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14 septembre 2009 1 14 /09 /septembre /2009 19:29
Comme la logique le veut, j'ai regardé le 2 avant le 1.

Ce sont les choses de la vie. On ne fait pas tout dans le même sens. Certains disent que c'est un acte de rebellion de regarder le deuxième tome avant le premier. Que ça prouve son envie de sortir du conformisme imposé par la société.

Mouais. Bah non en fait.

Sur un coup de tête, j'ai loué le deuxième tome alors que je n'avais pas vu le premier.


Et vous savez quoi ? Je me suis grave fendu la poire. Je ne sais pas ce que les auteurs ont fumé avant de faire ce film, mais c'est de la bonne.

Les textes sont bien trouvés, ça part dans tous les sens, on passe une bonne heure et demie à se poser des questions sur la santé mentale des réalisateurs.

Bon, ça reste soft, c'est pas du délire fait sous acide, ça reste un minimum cohérent. Mais les trouvailles sont absolument géniales, les gags excellents, en fait, je n'ai pas grand chose à dire d'autre que c'est un film drôle qui passe tout seul.

Naon, mais ch'sais pas mais des pinguins militaires qui négocient le congé maternité avec des signes mâles, ça vaut son pesant de cacahuètes....

Donc, comme vous vous en doutiez, j'ai totalement été conquis par le deuxième film. Et le hasard des choses a fait que j'ai pu récupérer le premier film peu de temps après. Qui est finalement un peu moins fun que le deuxième, la faute au fait qu'ils doivent introduire un minimum les persos, alors que dans le deuxième, l'action commence direct. Mais il reste bien sympathique avec un passage où on ne peut échapper à sa nature.
Donc un film un peu plus "sérieux" mais où les boulettes sont courantes. Donc il reste de qualité.

J'ai honte de faire si court, mais c'est tout ce que je trouve à dire. Les deux films sont tout simplement drôles.

Un excellement moment de détente que je conseille. Comme cette vidéo. Et pourtant, je partais avec des à-priori négatifs sur ce film.
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10 septembre 2009 4 10 /09 /septembre /2009 17:40
Basara fait partie de ces séries qui sont maudites. Des séries dont les ventes restent de douleureux échecs malgré des qualités indéniables. Basara, c'est un ami de Dorohedoro et de Karakuri Circus (tiens, j'avais déjà parlé de l'invasion jap' à cette époque), des séries originales avec des dessins qui sortent un peu de l'ordinaire et une histoire cohérente, fouillée (et barrée aussi pour Dorohedoro) et riche en retournement de situation. En résumé, ce sont des séries qui sont tellement excellentes que je ne puis que croire que la plèbe est tout simplement trop bête pour ne pas avoir le bon goût de s'y jeter dessus et qu'il lui faut des trucs simples comme One Piece, Naruto et Bleach.

Mais Basara donc. Ne perdons pas de temps avec les goûts trop simplissimes des consommateurs.

Cette série dont je connais le nom depuis que j'ai le net, j'ai enfin pu enfin me l'offrir quand un innocent est passé chez moi. En occasion bien sûr, car qui dit mauvaises ventes, dit pas de réédition, dit la merde à trouver. Heureusement que des scans sont sur le net, ça permet de boucher des trous dans la lecture (le 26/27, va être délicat à trouver, je sens.... :( ).
La série se compose de 27 tomes, soit 25 qui parcourt toute l'histoire et 2 consacrés aux histoires annexes, qui peuvent aussi bien parler du futur des personnages principaux tout comme la vie des personnages secondaires. Car sur 27 tomes, Basara a une sacrée fournée de personnages secondaires à faire pâlir n'importe quelle série. L'auteur a dénombré plus de 130 personnages avant la fin de la série. Mais je suppose qu'elle a dû compter des persos qui ne sont présents que quelques pages mais ça reste conséquent dans le sens où tous ont leur utilité. Ca fait du monde, certes....

