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28 août 2012 2 28 /08 /août /2012 22:02

Et je n'aurais qu'une seule chose à dire : ne le lisez pas.

 

Il n'y a qu'une seule chose à sauver dans ce manga, ce sont les belles doubles pages que l'auteur peut faire quand les skieurs sautent et volent dans un ciel pur.

Et c'est tout.

 

Le thème du manga est le saut à ski. Ça n'inspire pas grand chose comme ça. Mais comme les japonais savent n'importe quel sport intéressant dans un manga (je suis sûr que même le curling pourrait devenir totalement AWESOME avec eux), j'ai eu la faiblesse de me laisser tenter.

 

Sauf que… Toute l'histoire est à jeter dans ce manga, tant tout est totalement improbable et complètement absurde. Et je pèse mes mots. Ne vous égarez pas à le lire à moins que vous vouliez lire une histoire qui vous viole l'esprit par sa stupidité et son irréalisme.

 

Voilà, c'est dit. Pas besoin de faire plus long, tant c'est atrocement mauvais.

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16 juillet 2012 1 16 /07 /juillet /2012 21:41

Au milieu de tous ces comptes-rendus, faisons court et simple et citons les 3 trucs qui m'auront marqué pendant la JE :

 

- le cosplay de Carmillia. Parce qu'il faut quand même avoir du courage pour traverser le couloir de la mort phagocyté par Ankama avec une traîne de 15 mètres.

 

 

- la conférence de Makoto Shinkai où, après un retour positif de la salle à la question de si le public connaissait ses œuvres, Shinkai a simplement dit : "Bon bah, on ne va pas perdre de temps dessus alors. Ceux qui ne connaissent pas, n'auront qu'à regarder Wikipedia. "

Simple, efficace et moderne. J'aime.

C'est d'ailleurs agréable de voir qu'il est ouvert car il acceptait que l'on filme ce qu'il montrait, ce qui n'est pas toujours le cas.

 

 

- le fail des conférences Mikimoto. Pour les deux, je suis parti au bout de 10/15 minutes, tant c'était inintéressant.

 

 

 

Bonus :

- Masao Murayama qui lâche que s'il n'arrive pas à faire le film posthume de Satoshi Kon, craint que ce dernier lui dise de brûler en enfer le jour où ils retrouveront au paradis.

 

- Avoir mis le stand d'un grand maître des tentacules, tentacules qui défouraillent des jeunes filles en fleur par tous les orifices possibles, bref, je parle de Toshio Maeda, à côté d'un stand de… Bonbons Haribo. La SEFA, c'est plus fort que toi !

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19 juin 2012 2 19 /06 /juin /2012 00:41

Tiens, un ami m'a linké des vidéos de Air Show des Valkyrie de Macross, qui avaient été faites pour les 25 ans de la saga.

 

Dommage que je n'ai pas réussi à les trouver en bonne qualité, mé bon…

Le point intéressant de cette vidéo, c'est que l'on peut voir tous les modèles existants des Valkyries. C'est plutôt sympa en soit. Surtout à défaut d'en voir une en vrai

 

La chose amusante, c'est que je préfère la deuxième vidéo (enfin, si on n'avait pu se passer de Ranka et Sheryl à la fin, ça n'aurait pas été du luxe…), mais je préfère la première musique. Dommage que je n'ai pas eu un bonheur parfait en les regardant (mais elles restent sympa, avion de chasse qui se transforme en robot btw).

 

La première :

 


 

La deuxième :

 


 

 

 

Mais bon, nous sommes maintenant aux 30 ans de la saga, et la Japan Expo va recevoir un poids lourd de la série pour cette occasion : Haruhiko Mikimoto

 

Et pour fêter cette bonne nouvelle, il me semble logique de sortir LA scène la plus ultime de tous les Macross, LA scène qui envoie du pâté intergalactique sur fond de musique niaise et pourtant si belle, LA scène à ne pas voir si vous n'avez pas vu le film "Macross : Do you remember Love ?" (j'hallucine qu'ils aient eu le culot de mettre la scène de la douche dans le trailer… Q'uest-ce qu'on ferait pas pour attirer le chaland…), mais aussi LA scène pour montrer qu'il des décennies, on savait animer comme des dieux dès qu'on avait le moyens pour, LA scène incontournable que tout amoureux ou intéressé par l'animation se doit d'avoir vu au moins une fois dans sa vie, LA scène qui justifiera à tout jamais pourquoi Macross, CAY LE BIEN !

 

J'ai dit. Et maintenant, admirons-la (enfin, elle est d'autant plus appréciable que si on a vu le film, of course) :

 

 


 
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15 juin 2012 5 15 /06 /juin /2012 00:07

Et voilà, il y a 15 jours, Air Gear s’est terminé au bout de son 357ième chapitre. Que peut-on dire de cette série qui est arrivé à son terme ?

 

Et bien. Et bien. Et bien. C’est du Oh Great. Ni plus, ni moins.

 

C’est-à-dire que le début est ainsi :

  • jolies filles

  • héros sympa

  • des ennemis qui ont la classe et qui deviennent potes avec le héros (aka, le syndrome Végéta)

  • un méchant qui se dévoile petit à petit

  • le tout avec un dessin soigné et un dynamisme certain qui donne envie d’accrocher

 

Il faut que pour le dynamisme, la base de la série s’y prête un peu beaucoup. Pour rappeler le plot :

 

Résumé piqué quelque part sur le net :

Dans un futur proche, les évolutions technologiques ont permis de créer des rollers contenant un moteur surpuissant, appelés AT (Air Trecks), avec lesquels il est possible d'effectuer des figures et des sauts défiant quasiment les lois de la gravité. Les amateurs de ce sport se surnomment Storm Riders, et se rassemblent en groupes (gangs).

Itsuki « Ikki » Minami est un collégien plutôt bagarreur vivant chez quatre filles qu'il considère comme ses sœurs qui l'ont recueilli alors qu'il était encore très jeune. L'une d'entre elles, Ringo, est secrètement amoureuse de lui. Ikki est le leader des "Higashi Guns" (ou Higachû) et se fait appeler "Babyface" par ses amis. Selon eux, il n'aurait aucun adversaire à sa taille au combat de rue. Il se bat un jour avec un gang de Storm Riders mais se fait battre à plate couture. Pour se venger, il décide de voler une paire de AT à l'une de ses soeurs. Depuis quelque temps, Ikki est intrigué par ces rollers, en partie à cause d'une fille qu'il vient voir s'entraîner et dont il est tombé amoureux. Il décide finalement de combattre ce gang, les Skull Saders, avec l'aide de ses sœurs qui forment en fait un gang appelé les "Sleeping Forest". Après ce combat, il se découvrira d'étonnantes capacités pour ces Air Trecks et finira finalement par former son propre gang de riders.

