Yep, encore un article à la va-vite, mais là, pas de temps de traîner, j'ai envie de me retaper les LOGH, Beck, et de me faire enfin Macross 7 et Macross Frontier. Vais être occupé comme qui dirait... Faut juste que je trouve un moment pour faire le ménage chez ouam :p
Ong Bak 2, la naissance du dragon : Franchement ? A zapper, sauf si on est fan de Tony Jaa. Autant le premier Ong Bak avait une ch'tite histoire sympatoche pour meubler le truc, autant là... Pas d'histoire, et je ne m'y connais pas suffisament en arts martiaux pour apprécier tous les mouvements de Tony Jaa. Par contre, les amateurs devraient apprécier, il aligne pas mal de positions et de coups différents. Mais je suis un peu déçu, le premier Ong Bak avait su ajouter quelques détails à la con pour alimenter le film, là, c'est creux... Dommage.
Amorosa Soldedad : Dans la série "Je suis un film qui n'est pas ce qui avait été attendu par Corti", celui-là est en bonne place. Je pensais que ce long-métrage argentin allait être taquin, un peu satirique dans son props. En effet, c'est l'histoire d'une fille qui, suite à une déception amoureuse, décide de vivre recluse chez elle. Le problème ? Elle vit recluse à la manière espagnole, ce qui fait qu'elle est dehors les 3/4 du temps en fait. Ce qui est normal, vu que l'idée est que les gens l'empêchent de vivre recluse. Mais... Je n'ai trouvé beaucoup de vie au final dans tout ça. On se retrouve avec un film tranche de vie poussif. Gentillet, certes, mais un peu poussif. Je n'ai pas envie de dire que c'est mauvais, mais ça manque un peu d'ambition. Il donne un peu trop l'impression de "petit" film. Sans compter que le côté passéiste de l'actrice principal m'a un peu gavé. A voir pour les curieux, mais je n'ai pas franchement accroché.
Mariage à l'Islandaise : J'ADORE les films du nord. Qu'ils soient glauques comme "Festen", débiles comme "Dead Snow" ou spécials comme ce film. Encore une tranche de vie ce coup-ci, et celle-ci se passe dans un mariage. En mariage en petit comité où, évidemment, les familles s'aiment moyennement, sans compter qu'en plus, il y a quelques relations et secrets tout à fait savoureux. Ca aurait pu bien se passer quand même. Sauf que quand on ne trouve pas l'église où on veut se marier.... Tout devient bien plus compliqué. Car bon, les églises dans la campagne islandaise, c'est... Autant regarder la bande-annonce, vous comprendez mieux :)
Je plussoie, c'est une petite comédie à l'humour noir bien plaisante !
Moon : Attention, film particulier. L'histoire se déroule sur la lune. Le héros a trois an à tirer avant de pouvoir rentrer sur terre. Il n'est pas en prison, il est juste en charge de la station lunaire qui est plus ou moins automatique. En gros, c'est un employé chargé de la maintenance. En effet, de grosses moissonneuses batteuses sont chargées d'extraire l'helium-3 de la lune (ah, ce fameux helium 3 qui nous sauvera tous...) et ce dernier est envoyé par la suite sur la Terre, qui en a bien besoin, vu que l'helium 3 est une excellente source d'énergie. Mais pas de chance, alors qu'il allait finir ses trois ans, un accident se produit avec une moissonneuse batteuse. Et après... Et bien, les choses se compliquent légèrement.
Attention, ici, vous n'aurez pas d'ETs, de monstres ou autres. C'est un huis-clos spatial qui a un point de départ assez original. Tellement original que je ne vais même pas vous en parler pour ne pas gâcher la surprise, mais c'est assez rare que je trouve la base d'un film aussi original. Pourtant, j'avais peine à être convaincu au début. Mais... Les paysages lunaires sont magnifiques et le film réussit à instiller de jolis moments de malaise (mais pas de peur, attention) qui accroche le téléspectateur. En compagnon de route du héros, rajoutez un robot basique qui est un simple robot qui fait son boulot et pas un truc qui serait à la pointe de la technologie, vous obtenez le meilleur polar lunaire présent sur le marché.
Je conseille à tout le monde, ce film est vraiment captivant, avec son lot de tension qui scotche au siège. Par contre, ça reste un film assez calme quand même au niveau du rythme, mais la curiosité de comprendre ce qu'il se passe, l'emporte sur tout sentiment d'ennui. Thriller spatial, polar lunaire, classez-le comme vous le voulez, c'est une bonne petite réussite ^^
12 and holding : Youhou ! Un film qu'il est bien mais qu'il est particulier ! \o/
On suit la vie de 4 enfants de 12 ans (deux jumeaux, un gros, un fille) qui ne vont être plus que 3, l'un des jumeaux allant mourir au cours d'une "dispute" entre mômes qui a mal tourné. La chose marrante, c'est qu'il n'y a qu'un acteur pour faire les deux jumeaux. Pour contourner le truc, un des jumeaux porte un masque parce qu'il a une sale tâche sur le gueule. Un fois son jumeau décédé, il va enlever son casque, logique et plus de problèmes avec l'acteur qui incarne deux persos ^^
Ca fait un peu cache-misère sur le coup, mais ça passe plutôt bien.
L'histoire, elle, se concentre sur la manière dont cette mort va affecter leur vie. Sans compter, que même si la mort est dûe à un accident plus qu'à une réelle envie de tuer, la mort est tombée à cause d'une personne en particulier. Ce qui va obliger le jumeau qui est vivant à gérer son ressentiment vis-à-vis du meurtrier de son frère. Meurtrier qui lui-même souffre de son crime vu qu'il a lui aussi 12/14 ans et donner la mort à 12/14 ans à un gamin de 12 ans.... Bref, on se doute que ce n'est pas gai.
Mais en fait, ce n'est pas si sombre que ça. La réalisateur a su aussi manier l'humour et toucher à plusieurs registres à la fois dans un ensemble qui accrohe le téléspectateur. Une pointe d'humour, une point de colère, une pointe de bataille, une pointe d'amour, une point de tristesse... On passe de l'un à l'autre des sentiments en suivant l'évolution de ses enfants qui sont frappés de cette mort inattendue.
Un thème pas vraiment facile à aborder, mais la réalisateur a su tirer son épingle du jeu, montrant aussi le côté lumineux que sombre d'un enfant de 12 ans.
La fin est... Je vous laisse voir :)
En tout cas, je survalide ^^
Et dire qu'alors que je découvrais ce film, on me saoûlait avec Avatar. Forcément, ça a dû aider à détester ce dernier, 12 and Holding étant un peu son antithèse par essence, forme et fond.
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