...mais n'ayez pas peur. L'auteure différencie suffisament les gueules de ses persos pour qu'ils soient tous facilement reconnaissables (sans pour autant abuser les apparences). Toutes les têtes sont reconnaissables, le seul souci, c'est que l'on peut avoir parfois "oublier" l'existence de ce personnage, car pour des raisons justifiées, ils peuvent disparaître de l'histoire pendant une dizaine de tomes. Mais on les remet dans leur contexte sans trop de peine en général, même s'il faut reconnaître que le dessin de l'auteur n'est pas très transcendant. C'est l'un des gros points noirs de ce manga. Le dessin, bien que caractéristique, n'est pas très joli en soi.Il vaut mieux ne pas prêter trop attention aux proportions qui peuvent être bizarre par moment.
De mon côté, les dessins m'ont paru convenable par rapport à tout le mal dont j'ai pu en entendre parler. On ne saigne pas des yeux donc bon. Les dessins ne sont clairement pas magnifiques. Et c'est tout. Et surtout on s'en fout, Basara, c'est comme Karakuri, c'est par son histoire qu'il ravage tout.

Basara se passe dans un japon post-apocalyptique (très original, je sais) et nous en sommes donc retombés dans un japon moyen-âgeux. Mais un moyen-âge où l'influence occidental se ressent par ci et par là. On sent que ce n'est pas que le japon dans son moyen-âge à lui. C'est un peu plus. Braif, ce n'est pas une histoire de samouraï qui s'entretuent quoi (je vais stopper ce paragraphe, j'ai trop l'impression de tourner en rond).

Bon, reprenons. Basara débute dans le village de Byakko où l'on fait connaissance avec Sarasa, soeur de Tatara. Tatara est l'élu, celui qui devra apporter la paix dans ce monde où les rois ont oublié le peuple. Pas de bol pour lui, le Roi Rouge, gérant de la région, le fait executer. Oui, le Roi Rouge tue le héros de l'histoire dès le début. Bonne ambiance. C'est alors la frangine (Sarasa) qui va prendre la place de son frère et se faire passer pour lui. Et c'est le début d'une longue bataille conduisant à la vengeance.
Ca paraît nul comme introduction ? C'est normal. Mais ne vous y fiez pas. Basara est un manga fourbe. Fourbe dans le sens où l'histoire vous happe facilement. L'une des principales raisons, c'est qu'il y a deux personnages principaux dans cette histoire : Sarasa qui se fait passer pour son frère donc et le Roi Rouge. Ouip, on suit les évènements du côté des deux parties qui s'affrontent. Et peu à peu, tout le manichéisme du début vole en éclat. On voit les héros douter, se comporter comme des connards, leurs motivations et leurs buts se découvrent petit à petit.... Sans compter la relation entre Sarasa et le Roi Rouge, véritable pivot de l'intrigue. Les phases d'action et de repos s'enchaînent parfaitement. On n'a guère le temps de s'ennuyer car il se passe toujours quelque chose. En effet, on est dans un pays qui bascule petit à petit dans une guerre civile totale. Sans compter les multiples stratégies développées ici et là pour battre l'ennemi. L'habileté du Roi Rouge en ce domaine, est excellente. C'est d'ailleurs l'un des personnages le plus intéressant, car c'est celui qui évolue le plus dans la série. C'est un régal de le voir se comporter comme un connard et de le rester tout en se bonifiant.

Une des autres choses qui rendent Basara intéressant à lire, c'est son ancre dans le réel. En effet, ce manga n'édulcore pas la réalité de la guerre, la difficulté de faire bouger les gens, les erreurs qui causent des dizaines de mort, les répresailles violentes,... Certains passages de Basara n'ont rien à envier à la noirceur de Berserk, pourtant maître étalon dans le genre. J'ai même trouvé que certaines étaient plus glauques que celles de Berserk, c'est dire et c'est dû à la façon dont certaines choses sont mises en scène. C'est plus glauque mais moins trash, les choses sont plus suggérées. Les scènes de ce type ne sont pas nombreuses mais leur présence suffit à rappeler la réalité. D'ailleurs, plusieurs personnages y laissent leur vie dans cette histoire et des personnages qui ne sont pas d'une importance négligeable.

