ? Ah non, je ne connais pas. Je pense avoir fait le tour. En dehors du problème sus-nommé, Claymore est donc devenu, à ma grande surprise, un manga bien foutu, bien rythmé et bien mené. Il est même presque une valeur sûre à mes yeux. Croisons les doigts pour qu'il le reste.
Et pourtant, l'histoire d'amour a été longue à démarrer entre cette oeuvre et moi. Pour ma défense, je pointerais les deux premiers volumes qui sont assez catastrophiques. Et encore, le terme catastrophique est gentillet. Ces tomes dénotent d'un cruel manque d'originalité pour la mise en abîme de nos futurs héros.
On se retrouve d'un côté avec je-suis-l'héroïne-et-je-parle-de-manière-monosyllabique-pour-donner-un-genre-super-mystérieuse couplé à je-suis-un-ersatz-de-naruto. Avec une mise en scène antédiluvienne. Et pour parachever le tout, au fur et à mesure des épisodes, on découvre.... Que les méchants ont tous la même gueule. Et sont moins effrayants que Hamtaro.
Puis vint un flashback qui éclaire le passé de l'héroïne. Et là, on commence à déceler quelque chose sous la couche d'ennui précédente, un peu comme Ricardo Martinez a un très minuscule frisson la première fois qu'il rencontre Ippo (comment ça hors sujet ? Absolument pas ! °o° ). Et là, le dessin s'améliore, l'histoire prend enfin une bonne densité et devient intéressante - enfin le monde dans lequel évolue les personnages commencent à devenir intéressant. Et les tomes commencent à s'enchaîner, dévoilant une intrigue bien plus consistante et construite. Comparé aux premiers tomes, c'est le jour et la nuit. Dans le même temps, le trait de l'auteur se bonifie, les démons commencent à avoir l'air réellement de démons, et le design, assez lisse et froid, colle parfaitement bien à l'ambiance. Après l'immense gâchis des deux premiers tomes, on se retrouve maintenant avec une série qui se déroule sans accroc, parfaitement mené et qui a son lot de révélation plus ou moins bien trouvés mais jamais décevantes. Claymore a maintenant atteint un état de stabilité agréable, continuant sur sa lancée de bonification.C'est un vrai régal de suivre les aventures des héroïnes s'il n'y avait....
LE BOULET SUPER-ULTIME : RAKI !
Mais qu'est-ce que j'ai envie de le claquer ce type. Mais je dois reconnaître qu'il est fort. Très fort. C'est le seul héros que je connaisse qui est capable de faire chuter une série en apparaissant dedans. Chaque fois que Raki apparaît dans une page, soyez sûr que la série vient de chuter en qualité. En fait, c'est simple de juger la qualité de Claymore. Elle est inversement proportionnelle au nombre d'apparition de Raki. Moins il apparaît, mieux c'est. Il ne sert strictement à rien à l'histoire. On se demande ce qu'il fout là. Quoi ? Il aurait fait évoluer Claire ? Mouais, elle aurait très bien su évoluer sans lui.
Mais tout le reste, tout bon.