 

 

Les héros et leurs ennemis se battent donc en Air Treck, des sortes de rollers ultra-customisés de la mort qui tue, et qui sont, en somme, des super-rollers qui permettent de monter sur les murs, de faire de big sauts et tout et tout. Donc, au début, on découvre le héros, puis on découvre l’objet. S'ensuivra tout un apprentissage sur les tricks (exemple-type : monter un mur vertical). Par la suite, il va créer son équipe avec des amis, défier d’autres équipes et, petit à petit chaque trekker de l'équipe va développer sa technique (mention spécial au pervers). Et ils rentreront dans le monde de la compétition. Découvrirons les "rois" de l'Air Treck. Et que pour gagner le somment de la tour de la compétition, il faut prendre une « route », crées par un des rois. La « route » est plus métaphore qu’un chemin bien balisé et rien n’interdit que de nouvelles routes se créent. La « route » peut se traduire par : le chemin pour être le meilleur dans un type de trick lié à l’Air Treck. Par exemple, la route lié au feu est liée à la rapidité. Si elle est reliée au feu, c’est que les roues peuvent générer du feu du fait de la rapidité à laquelle tournent les roues (oui, c’est un peu fumé comme raisonnement...)

 

Il faut être honnête, le début est plus que sympa. Même s’il faut bien reconnaître que l’auteur se drogue  un peu (beaucoup) quand il utilise la physique ou autre concept métaphysique pour justifier que des rollers peuvent générer de l’électricité ou des flammes ou stopper le temps et j’en passe. Le côté le plus affreux, c’est qu’il fournit tout un tas d’explication pour que ça ait un côté cohérent. Et que ça marche. Même s’il est évident que c’est totalement utopique et irréaliste dans les faits. En effet, pour obtenir de tels phénomènes, ses rollers devraient carrément avoir des centrales nucléaires en leur sein pour tourner. Et autant, ce genre de choses peuvent être facilement accepté dans ce magnifique manga qu’est Guunm, autant là, cela me semble normal que l’on trouve cela too much concernant ce manga. Et ça en devient gênant quand l’auteur nous sort un concept physique faux pour justifier le « pouvoir » d’un Air Treck. L’auteur dépasse donc parfois les limites de la « suspension consentie de l'incrédulité » à mes yeux. D’un autre côté, on peut faire remarquer que d’autres mangas nous ont habitué à bien pire dans ce domaine. Genre un NINJA qui s’habille en ORANGE ou une bande de pirates sympas. Ou un manga sur le saut à skis. Ah non, ce dernier est tellement irréaliste et mal foutu que si vous le croisez un jour vous n’aurez qu’une envie : le faire disparaître et que cette horreur ne soit jamais apparu sous vos yeux. C’est pour ça que je ne vous filerais même pas son nom pour éviter que vous soyez tenté de le lire.

 

Bref, jusqu’ici, on a un shônen bien sympathique, avec un héros qui progresse, se ramasse, s’améliore, customise son Air Treck, le tout avec dynamisme, humour et jolies filles. D’ailleurs, un point pour les filles : Oh Great est un ancien auteur de hentaï. Et même si une tendance à dénuder ces héroïnes ou leur mettre des tenues « hot » peut saoûler le lecteur, je pense qu’il y a une chose qu’on se doit de lui reconnaître : ses héroïnes sont de pures bonnasses. Enfin des vraies femmes et pas des gamines dans un shônen, et ça, c’est cool ! o/

 

Notons aussi, que, pendant les combats, chaque personnage est représenté par une entité (qui peut tout aussi être d’origine animale, minérale, végétal ou autres créatures légendaires), entité qui est bien entendu lié à la façon dont le personnage utilise l’Air Treck. Et c’est vraiment là où la beauté du trait de Oh Great explose. Ces représentations métaphoriques ont vraiment de la gueule et sont parfaitement utilisées. Ca donne un côté « Guerre des Titans » aux combats, insufflant une puissance certaine et une énergie sans faille aux air trekkeurs. Et évidemment, plus les héros s’améliorent et/ou possèdent des Air Treck puissants, plus leur entité métaphorique devient imposante et acquiert des tonnes de charisme, surtout que la mise en scène de ces dernières est particulièrement bien dosée et bien mise en valeur, sans qu’il y ait donc d’abus.

 

Puis vint le milieu de l'histoire :

air_gear.jpg

 

 

Mangaobama.jpg

Oui, c’est bien Obama qui devient un personnage secondaire important de la série en tant que Président des Etats-Unis. Non pas pour lutter contre des extraterrestres ou des robots mais parce qu’il faut maîtriser l’Air Treck, qui peut être une arme qui peut REGNER SUR LE MONDE.

 

Et là, vous avez la joie de découvrir le côté violeur de cerveau de Oh Great et de facto… Sa capacité à rendre des situations 10000 fois plus compliquées qu’elles ne le sont déjà. Du genre, pour reprendre le début :

  • les jolies filles se retrouvent à poil parce que c’est super efficace pour customiser les Air Treck. Solution de facilité pour du fanservice ? Totalement. Sauf qu’après, ça cause pendant 2 plombes sur le comment du pourquoi on se prend pour Peter Pan en se mettant dans une église et la capacité de la demoiselle à résonner avec les harmoniques de l’Air Treck et de l’utilisateur afin de produire un truc too much – et là, vous n’avez qu’un quart du schmilblick….

  • Les héros restent sympas. Le seul truc qui ne bouge pas trop en fait.Enfin… Les méchants qui ont devenus potes sont aussi généralement cleans. Si on excepte ceux qui ont des personnalités multiples, ceux qui sont pcyhopates, et autres joyeusetés

  • les méchants ne sont pas les vrais méchants parce qu’en fait, ils combattent un méchant encore plus méchant dont personne n’aurait pu penser qu’il était un méchant. Sans compter qu’en fait, le méchant a fait tout un plan de méchant tellement compliqué que ça en est tellement déviant que l’on ne sait pas trop si c’est méchant ou tout simplement stupide. Le méchant se tape aussi une gentille qui ne sait pas qu’il est méchant tout en se mettant de son côté de méchant parce qu’il était sympa plus jeune. Et le méchant fait aussi popper des personnages méchants quand ça l’arrange qui ont tous des raisons d’être méchants en plus d’être légèrement psychotique sur les bords.

  • Le dessin reste joli, mais voir Obama agir comme une lycéenne japonaise suite à un retournement de situation, ça a de quoi laisser perplexe quand même.

 

Techniquement, c’est digérable. Il faut juste être prêt à en prendre plein la gueule souvent et que ça parte dans tous les sens sans que ça soit parfaitement justifié. Sois on aimera ce côté too much, soit on détestera. Là, ça reste du goût personnel. L’avantage, c’est que la série étant longue, il y a suffisament de délayage pour digérer un peu les évènements. Je doute que "Enfer et Paradis", une autre série de l’auteur, permette ce genre de chose. En tout cas, à partir d’un moment, c’est sans cesse que ce genre de surprise arrive.

 

Et donc, pour suivre la fin, ça donne :

  • Prendre un aspirine et suivre attentivement les propos des personnages (et priez pour que la traduction soit bonne)

  • Renoncer à comprendre et juste lire.