Revenons sur les personnages secondaires, grande qualité de Basara. comme vous l'aurez compris - je n'en doute pas, ils sont nombreux. Mais il faut savoir que 99% de l'histoire se passe via les yeux du héros. Ce qui explique que certains seconds couteaux disparaissent pendant plusieurs tomes si le héros part en exploration avec deux acolytes ou si le personnage secondaire habite à l'autre bout du pays. Heureusement que leurs têtes sont toutes reconnaissables. Mais ce qui est agréable, c'est que chacun a son comportement et que quelques-uns évoluent grandement (et d'autres, pas du tout). Et c'est un vrai plaisir de les voir évoluer en arrière-plan de l'histoire, sans compter que des histoires annexes, hors de la trame principale que ce soit en lieu et en temps, nous permet d'en apprendre bien d'avantage sur eux. Car avoir plein de personnages, c'est bien. C'est mieux s'ils ont tous une histoire à raconter. Et c'est le cas ici. Leur raison de se joindre à Tatara est justifiée et ne vient pas comme un cheveu sur la soupe. Les alliances ne se font pas en claquant des doigts, mais se mettent en place avec le temps. Tout se déroule au rythme normal de la vie, suivant les moyens et les possibilités de chacun - même si on a parfois l'impression que les persos ont des dons de téléportation pour se déplacer dans le pays vu les grandes distances qu'ils couvrent en peu de temps.

Basara propose donc des "méchants" charismatiques, des seconds couteaux plus qu'intéressants, une histoire qui maintient en haleine, le tout gravitant autour du couple formé par le Roi Rouge et Sarasa. Car Basara possède un coup critique pour finir. On apprend vite que Sarasa et le Roi Rouge vont tomber amoureux l'un de l'autre sans qu'aucun des deux ne sache qui est vraiment l'autre. En résumé, chacun d'entre eux hait l'autre dans leurs positions officielles (Tatara et le Roi Rouge), mais ils s'aiment en tant que simples civils (Shuri (aka le Roi Rouge) et Sarasa), sans savoir que la personne aimée est la personne haïe. C'est une cerise sur le gâteau qui se révèle être somptueuse dans sa mise en scène et qui fait de nombreuses fois douter sur sa fin et offre de délicieux moments de tension. Dans le monde de Basara, rien n'est simple, c'est ce qui rend ce shôjo interessant.

Ah oui, je ne vous l'avais pas dit ? Basara est un shôjo. En tout cas, il en a le graphisme et la classification. Mais niveau scènes d'action, il n'a rien à envier à n'importe quel autre shônen. Et on ne verse pas trop dans le larmoyant. Enfin... Il faut savoir que l'héroïne pleure. Beaucoup. Personnellement, ça ne m'a pas dérangé car ses pleurs sont toujours justifiées et l'auteur sait ne pas s'étendre pendant des pages dessus. On sait pourquoi elle pleure, elle pleure, on repart en avant. C'est qu'elle a des raisons de pleurer Sarasa, obligée d'endosser sans cesse l'armure de Tatara pour maintenir la guerre et oublier qu'elle est aussi une femme. Donc des pleurs, y'en a oui. Par contre, pas de cases à fleurs et tout et tout. Juste un graphisme shôjoesque. Pour le reste, c'est Corti approved, l'histoire est fichtrement bien fichue de A à Z, les protagonistes sont tous plus humaines les uns que les autres et leurs motivations sont explicites, ils ont tous un background intéressant et d'origine variée, les retournements de situation sont à foison, l'humour présent fait toujours (le running gag qui me faisait marrer, c'était de voir l'auteur dire à chaque fois qu'elle tuait un animal de mettre un petit mot "pardon monsieur <inser animal tué ici>", les actions de certains personnages (entre celui qui passe son temps à pêcher, celui qui est un peu le "débile" de service, celui qui fait sa chochotte, y'a de quoi faire )), l'action menée tambour battant, bref...

Basara bute tout et poutre tout à moins de rester bloqué à cause des graphismes.

Si je devais définir Basara de manière simple, je dirai ceci : Basara, c'est Suikoden en manga. Oui, Suikoden existe pourtant déjà en manga. Rien à faire, Basara est celui qui est le plus proche de l'essence même de Suikoden, aka "Comment se passe une révolution : Partir de rien et rester juste et hônnete, afin de finir avec une grosse armée à la fin, armée constituée non pas par une coucherie avec la princesse et un deus ex machina quelconque, mais bien par le jeu des alliances et pour avoir su convaincre les gens de vous rallier".

Basara, c'est un excellent mélange d'action réaliste et émotion réaliste qui fonctionne à merveille, couplé à un travail sur les personnages effectué de manière complète. Une douce alchimie qu'on souhaiterait croiser plus souvent.

