GI Joe :
Ah Gi Joe, que de souvenirs d'enfance... Ces guerriers qui se foutaient mutuellement sur la gueule où Stallone, Schwarzenegger et autres Chuck Norris (avec éventuellement James Bond en option) auraient parfaitement eu leur place pour aller latter du méchant terroriste.
Pis GI Joe, c'est un film pas du tout manichéen. Mais pas du tout. La preuve : le méchant ninja s'habille en blanc et le gentil ninja en noir. Si ça, c'est pas un pied de nez aux amalgames habituels, je ne sais pas ce que c'est ! Bon, par contre, le gentil ninja est un blanc, tandis que le méchant ninja est un asiat'. Faut quand même pas déconner, manquerait plus que l'équipe GI Joe ne soit constitué que de jaunes, de noirs ou autres couleurs qui ne seraient pas très WASP. Enfin, c'était le cas quand on était jeune. Maintenant, les GI Joe sont multiracials (avec un ninja blanc, quand même), histoire de quotas de minorités ethniques à respecter (quotas qui ont surtout débouché sur le sidekick noir qui fait de bonnes blagues... A se demander si les quotas ont vraiment servi à quelque chose finalement...).
GI Joe donc. Comme on puit s'en douter, c'est un film à gros zizi bras (mais aussi un peu de zizi) dont le degré intellectuel ne dépasse pas le zéro. Oh, il fait quelques efforts quand même, en nous mettant des rebondissements plus ou moins intelligents par-ci et par-là. Mais ça dure pas longtemps en général.
GI Joe, c'est quand même un concours de grand n'importe quoi. Entre la base sous-marine, la course-poursuite avec des exosquelettes qui a dû être faites sous acide, tant c'est du grand n'importe quoi, les fans des films à explosion en auront pour leur pognon.
Mais, le truc bien de GI Joe, c'est qu'il a un tel côté nanar que vous pourrez parfaitement jouer au jeu : "J'essaie de deviner quelle est la réplique suivante du film".
A faire avec des potes avec le jeu "Je relève les incohérences qui traînent" et vous allez regarder tout le film avec le sourire aux lèvres de bout en bout. Surtout sur un graaaaaaaand écran.
Sinon, histoire de me la jouer, moi, j'ai le hovercraft GI Joe (cachalot de son petit nom ^^ ) qui a trop la classe, c'est tout ce qui compte (ça en combo avec le camion d'Optimus Prime, je vais finir par me dire que mes parents ont bon goût pour les cadeaux) !
De par ses qualités qui lui confèrent un statut de nanar à gros budget, GI Joe hérite donc du titre mérité : Film de l'été à mater avec des potes ! \o/
Notons quand même, en point positif, que ça fait plaisir de voir "l'origine" de nos valeureux guerriers (même si une bonne dose de politiquement correct est passé entre-temps, genre les GI Joe, c'est INTERNATIONAL comme force en fait. Mais avec que des américains dedans :D )
C'est là qu'on se rend compte que plus le film est merdique, plus il est difficile d'en trouver une
grande affiche sur le net...
Le Ninja Blanc :
Ce film a un piège. Il s'appelle "Le Ninja Blanc". L'affiche montre un ninja avec un costume blanc. Mais en fait... Le Ninja Blanc ne portera jamais ce costume. Le Ninja Blanc a un costume noir. C'est ballot.
Je pourrais m'étendre encore et encore sur ce film de série Z, mais nanarland lui a déjà consacré une belle et grande et zolie chronique, je vous laisse en pofiter. Ca se passe par là.
Ma capacité à mater ce genre de film me fait peur quand même. Remarque, c'est devenu un running-gag au taf' maintenant. Ceci dit, si vous souhaitez découvrir cette magnifique oeuvre, surveiller NT11, c'est sur cette chaîne que je l'ai vu.
Comme je l'ai dit précédemment....
Fire & Ice, Les Chroniques du Dragon :
Oh putain, l'erreur du siècle.
Au début, je me suis dit : "Oh des Dragons ! Trop cool.!"
Pis en voyant que le nom du réalisateur était Pitof, j'ai comme eu un instant de doute. Genre de gros doute quoi. Car bon, ce type, c'est quand même lui qui a fait Vidocq, le deuxième film le plus merdique que j'ai pu voir au cinéma. Le premier étant Blanche.
Mais bon, grand prince, grand adepte des dragons, je me suis laissé tenter. Après tout, il faut des fois laisser une chance.
Ah ouais. Mais non, en fait.
Pas du tout une bonne idée d'avoir de la compassion en fait.