 

Je dois reconnaître : j’ai choisi la deuxième option. Dans le dernier arc, j’étais un peu lassé. J’avais l’impression que la série tournait en rond. Du coup, je n’ai pas fait d’efforts pour essayer de comprendre ce qu’il se passait, et de ce fait, l’enchaînement des évènements paraissait sans queue et sans tête. Et totalement inintéressant.

Quand est alors arrivée la dernière page, je dois reconnaître que… Je n’ai strictement rien ressenti. Alors que d’habitude, j’ai toujours une petite émotion quand j’arrive à la fin du série, même si elle n’est pas formidable, là, je suis resté étrangement neutre. Je pense qu’il faudrait que je la relise à tête reposée, cela se passera sans doute mieux, vu que j’étais en rush quand je l’ai parcouru. Car là, je m’auto-déçois presque là. Est-ce que ça vaudrait dire que la fin était mauvaise ? Ce n’est pas eu l’impression que j’ai eu non plus.

 

Et donc ?

 

Et bien, si vous aimez les trucs qui se compliquent la vie ultimement, les retournements de situation plus ou moins utiles, les trucs dynamiques, les filles à moitié à poil, la baston et les rollers, Air Gear est fait pour vous.

Les autres…. Y trouveront aussi leur plaisir de manière inégale suivant ce qu’ils aiment dans la liste précédente.

 

 

Bon, il faudrait quand même que je finisse de lire les "Enfer et Paradis" du même auteur un de ces jours. Et faisons un hommage à Mr Trolololo qui a décidé il y a peu pour finir. Car bon, entre les histoires d'Oh Great et lui, il doit y avoir quelque chose de commun. Je crois.

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28 mai 2012 1 28 /05 /mai /2012 00:15

Oui, je sais, ça doit faire quelques temps déjà.

 

[Hors sujet]

Mais que voulez-vous ? Le temps avance à son rythme, peinard sur sa bouée Flipper, portant des lunettes de soleil, les doigts de pied en éventail, laissant traîner sa main dans une rivière fraîche tandis que la deuxième tient une bière tout aussi fraîche, le tout sous un délicat soleil de printemps, suffisamment chaud pour apprécier la fraîcheur des liquides, mais suffisamment impuissant pour ne pas coller des coups de soleil. Et nous, êtres humains (enfin, surtout moi), quand on fait la même chose, ben :

1° ) Y'a toujours un truc qui ne marche pas : l'eau n'est pas assez fraîche, le soleil trop chaud, la bouée inconfortable, et j'en passe...

2° ) La plasticité de notre cerveau entraîne le fait que plus on s'amuse, plus le temps passe vite, et plus on s'emmerde, plus le temps passe lentement. Du coup, pour profiter le plus longtemps du temps, il faut s'ennuyer. Notre cerveau est idiot.

3° ) Liar Game, c'est pas mal du tout. Mais ce n'est pas le sujet.

4° ) Soyons honnête, j'ai quand même pas mal glandé ces derniers temps et pis, j'avais pas la forme. Trop de pizzas. Même pas écrit d'articles sur Erin, la loose.

5° ) Parce qu'il fallait un 5 pour utiliser le temps. Le temps, c'est fourbe.

 

Tout ça pour dire que je veux prendre la place du Temps et avoir son boulot. Parce que le boulot du temps, c'est juste cool :

- parce que, étant le temps, tu n'es pas dérangé par ce dernier.

- tu n'es pas éternel, mais vu la longueur de la vie que tu te tapes, c'est pas grave

- la place est plus pérenne qu'être Dieu, parce que tout le monde t'a connu, te connaît, te connaîtra. Non, parce que être Dieu, et ne pas avoir de fidèles, ça implique qu'on est tout seul et qu'on doit se faire chier. Ben ouais, un Dieu monothéiste ne peut pas sacquer les autres Dieux par défaut. Donc déjà... Quand aux ploythéistes, une fois que tu as passé 5 millénaires à bouffer et à coucher avec tout ce qui passait, tu dois commencer à te faire chier quand même.

 

Bref, le Temps, c'est top. Je veux faire comme dans Bruce Tout-Puissant avec le Temps. Vite, insultons-le, ça marchera peut-être : Connard de temps ! Enfoiré de temps ! Sale fainéasse ! T'as des poux sur ton pantalon ! Ta mère, elle est tellement vieille qu'elle a fait le big-bang en pétant ! Euh...

 

Bref. Revenons au sujet de base.

[/Hors sujet]

 

Enigma, qui s'écrit ainsi sur les couvertures "әnígmә" est un manga de 7 tomes de Kenji Sasaki (illustre inconnu - ou plutôt assistant X d'un mangaka  à succès) dont l'histoire tourne autour d'un... Crâne. Et oui, on a un crâne un peu difforme qui s'appelle  "әnígmә" comme personnage principal.

 

Je déconne bien sûr.

 

Et donc, le héros principal (un lycéen avec une coupe de cheveux inimitable, comme dans tout shônen qui se respecte) s'appelle Sumio Haiba et a un pouvoir particulier : il peut entrevoir le futur par le biais d'un "Dream Diary". En somme, c'est son journal intime, sauf que quand il s'endort/tombe dans les vappes/se fait assomer/autre (rayer les mentions inutiles), sa main gauche se met à écrire et dessiner dans ce journal, dévoilant ainsi le futur. Ce qui lui permet d'agir comme un chevalier protecteur des faibles (encore un qui n'a pas compris l'intérêt de ce genre de pouvoir).

Et évidemment, pour l'accompagner dans sa vie de tous les jours, il a une copine d'enfance qui s'appelle Shigeru Kurumiya et qui est évidemment amoureuse de lui et, évidemment, lui ne remarque rien. Il ne faudrait pas bousculer les stéréotypes des japonais qui lisent le Shônen Jump quand même.

 

Passons ce début pas très intéressant. De toute façon, il faut bien reconnaître que les personnages ne sont pas les points forts de ce manga.

 

Quoiqu'il en soit, ces deux personnages se réveillent subitement en pleine nuit dans le gymnase de l'école. Accompagné par 5 personnes tout aussi perdus qu'eux. Et là, le fameux crâne se ramène en disant. "Ouech, les mecs, je kiffe votre race, si vous voulez rester alive, va falloir trouver des mots de passe fissa grâce à vos pouvoirs, sinon vous allez crever. C'est con hein ? Bon allez, je retourne à mon concours du plus gros mangeur de hamburger, avec ma machoîre à 180°, je bats tout le monde, ce qui me fait manger gratis. " (Enfin, en gros, c'est ça. Dans une ambiance plus sombre of course).

 

Et voilà donc notre équipe de 7 personnes forcées à parcourir l'école dans tous les sens pour trouver des mots de passe leur permettant d'avoir la vie sauve, le tout en découvrant leurs pouvoirs et en se faisant chasser par des ombres. La joie quoi.