A noter qu'il existe une version TV qui couvre les 5 premiers tomes du manga. Je ne sais pas ce que ça vaut.
A noter que le manga ne peut être trouvé qu'en occasion actuellement, je ne crois pas qu'il soit encore édité vu son misérable succès. Mais les scans sont disponibles sur le net au moins en anglais.
A noter aussi que la nouvelle série de l'auteur est disponible chez Pika :  7 seeds. Le peu que j'en ai lu augurait du meilleur. Mais ce coup-ci, après le pays en guerre civile, on passe en stage de survie dans un pays détruit.
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6 septembre 2009 7 06 /09 /septembre /2009 16:10
Rôh, rôh, ultime jeu de mot pourri dans le titre réalisé. J'ai gagné +1dans mon aptitude de misérabilisme netien.



Oui, donc, je vais parler de Clannad.

"Quoi, ENCORE un article sur Clannad!" va s'écrier le lecteur qui parcourt les fora et les blogs et les sites d'anime du net.

Et oui. Mais non en fait.

Allez savoir pourquoi, une idée folle m'a traversé l'esprit l'autre jour.

"Et si je téléchargeais Clannad depuis le temps que j'en entends parler ?"

Sauf que mon esprit raisonneux s'est tout de suite mis en branle et a dit à peu près ceci :

"Sachant que tu as 154 trucs à faire qui n'avancent pas des masses, tu crois que c'est une bonne idée ? Et puis, ça parle de quoi Clannad ?"

Et là, ce fut le drame. Car, voici ce que mon esprit a retenu du brainwahsing que cette série a fait subir au net :

- c'est joliment réalisé et les graphismes sont au top
- il y a un harem
- une étoile de mer et des dangos
- masse doujins hentaï, le seul truc qui me permet de connaître le nom des persos
- c'est beau
- ça fait pleurer


Ok.
Là, comme ça, j'me dis que c'est pas une bonne idée de télécharger. Enfin, y'a rien qui me pousse à le faire. Mais genre rien. Que ça soit bien fait, est totalement de second ordre pour moi, tant que l'histoire suit un peu sauf que... Me taper un anime harem, bof-bof quoi.

Il fallait donc réagir en conséquence. Quid de l'histoire ? En fait, les choses ont fait qu'avant même de lire le synopsys de début, je suis allé me spoiler ("Oh tiens, un fantôme ! Oh tiens un robot !"), chose que je ne fais jamais habituellement. Mais bon, c'était juste histoire de découvrir les persos. Et les découvertes, ça m'a fait penser à Negima, donc j'ai arrêté de me spoiler.

Pour peaufiner le tout, j'ai été zieuté le synopsys. Et là... Euh oui... Mais non quoi. C'est une blague ? On se retrouve encore avec un malheureux looser qui va rencontrer une fille qui va le sortir de sa "misère".

Là, un grand froid m'a envahi. Car bon, ça m'a l'air fouchtrement pas original pour 2 k'opecks cette série. Ben ouais, ça fait aussi original que Kirsten Dunst cosplayé en Sailor Moon (quoique à mon avis, Lindsay Lohan pourrait mieux convenir (enfin, elle convenait à la chose en 2005 vu comment elle claque dans "La Coccinelle revient" (ah oui, je suis un fan des films de la Coccinelle) ) ).


Mais bon, ce n'est point le sujet...

Puisque je n'arrive pas à me trouver un élément décisif qui me pousserait à regarder cet anime et que les vastes chroniques du net sur le sujet dont j'ai tout oublié à part le côté béatifiant, ne me poussent guère à m'y intéresser, je vais faire quelque chose d'exceptionnel aujourd'hui....

J'en appelle à vous chers lecteurs !!!!

Vous, avec vos conseils avisés, la justesse de vos déclarations, vos sentiments simples et votre clavier azerty, dites-moi ce que vous pensez de cette série !

Je suis sûr que 80% d'entre vous ont vu cet anime. Et donc... En quoi c'est bien finalement ? En quoi c'est nul ?

Car d'un côté, tout le monde dit que c'est bien, de l'autre, j'ai toujours rien croisé qui m'ait fait dire : "Tiens, et si je tentais cette série". Là, si mon cerveau a eu cette idée, c'est juste parce que le net a tellement parlé de cette série, que je dois avoir une inscription de son titre dans mes synapses qui est ressorti à travers une connection électrique aléatoire.

Les arguments : C'est bien fait, c'est beau, ça fait pleurer, ne seront pas considérés comme valides. Sauf si vous explicitez un minimum les choses. Vous avez le champ ouvert pour tout autre argument.