Tout n'est pas à jeter dans ce film quand même. Comparé à bien d'autres films réservés à la TV, les effets spéciaux sont plus que corrects (en fait, c'est comme ça que Vidocq avait été vendu au grand public d'ailleurs... Grâce à son Paris du XVIIIe siècle qui était magnifique. Je me souviens que le JT de France 2 avait même fait un reportage sur ce film. En fait, France 2, ils sont les champions pour repérer les films français les plus merdiques de l'année. Genre, ils avaient fait tout un foin sur "Arsène Lupin" aussi. Et le seul souvenir que j'ai gardé de ce film, c'était qu'il était chiant et long... Le JT de France 2, l'art d'essayer de faire vendre des films affreusement merdiques ), même si j'ai eu la sensation qu'il y avait un léger abus de filtres pour lisser/gommer les erreurs qui auraient pu apparaître. Sinon les deux dragons sont plutôt bien faits. Le souci, c'est comme ils les ont entourés de plein de fumée/vapeur, ben en fait, la baston entre les deux dragons n'est pas très agréable à suivre. Même si la fumée/vapeur offre de nombreuses fois des effets sympathiques, elle a le défaut de nuire à la lisibilité des scènes. Au moins, elle ne m'a pas donné l'impression d'être un cache-misère comme ça aurait pu être le cas pour d'autres films.
Par contre... Que Pitof reste à se cantonner aux effets spéciaux. Car entre un rythme mou, des longs travellings coupés à la hache, des effets de caméra qui datent de "Donjons & Dragons", ce film provoque un ennui sans fin. Du coup, même si les dragons sont à l'écran, on n'est pas vraiment passionné par ce qu'il se passe. La réalisation est catastrophique. Oh, et je ne parle même pas du fait que le château et la ville semblent immenses vu de l'extérieur et totalement minables vu de l'intérieur.
Un conseil : à fuir.
Et si vous voulez un autre avis, ben, y'a cet article-là sinon.
En tout cas, c'est clair, je boycotte définitivement Pitof à partir d'aujourd'hui.
Et la prochaine fois que je sens que ça va être pourri, JE NE ME LAISSE PAS TENTER !!!
Danny the Dog :
Ce film a au moins un mérite : confirmer que Jet Li sait parfaitement avoir une tête de débile. Il avait déjà bien fait la chose dans Tai-Chi Master (un excellent film de kung-fu en passant, je conseille vraiment son visionnage pour les amateurs, Jet Li n'y joue pas le débile trop longtemps) ; là, il mérite un Nanard d'or tant son jeu est mauvais. Il n'a jamais été génial comme acteur certes, mais là...
En fait, le souci vient de l'histoire et que j'ai été eu par la bande-annonce pour une fois. Dans ma tête, Danny the Dog, ça devait déboucher sur un Jet-Li enragé qui devait tabasser tout le monde sans réflexion, un truc dont l'histoire devait se résumer à une bête histoire de vengeance où Jet Li fracasse tout. Comme tout film de kung-fu qui se respecte et qui ne cherche pas à péter plus haut que son cul.
Mais en fait, c'est pas du tout ça. Au lieu d'avoir le Jet Li de L'Arme Fatale 4 (je ne le linke pas celui-là, tout le monde le connaît ^o^), on se retrouve avec le Jet Li de The One (tiens, je viens de tilter que c'est Jason Tatanne qui joue dedans), avec moins de combats et moins d'action. Du coup, c'est vachement moins passionant.
Ca se regarde hein. Pis bon, ça fait toujours plaisir de revoir le détective de Roger Rabbit, aka Bob Hoskins, ce héros qui a eu le courage d'interpréter Mario au cinéma. Pis y'a aussi Morgan Freeman, c'est pas rien non plus.
Mais bon, ça ne suffit pas à en faire un bon film. C'est juste un truc commun qui se mate à l'occasion. Mais il est clairement fanchement dispensable.
Gwendoline :
Attention, voici du lourd de chez lourd. Quand je suis tombé dessus un dimanche soir, je ne me suis pas posé la question. Vu l'heure, c'était le film érotique de M6 du dimanche soir (enfin maintenant, c'est plus M6, mais TMC, NT11, des fois Virgin 17, voir W9, et c'est là qu'on réalise qu'en fait, il y a beaucoup de films érotiques). Sauf que... C'est pas un film érotique comme les autres en fait. Car quand je suis arrivé dessus, un mec se faisait couper une main ou se vidait de son sang, ch'sais plus. Et 5 minutes plus tard, je découvre la gueule du héros et là, mes yeux se sont agrandis comme des soucoupes. Imaginez un croisement entre Indiana Jones et Allan Quatermain, sauf que le type en question est prétentieux au-delà de Sarkozy, sait tout faire, connaît tout et est un dieu vivant de la vanité et de l'orgueil. Le type, on a juste envie de le flinguer en fait.