 

Et disons-le clairement, toute cette partie dans l'école est juste jouissive ! Les pouvoirs qui se dévoilent au fur et à mesure sont plutôt réussis, sans trop faire roxxor. Dans le même temps, le passif des personnages est approfondi permettant de s'attacher ce qu'il faut à eux. Chacun a sa petite histoire plutôt glauque et réussie qui permet de mieux cerner leurs attitudes. Certes, on ne peut éviter certains clichés (les pouvoirs qui sont dévoilent toujours au bon moment par exemple), mais il faut reconnaître que la mayonnaise prend bien, qu'il y a des retournements de situation plutôt bien trouvées, les pouvoirs sont bien exploités, les énigmes agréables, et j'en passe. La tension sait vraiment se faire présente tout au long et colle véritablement à la peau. Même si l'équipe de héros trouve du temps pour se reposer, la pression reste toujours présente quoiqu'il arrive.

Donc ouaip, cette partie est vraiment une incontestable réussite à de nombreux points de vue. Pas d'ennui, idées bien exploitées, personnages qui gagnent en épaisseur, pouvoirs qui ne sont pas "trop" puissants, résolution intéressante des enjeux, ...

L'auteur a su trouver là une belle alchimie, sans aucun doute.

Sachez en profiter.

 

Car la suite ne sera pas de ce même acabit. J'ignore si c'est dû à l'arrêt précipité de la série (c'est bien connu, les japonais, tout comme les jeunes, ont des goûts de merde (Achievment Unlocked : Vieux con)), mais la suite est plutôt décevante.

La résolution de nombreuses questions se fait vite, trop vite, LE plot-twist de cette partie est tellement couru d'avance qu'il ne surprend pas, même si l'auteur arrive à instiller quelques doutes dans notre esprit, les nouveaux personnages qui interviennent, alors qu'ils sont censés être vieux, donnent l'impression d'avoir l'âge du héros, et ainsi de suite.

Je ne parle même pas du dernier chapitre qui m'a un peu dérouté dans son déroulement, sans que je sois tout à fait sûr de savoir ce que l'auteur cherchait à montrer (enfin si, j'en ai une idée quand même). Mais disons qu'à essayer de faire passer son message à tout prix, il donne l'impression de ne plus en être clair (un peu comme quand vous écoutez un passionné parler de sa passion, c'est souvent dur à suivre).

Du coup, alors que la première partie est d'une magnificiente cohérence, cette deuxième partie paraît décousu et pire, incohérente. La chute est dure, il faut bien le reconnaître.

Tout n'est pas à jeter pour autant dans cette partie, mais ce n'est que de l'hônneté que de relever ce point, vu qu’il est clairement le plus gros défaut du manga, gâchant alors un peu une histoire qui se découvrait suivant les meilleures auspices.

Pour en revenir aux points positifs, un des paramètres intéressants de la série est que la série (par manque de temps ?) ne joue pas sur la puissance des pouvoirs, comme l’a fait Psyren par exemple. Dans cette dernière série, les pouvoirs « paranormaux » des héros leur permet de les rendre plus physiquement, leurs pouvoirs évoluent et deviennent de plus en plus puissants. Pas de ça dans Enigma. Les héros ont un pouvoir particulier, ça s’arrête là. Pas d’augmentation de pouvoir, rien. A un tel point qu’il suffit de pousser un mec dans les escaliers pour qu’il ait une possibilité de mourir comme tout être normal. Et cette vulnérabilité qui se ressent est un des moteurs de la passion. Les héros ne sont pas sauvés par une montée brusque de puissance (qui a dit Bleach ?) de leurs pouvoirs, mais que grâce à leurs pouvoirs et leurs utilisations. Alors certes, certaines découverts de pouvoir tombent un peu à pic comme je l’ai fait remarquer plus haut, mais cela ne constitue pas une gêne, vu que comparé au reste de la production classique, ces deus ex machina reste très soft.

Un autre point intéressant, c’est que la série est plus dans une logique comme Death Note ou Liar Game. C’est-à-dire que c’est une série qui se veut un peu plus « psychologique ». Toutefois, elle ne tombe dans les excès de Death Note avec ses kilomètres de texte ou dans la « passivité » de Liar Game. Elle a l’avantage de cumuler ce léger côté psychologique  avec un côté action – il ne faut pas oublier que nos héros sont en danger de mort quand même et qu’ils ont intérêt à se bouger s’ils ne veulent pas y rester.

Il est maintenant temps de conclure. Et, pour être honnête, je conseille ce shônen malgré ses défauts. D’une part parce qu’il est court et que ça fait du bien de ne pas avoir à se dire que l’on va partir pour 456764 tomes, mais surtout, malgré une deuxième partie en demi-teinte, la première partie, qui est la plus importante de la série, est clairement une réussite à tous points de vue. Des personnages qui deviennent intéressants, une tension palpable, des pouvoirs bien dosés (et bien exploités, très important), un dessin correct, la série a toutes les qualités pour vous donner un vrai moment de plaisir. Et sa fin répond à toutes les questions que l’on peut se poser. En somme, une valeur sûre qui se pose dans la logique : réfléchir vite, agir vite. De ce fait, il n’y a pas de prises de tête ou de plans compliqués comme dans Death Note ou Liar Game, ni du grand bourrinisme comme dans Bleach ou Reborn. La série se trouve un peu entre les deux, ce qui peut-être la raison pour laquelle la série n’a pas marché au Japon, car elle ne peut contentera les puristes d’un genre ou l’autre. Il faut dire que l’on est plus dans le registre de la survie, un peu comme High School of th Dead. Mais là où ce premier avait clairement échoué à instaurer une quelconque ambiance, Enigma le réussit.

 

A noter que Kaze Manga publie actuellement la série en France, vous savez où la trouver du coup. 

 

Bon, le prochain à figurer dans cette catégorie, ça devrait être Air Gear. La fin de ce dernier est imminente.

 

EDIT : Bon, je fais claquer cet article sans relecture, sans liens, sans images, parce que… Air Gear est fini. Et faut que j'aille m'occuper de son cas, ce qui veut dire que je n'aurais le temps de revenir sur cet article. Sorry !

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25 octobre 2011 2 25 /10 /octobre /2011 00:34

Bon, je publie cet article tel quel, il est court, mais depuis le temps qu'il traîne dans mes brouillons.

 

Tiens, je viens de m'apercevoir que un des mangas que ju suivais, est fini. Son nom ?

 

Defense Devil.

 

Il m'est certes pas transcendant, mais il tire gentiment son épingle du jeu. Son graphisme est plutôt soigné et on se laisse porter facilement par la chose. On peut regretter quelques scènes ero-fanservices qui passent , mais finalement, elles restent limitées sur l'ensemble de l'oeuvre.

 

L'humour passe agréablement, même si on reste bien de la notion de LOL.

 

 

L'histoire parle de démons (pour profiter pleinement de ce lien, descendez en bas de la page linkée). On retrouve des trucs habituels : confiance, héros un peu immortels (encore, ce n'est pas trop abusé dans ce domaine)

 

Les héros sont gentillets,

 

Le dessin est de son côté maîtrisé et se parcourt agréablement en dehors des enfants avec leur grosse tête.