Merci pour vos futurs avis éclairés !

Tiens, au fait, effrayant Mowglee, ce ne serait pas toi l'altruiste de passage de cet article ? J'ai quand même du mal à croire que mon premier magasin de japanime ait pu atterir chez le raton (la faute au quartier libre)  ! La vie, c'est petit quand même....
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31 août 2009 1 31 /08 /août /2009 21:04


Un Suikoden. Normal. Car les Suikodens sont les meilleurs dans leur domaine. C'est tout.

Cette OAV est donc même sortie sous nos contrées en VHS. Ce n'est pas rien. D'ailleurs, elle a fait l'effet d'une bombe dans le milieu. Une bombe si dévastatrice qu'elle ne laisse trace de sa présence. D'ailleurs, c'est bien pour ça que personne ne connaît son existence. Même moi, je viens de découvrir que ce nanard culte existait chez nous en VHS. Cela remet en cause toute connaissance de sa PASSION. Mais soit.

Avec un titre pareil, vous pouvez vous douter qu'il va y avoir une histoire de 108 persos dans un univers aux portes du fantastique. La preuve, ce nanar se passe dans... Tokyo en ruine. Oui. TOKYO EST DETRUITE.  WHAT A SHAME !

En fait, elle est détruite dès le début. Ouerf. Ca change TOUT. En tout cas, pour placer des méchants, c'est outrement radical. Le nain cul de jatte voleur du coin est FORCEMENT le big boss. Ou si peu. N'empêche, ils font vraiment peur ces nippons à détruire autant leur capitale. Y'a sûrement un trouble psychomoteur particulier qui a sûrement un lien avec le premier lavement que subit tout écolier jap'. Mais je disgresse là.

En fait, j'ai un grave souci. C'est que tout ce que je veux dire est sur ce qui se passe dans cet OAV. Et je pense que rien que de découvrir un détail, serait gâché le plaisir d'un mateur de nanar, tant cet anime est culte à visionner. Soyons sérieux. On parle d'un truc de 40 minutes où on va successivement voir Rambo, un inspecteur de police qui conduit une Porsche et peut détourner du stock militaire, d'un Priest qui change sa classe en Warrior, d'une frangine dont la quasi-seule fonction est de pleurer en culotte et le débardeur déchiré, d'un héros qui PORTE UN BOB ( oui, oui, comme l'autre, dans Bleach), du même héros qui va se faire draguer par un travesti pianiste adepte du couteau pendant la moitié de l'histoire, de yakusas TRES méchants, d'un démon pas comme les autres et d'UN PUTAIN DE ORPHELINAT !
Et encore, il manque les 1/2, rien que niveau persos (ben ouais, y'a des méchants. Fouchtrement terrifiant.). Et des dialogues passionnants : "Bonjour, je cherche ma soeur." 5s après => BASTON.

Et des scènes qui sont cultes aussi. Plein. Partout. ("Youhou, je m'appelle Rambo et je casse du niakoué avec ma mitraillette !")

Cet anime est SRSLY culte.

Amateur de nanar, jetez vous dessus, c'est un ordre. Car en plus, l'animation est correcte pour la vieillerie que c'est (V H S, m'sieur-dâme, c'est pas rien !), le chara-design, à défaut d'être fabuleux satisfait car au moins, les personnages ont tous une gueule bien reconnaissables ("Rambo... Ou Viktor de Suikoden II ?). Par contre, je l'ai vu qu'en VOSTA, je n'ai donc pas vu la version française. Qui se trouve sur price minister. Elle doit être culte elle aussi.

Une OAV nanardisement culte en résumé.


Et un article anglais qui résume bien la chose aussi !
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28 août 2009 5 28 /08 /août /2009 18:41
Cette nouvelle qui ne surprendra pas grand nombre de personne (et dont la majorité de ces personnes ne lisent pas le blog), mais la France commence à subir son Pearl Harbor. Oui, mon exemple est mal choisi, je sais.

La question se posait déjà depuis quelques temps. Là, la nouvelle est tombée. Je c/c le post d'herbv (vous croyez vraiment que j'allais faire compliquer ????) :

Et bien, on a une première réponse à cette question : Il va y avoir une vague de rachats de petits éditeurs européens par les éditeurs japonais :

Les géants japonais du manga acquièrent deux leaders de la distribution en Europe

Shogakukan, Inc., Shueisha Inc. et Shogakukan-Shueisha Productions Co., Ltd. (“Groupe Shogakukan & Shueisha”) annoncent l’acquisition des sociétés Kaze et Anime Virtual, les leaders dans la diffusion de contenu d’animation japonaise en Europe. Par cette acquisition, le groupe se positionne comme le nouvel acteur majeur européen sur le secteur de l’entertainment japonais à travers ses filières VIZ Media Europe (VME), Kaze et Anime Virtual.