Ceci pour dire que Claymore est un manga qui a su s'émanciper et prendre ses marques. Les deux premiers volumes sont une vraie honte, je l'accorde. Mais, une fois passée ces premières étapes, l'auteur propose une histoire de mieux en mieux ficelée. Les rebondissements sont plus que sympathiques, on sent une réelle maîtrise de l'univers dans lequel on évolue, le dessin reste égal à lui-même. Et en plus, ça meurt à tout va dans un joyeux bordel parfaitement construit, ce qui est le plus agréable. Claymore est donc comme un bon vin qui se bonifie avec le temps. Mais... Il y a une chose qui peut faire chuter Claymore. Ou plutôt, un homme. Une plaie ambulante. Le même type de plaie que Shirou dans F/sn. Son nom : Raki. A lui tout seul, il est capable de faire chuter ce manga dans les ténèbres les plus profondes de l'enfer. Si, dans les tomes à venir, le manga devient si passionnant, c'est parce que Raki en est complètement absent. J'ignore si ce perso est une projection de ce que voudrait être l'auteur si c'est ce dernier est un mâle, ou une projection du fantasme de l'auteure si cette dernière est une fille, mais.... Non. Juste non quoi. Quand on revoit Raki après sa « disparition », ma première réaction a été celle-ci :

Avec un peu de chance, j'aurai même pu pleurer. Car oui, quand Raki revient, il se veut GAR. Sauf que c'est rien qu'une tapette comme Andromède (puissance comprise). Sans trop spoiler, vous pouvez imaginer le truc ainsi (à lire dans sa tête avec une voix bien grave de mâle dominant) : « Moi, c'est Raki. Y'a xx temps (Note : très court le temps en passant), je ne savais pas manier une épée, maintenant je suis un pur killer qui bute les démons 5s chrono. Et encore, je m'amusais juste là. Mais, je n'ai pas oublié mon coeur pur (Note : lol ?) alors maintenant, je me balade avec une petite fille dont on ne voit pas le visage (Note : Laisse-moi deviner... C'est une démone ? Ou une mi-démone, mi-humaine ? ) Et c'est que quand l'auteur me dessine, il veut que je respire la classe. Qu'on sente que j'ai mûri et que je suis devenu un homme, un vrai. Mais un homme juste au coeur bon, comme le Chevalier Libre Parn des Chroniques de Lodoss (Note : OK, Parn fait du level-up de façon monstrueuse. Mais Parn, lui il se tape la plus belle elfe de tous les temps lui (Rââââââh Deedliiiiiiiiiiiiiiiiiitttttttttttt !!!!!). Et sa némésis est sans conteste possible, l'un des chevaliers les plus GAR au monde ( Râââââââââââh Aschraaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaammmmmmmmmm !!!!!!! Et Pirotess, of course, car 50% de la GARitude d'Ashram vient de Pirotess, car c'est un couple qui poutre tout ). Donc tout ça, ça lui file un minimum la classe. Surtout qu'on le voit un minimum grandir. Parn, il l'a gagné son statut de poseur. Et toi, on te détestait déjà avant et tu prends maintenant une attitude de méga-poseur über puissant ? Mais tu te crois toi là ????? ). Voilà quoi. C'est moi Raki. Je vais aider Claire à affronter ses ennemis. (Note : Mais diiiiiiiiiiiiiiiiiiiiie, diiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiieeeeeeeeeee !!!!!!!!! Je veux bien filer un an de salaire à l'auteur s'il te fait crever, sale branleur !!!!!) » Donc oui, je n'aime pas Raki. Je ne l'aimais pas dans le rôle du gamin pleurnichard trop gentil et je ne pensais pas qu'il pourrait m'insupporter plus, mais si. L'auteur a réussi cet exploit. Rien que pour ça, je crains le pire pour l'avenir de Claymore. Raki, c'est le petit truc qui fait tourner votre bon vin en un infâme vinaigre. Moins on le voit, mieux on se porte. Le souci, c'est qu'il est malheureusement un personnage-clé de l'histoire sans aucun doute. Malheureusement. Mais bon, par chance(?), on ne se le coltine pas beaucoup depuis sa disparition. Tant mieux. Donc, ne boudons pas notre plaisir pour l'instant et profitons de Claymore. On aura tout le temps de pleurer quand Raki reviendra sur le devant de la scène. Mais, pour l'instant, tout comme il n'y a pas d'anime Tsukihime, il n'y a pas de Raki dans Claymore. Claire cherche quelqu'un. On ne sait pas qui et c'est tant mieux. Ra-quoi ? Ah non, je ne connais pas. Je pense avoir fait le tour. En dehors du problème sus-nommé, Claymore est donc devenu, à ma grande surprise, un manga bien foutu, bien rythmé et bien mené. Il est même presque une valeur sûre à mes yeux. Croisons les doigts pour qu'il le reste.
Published by Corti Zone ou l'art d'être puceau sans le vouloir
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Manga-Anime-JVs
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