 

La fin faile un peu par son accélération qui manque un peu de clarté.L'auteur va un peu trop vite dans ces dialogues.

 

Au final, c'est donc un petit shônen bien sympathique, sans grosse prétention. À consommer à l'occasion, comme il n'a que 100 chapitres, ça se mange facilement. Et au moins, on a une fin correcte et qui n'est pas coupé de manière violente (ouip, je reste assez traumatisé de certaines lectures…)

 

 

 

 

Tiens, le miracle du jour (NdR : oui, ça date un peu…), Togashi est arrivé à la fin de l'arc Chimera Ants. Vu qu'il a l'air de bosser là, je le vois bien finir sa série dans une vingtaine de chapitres. À  moins qu'il ait besoin de sous et qu'il refasse dans un nouvel arc. Car celui-là a quand même été sacrément long et sa fin est particulièrement inattendue. On ne pourra pas reprocher à Togashi de ne pas varier ses fins, par contre, y'en a plein qui vont râler comme pour la fin de Yuyu Hashuko. Moi, je kiffe ses fins qui prennent à rebrousse-poil, donc je suis joie. En tout cas, ça fait plaisir de voir qu'il est de nouveau au turbin et les nouveaux éléments donnés sont plutôt intéressants à l'heure actuelle. Faut juste espérer que cet arc ne va pas durer 8 ans comme l'autre.

Concernant l'arc fini, celui des Chimeras Ant, j'en ressors plutôt satisfait. L'auteur a tenté des trucs niveau narration, ces derniers n'ont pas plu à tout le monde, mais… J'y peux rien, j'accroche à chaque fois à ce qu'il fait. Donc, je ne vais pas me plaindre. Et donc… Vivement la suite !

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23 septembre 2011 5 23 /09 /septembre /2011 11:21

Des fois, on se fait prendre un peu de court dans la vie. Un peu comme se faire plaquer par un ours. Tenez, prenons Hao Airen :

 

La pouffe qui prie et la terre… Ça annonce du lourd.Je vous ai déjà dit que je détestais ce genre de pouffe qui prie ? Et oui, c'est la première page.

 

À ce moment-là, on pressent le truc bien gnan-gnan. Mais bon, la série ne fait que 50 chapitres autant lui laisser une chance. Ça vaut meux que perdre du temps devant la télé.

 

Bon, je vais spoiler comme un goret, mais ça me semble plus simple pour expliquer ma surprise.

 

Chapitre 1 :

L'héroïne est brave, gentille, dévouée, en somme, c'est une parfaite cruche de shôjo. Elle rencontre un bôôôôôôô garçon ténébreux blessé qu'elle va aider. On va apprendre par la suite que c'est un des grands chefs de la mafia de Hong-Kong. Sûrement un des types qui innondent la Japan Expo de produits contrefaits en fait. Bon, on se doute que c'est pour donner un côté cool au héros et qu'il pourra avoir facilement un côté torturé du genre "Oh vi, je tue des gens, cela me rend triste, appelez-moi Crying Freeman."

Ceci-dit, un point m'a titillé. Le couple s'est déjà embrassé. Et ils mettent la langue, ça me semble pas courant ça. Tant mieux.

 

Chapitre 2 à 10 :

On a le droit à des câlins un peu poussés, un héros qui ne veut pas coucher avec l'héroïne parce que tu comprends, "elle est pure, je ne veux pas la souiller".

Bien sûr, il y a aussi le flashback sur le héros qui explique pourquoi il est arrivé là, et qu'il a bien souffert dans sa vie quoi.

L'héroïne se fait aussi enlever par une bande rivale. On apprend que le héros se tape à tour de bras les plus belles filles riches du coin. La fille est libérée parce qu'elle est vierge et qu'elle ne doit pas être la copine du héros vu que ce dernier culbute les femmes à tout va. LOL.

 

N'empêche, les plans nichons se multiplient. À se demander si c'est vraiment un truc pour "filles".

 

Et attention, on nous annonce presque un harem de mecs pour la suite, sans compter un passage à l'école. Ça promet d'être passionnant…

 

Chapitre 11 à 20 : 

Comme c'est étonnan t, elle est détestée à l'école parce qu'elle traîne avec de beaux hommes. Quelle surprise. Et pis… Oh… On voit une fille coucher avec un mec pour se venger sur l'héroïne. C'est un hentaï ou quoi ? Et pis…

 

WHAT.

THE.

FUCK.

 

Le héros bute une fille (j'espère qu'elle avait une bonne assurance-vie) et viole l'héroïne à tour de bras. Ah non, en fait, le côté mafieux du titre, ce n'est définitivement pas juste pour faire cool. C'est que ça commence à être intéressant toussa. En plus, la réaction de la fille est plutôt crédible vu qu'elle finit dévastée par l'expérience. On est loin du traitement à la Nana ou à la Switch Girl : "On a manqué de se faire voiler/je me suis fait violer, mais c'est pas grave, allons faire des purikuras lolilol."

N'empêche, je vais me demander si c'est pas du hentaï déguisé ce truc.

 

Chapitre 21 à 30 :

Ça poursuit dans les rapports forcés. Ça promet. C'est glauque quand même. Ceci-dit l'histoire aussi avance. Malgré tout, y'a de l'amour dans l'air.

 

Chapitre 31 à 40 :

Tiens, c'est l'époque de la réconcialition. Par contre, après, le coup de l'amnésie, ça pue.

 

Chapitre 41 à 50 :

La fin est cohérente avec le reste de l'oeuvre. Ça fait plaisir. Niveau sexe, c'est la partie la plus soft depuis le début quasiment.

 

 

 

 

Bon.

Là, je me dis quand même que ce n'est pas possible que ce soit un shôjo, faut pas déc'. J'ai dû rater une étape quelque part. Ben non en fait. Ça en est un. Je ne savais pas que ce genre pouvait être aussi trash. J'aurais cru que c'était plus du josei.

 

Maintenant, je saurais que un shôjo peut en cacher un autre. D'un autre côté, cette auteur semble un peu à part dans le registre shôjo, si on lit les éléments présents ici (elle est plutôt mignonne et au vu de ses goûts… elle a de quoi rallier à elle tous les otakus de la terre. Cette fille est sans conteste un danger pour l'humanité).

 

 

Concernant le dessin proprement dit, il reste agréable à l'oeil, même si le côté grandes épaules des mecs est un peu abusif.

Du côté du scénario, ben quand on n'est pas prévenu, ça surprend. Je noterais quelques points un peu moches (l'amnésie ou le "Je t'ai fait l'amour pendant trois jours, maintenant ton corps est complètement dépendant de moi"), mais l'histoire reste globalement fluide et les sentiments torturés des personnages ne sont pas saoûlants. Plaisant donc.