Cette fusion d’activités complémentaires, gestion du licencing pour VME, et exploitation des licences pour Kaze et Anime Virtual, va permettre au Groupe Shogakukan & Shueisha de mettre en place une stratégie globale sur le secteur du divertissement japonais en Europe. Le nouveau groupe aura pour ambition d’accompagner le développement de chacun de ses métiers sur leurs segments et marchés les plus porteurs.

Jusqu’à présent, le groupe Shogakukan & Shueisha licenciait et contrôlait ses activités en Europe par le biais de VME sous tutelle de leur filiale américaine VIZ Media, LLC (VMC, President, Hidemi Fukuhara). Cette acquisition permet la création d’un nouveau pôle européen qui sera sous la tutelle directe des maisons mères au Japon. Le groupe Kaze (Asuka, Wasabi-records, KZTV…) continuera l’exploitation de son catalogue sous son nom actuel.

Kaze, SAS (PDG – Cédric Littardi) représentera principalement les territoires francophones et Anime Virtual, SA (PDG – Nicolas Weber-Krebs) opérera principalement sur les territoires germanophones. Leurs activités incluent l’édition DVD, l’édition et la diffusion musicale, la distribution, le cinéma, l’édition de bandes dessinées japonaises (en France), ainsi que la gestion des nouveaux médias.
Cette acquisition fournit au groupe Shogakukan & Shueisha les moyens :
• D’éditer et de distribuer directement des DVD en Europe.
• De diffuser des programmes animés à la télévision grâce à de nouvelles plates-formes et technologies.
• De développer le marché du merchandising.
• D’éditer et de diffuser des manga dans les pays francophones sur le territoire européen.
• De s’appuyer sur les nombreuses activités connexes des sociétés VME, Kaze et Anime Virtual parmi lesquelles l’édition de manga, la gestion de droits, la diffusion d’anime, la gestion des droits des produits dérivés, et la diffusion de contenu sur les nouveaux médias.

Le nouveau groupe européen, détenu à 100% par le Groupe Shogakukan & Shueisha, intégrera les sociétés VME, Kaze et Anime Virtual, ainsi que leurs filiales dans une administration et une structure commune. Le travail en équipe et la mise en réseau des talents seront les meilleurs atouts pour développer la créativité et la réactivité dues au consommateur. John P. Easum devient le président de ce groupe dont le siège social restera à Paris. Cédric Littardi et Nicolas Weber-Krebs seront les directeurs de Kaze et Anime Virtual.


etc. etc.


Et donc par ricochet, Asuka est concerné :

Toute l'équipe d'Asuka est fière de vous annoncer le rachat de sa société mère Kaze par les géants du manga Shueisha, Shogakukan et Viz Media.
Pour nous, et donc pour vous, cela signifie toujours plus de manga, toujours meilleurs et de folles aventures éditoriales en perspectives. Nous espérons, grâce à ces nouvelles perspectives, combler toutes vos attentes en continuant à vous proposer des manga de qualité, parfois populaires, parfois différents, édités avec passion et savoir-faire.

Raphaël Pennes
et toute l'équipe Asuka !

Pour finir, ca touche à Animeland aussi (qui a dit qu'il était grand le marché du manga ????) (ceci est un communiqué de bdzoom)

Et, à la dernière minute, nous apprenons (de source sûre, comme on dit...) que les éditions japonaises Shueisha, Shogakukan et Shopro viennent d’acquérir Kaze, l’éditeur vidéo de dessins animés japonais, ainsi que Anime Virtual et sa filiale éditrice de mangas : Asuka. Il semblerait que Cédric Littardi resterait toutefois le PDG de Kaze. Ce qu’il faut cependant savoir, c’est que Cédric Littardi a des intérêts dans la revue Animeland et nous ne savons pas, à ce jour, si ce magazine d’informations sera ou non sous l’influence des volontés éditoriales de Shueisha et de Shogakukan. Ce qui est amusant, c’est que ces derniers font la tournée des éditeurs francophones qui leur achètent des licences afin de les rassurer car, en principe, ils pourront continuer à acheter des droits ; mais Kaze et Asuka risquent d’être quand-même privilégiés pour les gros titres. Á suivre, donc...