Le film étant longuet et un peu chiant, je ne l'ai pas suivi plus que ça. Mais des fois, j'y repassais pendant quelques séances de zapping. Et j'hallucinais. Pas parce que le film nous filait une belle scène érotique, mais parce que ça semblait sans queue ni tête. A chaque fois que le film poppait devant mes yeux, les personnages avaient changé de lieu. Ce qui peut se comprendre. Sauf qu'alors, à la base, ils sont dans un cadre classique en Asie, style années 60/70, ils se retrouvent brusquement chez... Des amazones.
...
Oui, oui, la cohérence du film, c'est de ne pas avoir de cohérence. Ce film... Ce film est... C'est juste indescriptible \o/
Par défaut, je ne vous conseillerai pas le visionnage de ce film (pour tenir le coup, je l'ai regardé par paquet de 5 minutes avec des trous de 10/15 minutes afin de protéger ma santé mentale, donc en gros, j'ai à peine vu un quart du film quoi - et encore, en étant généreux pour le coup). Mais d'un autre côté... Nanarland en a fait une chronique assez instructive. Donc bon, c'est à vous de voir ! :)
Moi, je ne conseille pas, c'est clair ^^"
Le Choc des Titans :
Des retours que j'avais pu croiser, le Choc des Titans semblait avoir déçu pas mal de monde. Mais bon, il est tombé sous mes yeux dans la VOD (5 euros et même pas en HD, ça commence à friser l'arnaque à ce prix-là) et encore une fois, j'ai été faible. Ca me semblait si peu intelligent et mon cerveau hurlait son envie de courir librement sur la maquette... Dur de résister. Un peu comme pour 2012 en somme, où les arguments du type "2012, c'est chiant, y'a trop d'explosion" m'ont, au contraire, poussé à le mater.
Et donc, j'ai regardé ce choc. Et vous savez quoi ? Ben, je n'ai pas été déçu.
C'est bête. L'histoire est simple à suivre. Y'a du gros monstre.
A se demander de quoi se plaignent les gens.
Ah, l'histoire de Persée s'est fait violenter dans tous les sens du terme ?
Ben c'est normal, le cinéma hollywoodien ne fait que violenter (pardon, adapter) les oeuvres originales afin qu'elles soient compréhensibles pour le commun des mortels selon eux (et surtout qu'elles soient bankables). Bon OK, le djinn échappé de Star Wars n'a vraiment rien à faire là. Mais genre rien quoi. Surtout qu'il sert vraiment à rien (comme la majorité des types qui accompagnent le héros d'ailleurs).
Dans le même registre, j'ai bien aimé que les gens se plaignent qu'on ne voit pas plus le kraken. Genre, c'était pas le truc super-évident de base. Même dans le film de 1981, le kraken fait une toute petite apparition finalement.
En somme, les critiques qui sont présentés devant ce film, c'est un peu les critiques que l'on présente à Hollywood depuis des années, sauf que pour une fois, ça se paye sur les critiques de manière globale, ce qui est assez rare. Il faut dire qu'il y a d'autres fronts d'opposition. Genre pour la 3D, y'a quelques petites scènes gratuites, spéciales 3D (genre le kraken qui essaye d'attraper le héros avec sa mâchoire), mais qui ne valorisent pas vraiment le film. Elles sont franchement dispensables.
Sinon, j'ai trouvé la bataille contre les scorpions un peu fouillis. Elle manque un peu de fluidité vu qu'on ne pige pas forcément sur le coup qu'il n'y a pas un, mais trois scorpions. Ce qui change beaucoup la compréhension de la scène ^^"
Que dire d'autre ?
Je pourrais critiquer le manque de charisme latent du héros en plus de son jeu d'acteur monolithique, mais... Il suffit d'aller voir le film en sachant que c'est un truc hollywoodien, et ça passe tout seul :D
Il ne mérite pas l'acharnement négatif qu'il a reçu en tout cas. C'est un film sans cerveau qui s'assume pleinement où le réalisateur a fait ce qui plaisait, pour le pire et pour le meilleur. En tout cas, j'ai trouvé ce film dans la suite des vieux péplums d'autrefois avec ses monstres en pâte à modeler. Sauf que la pâte à modeler a été remplacée par la synthèse. Et vous savez quoi ? Dans 20/40 ans, on trouvera ça aussi mal fait que de la pâte à modeler :D
Pour conclure, je veux faire une mention spéciale au pégase du film. Car je devine son origine. Ca manquait de noirs dans le film donc les associations de minorité ethnique allaient gueuler. Y'avait bien le Djinn qui est plus ou moins noir mais il fait plus extra-terrestre que noir de souche. Le réalisateur a eu alors un trait de génie pour résoudre son problème...
Il a fait un Pégase NOIR. Chef d'un troupeau de pégases BLANCS. Et là, il a owned tout le monde.
Et maintenant, vous savez pourquoi Pégase est devenu noir ^___^