 

Au final, on se retrouve avec une oeuvre qui a des graphismes shôjos, qui a des composantes shôjos au niveau des caractères des personnages, mais qui n'est pas vraiment shôjoesque dans le traitement final parce que l'auteur va plus loin que ses confrères. Ça peut valoir le coup d'être lu par ceux qui cherchent autre chose dans le shôjo ou ceux qui pensent que le shôjo, c'est rien que pour les midinettes. Car même l'oeuvre garde un côté midinette, le milieu de la mafia dans lequel gravite l'oeuvre, est présenté de manière crue, et pas vraiment un traitement de midinette.

 

En soit, ça n'en fait pas un shôjo surpuissant, mais il détonne suffisamment pour qu'on s'y arrête.

 

D'autres oeuvres de l'auteur, certainement plus soft (j'en sais rien en fait, mais je n'ai encore jamais vu de shôjo sous blister en vente, donc bon… ),  sont sortis chez nous. La liste de sa production ici.

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2 août 2011 2 02 /08 /août /2011 18:48

Il n’y a pas à dire, la Chine médiévale, c’est une base valable pour les auteurs de light novel. Entre la taille du pays, sa structure hiérarchique, son lot de légendes, un auteur se retrouve en possession d'un certain nombre d’éléments qui lui permettent de créer un monde nouveau à tendance réaliste. Mais ce même réalisme n'empêche pas d'alimenter ce même monde avec de la magie ou autres créatures étranges, tout en offrant un panel d'exploration agrééable, le monde ne dévoilant ses règles que petit à petit.

 

C’était le cas dans les 12 Royaumes, anime que j’ai affectionné particulièrement et dont j’achète les light novels quand ils arrivent par chez nous. C’est aussi le cas de cet anime tiré lui aussi d’un light novel : Saiunkoku Monogatari.

 

 

Bonjour, je suis une crucheOui, là, comme ça, ça ne donne pas envie…

 

Baignant dans le modèle impérial chinois, on y suit Shuuren, gente demoiselle avec son petit caractère, qui vient d’entrer dans le harem impérial à la demande de l’un des trois grands conseillers du royaume. Son travail : pousser l’Empereur qui est couronné depuis 6 mois à se mettre au travail. Ce dernier, en effet, se montre totalement désintéressé par sa tâche et ne semble avoir qu'une envie : glander (chose que je comprends totalement ceci dit). Bien sûr, et contrairement à moi, cela n'est pas dû qu'au fait que ce n'est rien qu'un sale fumiste. Il a ses raisons propres que l'on découvrira pendant le premier arc de la série, arc qui est parfois considéré comme le plus mauvais, car trop shôjoesque avec son histoire d'amour.

 

Toutefois, une fois que l'on a passé les 7 premiers épisodes, l'anime a le bon goût d'éviter de nous gaver avec cette histoire et de plonger directement dans les méandres du monde. Il faut savoir que Shuuren a un voeu : devenir fonctionnaire. Un travail interdit aux femmes. L'Empereur, amoureux transi, va donc faire le forcing pour ouvrir ce travail aux femmes. Mais n'étant pas omnipotent, il ne peut pas faire tout ce qu'il veut et doit donc composer. Mais la cour n'acceptera pas pour autant sa volonté, ce qui va entraîner de nombreuses inimitiés à son égard parmi ses ministres et autres gouverneurs. Sachant qu'il n'était pas forcément apprécié à la base… C'est alors assez facile de comprendre que son influence limitée ne lui permette pas de protéger Shuuren. Cette dernière est en effet la première femme à passer le concours de fonctionnaire, les brimades vont donc être monnaie courante à son égard. Et surtout, elle va être identifiée comme point faible de l'Empereur et les comploteurs vont donc tenter de se servir d'elle pour arriver à leurs fins.


D'où le plaisir de l'anime de regarder cet anime qu se repose sur un mélange tranche de vie/complots, le deuxième prenant le devant de la scène lors de la fin des arcs scénaristisques, mais restant tojours en tâche de fond. Avec un ennemi parfois clairement défini, d'autres fois non.

La cerise sur le gâteau étant les passages homouristiques réussis et les quelques zestes d'action présents qui dynamisent le tout. Car oui, l'action se passant majoritairement en coulisse, il n'y aura pas de scènes de bataille. Mais la tension saura être présente pour maintenir notre attention.

 

No time for jokeLà, c'est déjà mieux…

 

 

On pourrait donc croire au premier abord que cet anime va être une pure romance à l’eau de rose entre l’empereur et l’héroïne. Et certes, il y aura de la romance. Mais ce ne sera pas une romance avec moults et moults larmes ou une histoire d’amour impossible parce que leur statut est trop différent ou le destin qui va s’opposer à leur union.

 

Non, ici, l’héroïne a déjà ses propres ambitions et l’amour n’en fait pas tout simplement pas partie. Elle est là pour servir l’Empereur, pour le faire devenir un bon empereur. Et elle ne considère pas qu’elle pourra le faire en étant son épouse, elle a ses propres ambitions. En somme, elle a mieux à faire que de tomber amoureuse et accomplir cette amour. Elle a ses convictions et elle ne les lâche pas à cause de l'amour. 

 

C'est ce côté qui m'a séduit chez l'héroïne. Bon, d'un autre côté, il faut bien reconnaître qu'elle est un peu trop parfaite. Elle est atteinte de Marysuisme léger, ce qui peut parfois agacer. Ce défaut est un peu atténué par le fait qu'elle ne fait pas n'importe quoi, n'importe comment. Ce qui a pour effet de montrer une certaine dichotomie intéressante dans le personnage. En effet, bien qu'elle soit hargneuse et ne respecte aucune convention dans le domaine privé, l'héroïne se plie totalement aux conventions en public. En somme, elle reste à sa place et n'essaye pas d'y déroger (sauf cas de force majeure). Ces deux facettes de sa personnalité en font un personnage assez complet et pas monolithique.

 

De toute façon, si ce personnage ne vous plaît pas… Sachez que l'on est dans un anime harem inversé. Ce qui se traduit par : une héroïne et plein de bôôôôôôôôôôôôôôôs gosses. Et là, on a une galerie de personnages plutôt agréables.

 

Voyez plutôt, vous avez (oups, j'y ai mis aussi les filles, tant pis) : 

le rustre sensé, le génie excentrique, le superviseur "Ryôga Hibiki" ( en somme, qui n’a pas le sens de l’orientation), le gardien fidèle, le vieux barbu, le vieux fourbe, le vieux bourrin, le jeune génie, la servante dévouée, la beauté masquée, la beauté aguichante, l’assassin adouci, l’artiste fier, le sadique assumé, l’empereur hésitant, le versatile guerrier, la princesse guerrière, la kunoichi possédée, le barbare triste, l’enfant froid, le sadique gamin, le pleutre amoureux, l’amoureuse inflexible, la vieille hargneuse, l’enfant courageuse, le fonctionnaire efficace, le fonctionnaire egocentré, le fonctionnaire rancunier et nombre d’autres personnages…

 

 

Je voulais mettre une belle image avec pleins de gens, mais je n'entrouve pas et je n'ai pas le courage de faire une compil' de l'opening. Vous pouvez en découvrir par ici, mais ce n'est pas exhaustif et attention aux spoils…

 


Ça paraît beaucoup ? Sachez que l'anime fait 78 épisodes… Ce qui laisse largement de quoi développer tous les personnages pré-cités. De les faire partir, de les faire revenir, de les découvrir, de les aimer et de les détester. Certains sont vraiment réussis, d'autres moins, c'est vrai. Mais sachant que chaque personnage appartient à un clan plus ou moins intéressé par le pouvoir, que chaque clan a un statut particulier et est plus ou moins relaté à l'Empereur, tous les personnages se retrouvent avec un background solide qui explique sainement leurs motivations.