(shun, plus graaande source d'infos du monde parfois :p )

Que dire d'autre ?

Pas grand chose.

On voira. En tout cas, il va être intéressant de découvrir les positions de ces maisons vis-à-vis du fansub et du scantrad. Les japs ont été ponctuels dans leur annonce de rachat, il est probable que la suite sera tout aussi ponctuelle. On voira dans les deux ans qui viennent.

Tout suit le plan en fait. Encore un peu et on pourra faire financer la brigade SOS par les japs. Comment ça, je rêve ?



Et pour finir sur une touche de JV, ceci.




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9 août 2009 7 09 /08 /août /2009 13:02
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23 juillet 2009 4 23 /07 /juillet /2009 20:11
Plop, plop, plop !

Dead Fantasy IV est sorti ! Enjoy !

A lurker ici.

LIBERI FATALI EN FORCE !!!!

Vous n'aimez pas Dead Fantasy ?

Vous pouvez vous amuser avec cette illusion sonore pour passer le temps.

Ou avec cette construction de lego.

Corti, qui vient de signer le plus court article de l'année.
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22 juillet 2009 3 22 /07 /juillet /2009 20:43
Et ouaip, dans le dernier épisode sorti, il y a moi, cette douce (?) personne qui pond ses wall of text.

Bref, c'est par ici.

A noter qu'on peut voir deux personnes connues de la blogosphère otaku (un parce qu'il tient un blog, l'autre parce qu'il est fiché en tant que barbu homme de bon goût avec des habitudes de fracassages de nouveau et de posts aussi tendres qu'une semelle de chaussure).

Bon, je dévoile leurs pseudos dans les com', même si un est difficilement ratable, le deuxième passe en douce dans le lointain. Donc à vous de le repérer.
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21 juillet 2009 2 21 /07 /juillet /2009 22:08
Un article plein d'images.

Mais d'abord, mettons une musique totalement hors à propos avec l'article.
Ou pas.

Genshiken, c'est :

Nice.
La preuve que 3D>2D.
Du cosplay donc. Et du cosplay de Suikoden, car Suikoden >>>>>> aux autres RPGs.

Genshiken, c'est aussi...


Du manga et de l'anime

Avec une série parallèle représentée ainsi :


Mais plus encore...

je considère que ça fait VN + JV, ce sera plus simple...
Sans compter le....
WELCOME IN....
... HELL !!!!

Avec un peu de...

YAOÏ !!!!

Et surtout Genshiken, ce sont les fanzines *biiiiiiîiiiiiiiiiiiiiip!*

*Ce blog est Safe For Work*

*No H image allowed*

*En compensation, nous vous offrons un lien qui vous permettra de voir la pub allemande de Sprite d'une délicatesse et intelligence rare*

*En deuxième compensation, un doujin SFW bien que certains le trouveront douteux alors que d'autres le trouveront hilarant*



Donc oui, Genshiken, ça parle de trucs d'otakus, filles et garçons mélangés. Est-ce pour autant un manga/anime réservé aux otakus ?
Pas sûr à 100%. L'intérêt du bouzin pour l'otaku de base, ce sont les multiples références qui traînent ci et là qui le feront sourire. Mais c'est aussi un excellent descriptif de la vie d'un otaku lambda, qui aime sa passion, passion qui aura peut-être une influence sur sa vie. Les fourbes diront que c'est un truc qui cherche à prouver que les otakus sont juste des gens normaux et qu'ils ne sont pas méchants, juste à fond dans leur monde. C'est pas totalement faux vu que l'auteur reste quand même amical avec ses personnages et édulcore tout ce qui pourrait être considéré comme limite (à noter que j'ai été surpris qu'il n'y ait même pas un chapitre sur le net). En même temps, il n'est pas complaisant non plus.