Découlant de ce fait, les "méchants" ne sont pas ratés, certains réussissant à pousser l'héroïne dans ses derniers retranchements, la forçant à accepter une autre réalité du monde que la sienne. De ce point de vue là, c'est du pur bonheur.

 

No time for joke 2YOU WANNA FIGHT  ME ? I WILL KILL YOU, BASTARD !

J'aime cette évolution :]

 

En conclusion, si les longs animes complets ne vous rebutent pas, que vous aimez les univers médiévaux et découvrir ces derniers petit à petit, que vous aimez les atmosphères de complot aussi bien que la tranche de vie, Saiunkoku Monogatari est fait pour vous. Certes, il ne fait pas aussi bien que les Douze Royaumes ou que Erin, Dompteuse de Bêtes, mais il s'en tire la tête haute. Et comme on a peu d'anime de ce genre, ce serait idiot de cracher dans la soupe (zut, j'ai encore zappé de m'acheter  le Chant des Rêves moi). Certes, il n'est pas parfait. L'animation, le graphisme et de chara-design sont agréables à l'oeil sans être transcendants, la deuxième saison abuse un peu sur les épisodes récapitulatifs… Le pire étant que la fin reste assez ouverte… Et pour avoir la suite… À part attendre que le manga qui est en train de sortir en Amérique avance, on peut se brosser. Je ne crois pas qu'il y ait des projets amateurs qui travaillent sur la traduction des light novels. Et si je ne me trompe pas, 12 des light novels ont été adaptés en anime. Et il y en a actuellement 18. QUAND MÊME ! Ceci dit la fin n'est pas désagréable. Mais disons que si on pouvait avoir la suite un jour, ce serait KEWL. Quoiqu'il en soit, Saiunkoku Monogatari est un anime tellement plaisant malgré ses imperfections, que si on me demandait de rempiler pour 39 nouvels épisodes, je le ferai sans hésiter.

 

 

Et soyons honnête, je ne comprendrais jamais comment ils font pour marcher sans marcher sur leurs habits et se gauffrer. Non mais sérieux quoi ! Quand ils marchent, soient on ne voit pas leurs pieds, soit ils sortent un petit peu et ils ne marchent pas sur le tissu. C'est magique.

 

piedBah non, pas d'accord. Comment tu fais pour pas te vautreeeeeeeerrrrrrrrrrrrrrrrr ????

Oui, il est en train de marcher là.


 

Et sinon, Katua en a parlé aussi.

 

 

Et l'info bonus de l'article :

 

Il va y avoir un reboot de la série Hunter X Hunter en anime, fait par MadHouse. Voilà le staff :


Program Producer: Nakatani Toshio ("Death Note", "Nana", "Kaiji")

Director: Kohjina Hiroshi (Rainbow - Nisha Rokubō no Shichinin, Neuro - Supernatural Detective) Series Composition: Maekawa Atsushi ("Prince of Tennis", "Bakugan" series)

Character Design: Yoshimatsu Takahiro ("Something Yoshimatsu" of Cyber Formula, Slayers) Scripts : Jun Maekawa (Dragon Ball Z, Fresh Precure!)


Ça peut être intéressant ça…

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24 juillet 2011 7 24 /07 /juillet /2011 19:51

Plop.

Je ne vais pas revenir sur l'EPITA, les impressions laissées ici et là, corroborent mes sentiments qui se résument à :

 

- un forum des ventes vides

- un espace fanzine maigrichon

- la dèche niveau invités

- de jolis cosplay

- plein d'activités plus ou moins intéressantes dont le fameux concours de VNs (et pour avoir une idée de à quoi ça ressemble)

 

En somme, je me suis contenté d'aller à la remise des prixs des Sama Awards (yeah, je suis arrivé 11ième, la place un peu con-con vu qu'on commençait le classement à partir du 10ième et merci aux bloggueurs classés et qui étaient absents à la remise des prixs, grâce à eux, j'ai pu avoir deux mangas qui sont moins pourris que je le pensais - ce qui va me faire commencer une nouvelle série ce qui m'ennuie vu que je commence à subir un méchant manque de place dans mon appartement…)  , de me balader, de voir les gens de la Brigade, de faire connaissance (si je me plante de site, Torog me corrigera j'espère ^^ ) et de papotter longtemps avec une certaine personne.

 

Et de faire le concours VN (plus d'infos ).

 

 

Je n'ai pas grand chose à dire sur l'orga et les outils utilisés. On pouvait avoir des réponses à nos questions rapidement, Ren'Py est un logiciel simple à prendre en main, what else ?

 

Ah si. L'EPITA n'a que des claviers QWERTY et pour ça, je les méprise, ça dénote d'un manque de goût total.

 

Bref. Revenons aux VNs.

 

Note : En cliquant sur les liens, vous pourrez télécharger les jeux et les lancer sous Windows via le .exe présent dans les fichiers. Il y a moyen de les lancer sous Mac et Linux vu que les sources sont présentes, mais je ne me suis pas encore poser la question du "Comment qu'on fait". Si quelqu'a la réponse en commmentaire, qu'il n'hésite pas à signifier la marche à suivre.

 

Le gagnant de ce concours a donc été "Love Plush".

Et il a bien mérité cette victoire. Alors qu'il démarre sur une base classique, il y a rapidement un excellent retournement de situation qui fait tout le sel de l'histoire et lui donne un coup de peps bien amusant. J'ai aussi particulièrement la réaction finale qui montre que l'héroïne a aussi un esprit aussi retors que le héros quelque part: En tout cas, il va être difficile de voir les attractions de la même façon.

 

Le second a été "Camomille" :

Bien construit, il se parcourt tranquillement. Presque trop tranquillement en fait. Ça manque d'un petit grain de folie. C'est trop calme pour moi.

 

Le troisième a été "DERP-ASSO" :

C'est le VN le plus complet. Plusieurs routes, musiques, dessins et j'en passe. Pas mal d'humour en fait. Son souci ? Ben, en fait, on a l'impression qu'il manque des trucs (oui, je sais, ce que je dis est un peu paradoxal). Ça se parcourt sans déplaisir, les personnages sont sympathiques, on sourit parfois, mais… Voilà quoi.

 

Le quatrième, c'est "Geekotaku" :

Oh, bah tiens, c'est moi, c'est magique !