En fait, tout l'intérêt de l'histoire repose sur un personnage, l'héroïne non otaku qui se nomme Saki. C'est elle qui permettra au lecteur lambda de pénétrer dans cet univers relativement peu ouvert quand même, ne serait-ce que par le nombre de termes japonais/dérivés japonais qui y habitent (là, y'a normalement un malin qui dit que c'est pareil pour tous les secteurs/univers comme l'informatique, les finances, autres. Je lui demanderai d'aller abattre des scarabées rhinocéros en patagonie pour prouver qu'il a raison. Avec photos à l'appui bien sûr).
Cette "pauvre" Saki se retrouve donc dans ce monde à cause de l'AMOUUUUUUUUUUUR...
J'aurai ptêt dû la mettre avant celle-là.

Et à l'intermédiaire de cette personne, le lecteur non-otaku découvre et s'initie à ce monde qui semblent ne rassembler que des attardés mentaux ou des enfants qui refusent de grandir à jouer avec leurs maquettes et regarder leurs séries. Et je pense que ça peut passer plutôt bien (enfin, j'aurai ptêt une confirmation dans 3 semaines). A noter qu'au bout de 4/5 tomes, le ton s'infléchit. On ne parcourt l'univers otak' vu qu'on en a fait le tour, mais plutôt le devenir des persos et les relations qu'ils entretiennent. Les relations entre les divers protagonistes évoluent de façon intéressante car ils font maintenant face au monde du travail et ce qu'ils souhaitent faire.
La fin est suffisament bien conçu pour nous laisser un brin de tristesse au fond de notre coeur et surtout, pour s'écrier : "BORDEL, MAIS POURQUOI Y'A PAS DE CLUB DANS LES ECOLES FRANCAISES COMME LES ECOLES JAPONAISES !!!!"
Remarquons que le net permet actuellement de compenser ça en partie avec les regroupement via communautés. Mais ça ne vaudra jamais une bonne salle avec des JV, des mangas et de quoi boire du thé.

L'équipe au quasi-completGenshiken est une série vraiment attachante qui en plus de faire découvrir le monde otaku se paye le luxe de suivre avec délicatesse le devenir de ces otakus avec leurs doutes et leur futur. Et surtout, c'est aussi une sacrée galerie de personnages, plus ou moins normaux.
A noter que Kurokawa a fait de l'excellent boulot, car chaque fin de tome est bourrée d'information pour le profane. Et même l'otaku pourra combler les lacunes de sa culture.

J'ai trouvé que l'anime avait un peu de mal à démarrer mais une fois lancé... Il devient vraiment très drôle. Tout comme le bouquin. Le truc très fort, c'est que dans les deux cas, l'équipe du genshiken cause d'un anime en filigrane tout le long de l'histoire. Son nom ? "Kujiki Unbalance". Et le truc fort donc ? C'est que pour l'anime, ils ont sortis des OAV liés à cette série (vous ne connaissez pas le terme OAV ? Allez donc lire Genshiken n00b ! ). Et ils sont très bons. Ils dévoilent juste ce qu'il faut de l'histoire et donne envie de découvrir cette série (qui doit être bien nulle en fait). J'ai surtout adoré l'épisode récapitulatif. Episode quasiment toujours présent dans les séries et  que je hais par défaut car il ne fait que reprendre tous les autres épisodes. Sauf que là, cet épisode est culte vu qu'on ne connaît quasiment rien de la série à la base. C'est d'ailleurs assez amusant d'essayer de se deviner ce qui se passe dans cette série parallèle via les rares éléments que l'on peut obtenir. Rien que le choix des épisodes prouvent que l'équipe chargée d'adapter la série a tout pigée.

Et je viens de voir qu'il y avait une suite ???? Râh, Kaze, sortez lààààààààà !!! Mais ça me paraît bien compromis. Tant pis.

En tout cas, le tas de lettres a eu (encore!) bon goût en me conseillant cet anime. Il a trop bon goût, ça en devient louche.

Donc Genshiken.

Série validée avec succès !

Otaku ?
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20 juillet 2009 1 20 /07 /juillet /2009 23:01
Juste un petit point pour dire que Zali a commencé à uplaoder ses videos de son projet TOTALLY AWESOME.

C'est assez sympathique à voir. Normalement, la tête de votre blogueur préféré/haï/perdu dans la masse devrait y passer un jour ou l'autre.

Bon, je devais faire un article sur Genshinken mais entre la fatigue et le quartier libre du raton où plein d'articles sont pondus en même temps par n'importe qui ce qui fait plein à lire, ben non quoi.

En plus, j'ai (enfin) relancé Suikoden III.

Donc... Un jour, ma princesse viendra mon article viendraaaaaaaaaa !
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