Si vous voulez un truc barré sans queue ni tête, vous allez être servi. Mais que j'explique comment j'en suis arrivé à le faire. De base, avant même le début du concours, j'avais l'idée de la classique épreuve de courage que l'on trouve dans les mangas/animes, du genre, aller dans l'école la nuit en duo. Évidemment, l'idée était de faire une histoire d'amour qui évoluait au fur et à mesure que le couple avance dans l'école de l'EPITA. Et j'avais l'idée de mettre des épreuves liées aux mèmes d'internet pour dynamiser tout ça. Sauf qu'en fait, c'est la deuxième partie qui a tout envahi au final. Pourtant, j'étais déjà dans l'idée du concours quand le thème ("Otaku in love") est tombé. Sauf que dans ma tête, ça a fait "Georges Lucas In Love " aussi (vous ne connaissez pas ? Allez le voir ici, il vaut le coup ! ). Et du coup, j'ai un peu totalement zappé l'histoire proprement dite et j'ai empilé les délires. J'ai bien l'intention de le reprendre un jour pour en faire un truc propre, mais… Le problème du temps libre se pose toujours combiné à l'envie du moment. Enfin bref… En tout cas, je remercie les deux personnes qui m'ont filé un coup de main.

 

Le cinquième, c'est un sans-nom.

Bien troussé, informatif avec quelques blagues rigolotes, il se parcourt agréablement.

 

Et le dernier est "Esprit Dôjin".

Un autre en parlera mieux que moi.

 

 

 

Je ne vais pas revenir sur les VNs bonus, en tout cas, ça a été une bonne expérience pour moi. Il est probable que je recommencerai la chose, si ça se représente l'année prochaine.

 

Si les VNs vous intéressent, il y a cet article complet sur la réalisation de ce genre de jeu.

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14 juillet 2011 4 14 /07 /juillet /2011 23:16

Aujourd'hui, je vais parler de la JE. C'est assez magique de parler de quelque chose quand on n'y a pas mis les pieds cette année et dont le passage l'année précédente s'est résumé à un survol de deux heures. D'un autre côté, parlez de ce que je ne connais pas, c'est un peu une constante chez Ouam.

 

Mais vu que la seule frustration que j'en retire, c'est de ne pas avoir pu acheté ce foutu Dokkun (dont j'avais déjà fait part de mon intérêt l'année dernière), des coffrets comme Windy Tales ou Uwa_truc ou Flag (PUTAIN, c'est vrai que la série est ENFIN sortie ??? Une attente de 6 ans récompensés  ! (ou y'a que le film qui est sorti... Mauvaise blague) ) ou des mangas comme la Cité Saturne et certainement d'autres trucs. Bien sûr, il y a aussi le fait que c'est un peu dommage de ne pas avoir rencontré les gens que je croise de ci et de là sur internet.

 

Mais.

 

Reviendons au sujet.

 

J'ai quand même lurké les retours de la JE sur les blogs, et il y a quand même un truc qui m'a un peu titillé les cellules grises : les points de vue de personnes qui ont des regrets/remarques/whatever où le terme de "vieux con" est plus ou moins utilisé.

 

Exemple-type : ici, ici ou .

 

Un peu comme la vielle garde du fémininsme qui critique les jeunes filles d'aujourd'hui qui ne font plus d'efforts pour se défendre ( [HS] : je dois être en vague féministe en ce moment moi. J'ai taquiné des mechaphiles sur le sujet. Et pour peu, je dirais bien que Scully dans X-Files, a sans doute revalorisé le rôle de la femme scientifique dans les séries télé. Mais ne nous égarons pas trop. [/HS] ).

 

Une des critiques qui en ressort, c'est que les jeunes qui bouffent du manga aujourd'hui ont "tout" à portée de main et qu'ils ne font pas beaucoup d'effort, comparé à d'autres à une certaine époque, pour pousser leur recherche, se contentant de ce qu'on leur fournit. C'est un argument assez amusant dans le sens où il ressemble un peu à un serpent de mer du forum haruhi.fr. Que ce soit des mechaphiles qui reprochent aux "gens" de ne pas regarder du mecha ou des vieux de la vieille qui leur reproche de ne pas avoir de culture anime/manga/whatever ( non, parce qu'un jeunot comme Zettai qui fait ce genre de reproche, c'est juste rigolo ). 

 

Et j'ai quand même envie de mettre un bémol sur ce genre d'affirmation. Tout simplement à cause de la loi du nombre. Si avant, on était 10 à faire tourner des VHS ou poireauter dans des boutiques de manga pour discuter des séries avec des fidèles, il y avait sans doute 1000 personnes qui passaient juste acheter un truc et se foutant du reste. Maintenant, on multiplie ça par 100... On se retrouve avec 1000 personnes qui font faire des "trucs" perdus au milieu de 100 000. Elles sont donc un peu plus durs à trouver. Mais ça existe. Sauf qu'avec l'évolution des technologies, là où on va les trouver, ça va être sans doute plutôt dans les bonnes équipes de fansubs ou de scantrads (mais si, elles existent). Disons qu'on ne les trouve plus dans une boutique, mais au détour du net. Après tout, je sais que dans l'association haruhi, il y a des p'tits jeunes qui sont présents et qui en veulent. Donc, ça existe.

 

Concernant la professionnalisation des fanzines, bah... Entre le fait qu'il faut bien vivre un peu de sa passion et pouvoir faire ce qu'on aime, je ne vais guère m'attaquer à la chose. Le point positif que je vois, c'est qu'ils seront lucides sur le métier d'éditeur dans le futur. Qui sait, leur expérience leur permettra peut-être d'être les Ki-oon de demain ! Cela fait de toute façon de paire avec le côté supermarché géant qu'est la Japan Expo. On peut au moins se rappeler que cette dernière propose quand même pas mal de choses en plus de la vente pure et dure. Bon certes, ils ne sont toujours pas foutus de proposer une salle de conférence correcte, mais il y a quand même de quoi faire en dehors des achats. Il faut juste prendre le temps de les regarder.

 

Reste le point des cosplays et des tenues. Hmmm... En dehors du fait que la vague lolita qui frappe notre société depuis quelques années joue sûrement sur le phénomène, il faut quand même rappeler que la notion de femme-enfant est presque une institution au Japon. Donc pour une fois, ces jeunes, ils s'intéressent à un truc du Japon horq manga/animes non ?

 

....

 

Bon, OK, OK, mon argument est foireux. D'ailleurs, si on pouvait éviter de ramener toutes les tares du Japon en même temps que ses bons côtés, ce ne serait pas du luxe.

 

Mais il reste un point important : nous, les trentenaires ou qui approchent de la trentaine, et qui baignons dans le manga depuis 20 ans voire plus, sommes-nous en passe de devenir des vieux cons ? A critiquer ci et ça chez les djeunz' ?

Entre la nostalgie de l'époque et l'arrivée d'internet, la donne a quelque peu changé ces 20 dernières années. Et puis bon, je ne suis pas sûr que, même si on galérait à récupérer nos VHS, bouquins d'import, nos Angel censurés, on faisait preuve d'autant de curiosité qu'on le prétend. On matait des trucs pour ados et pas d'oeuvres très profondes. Et actuellement, si on lit du Tezuka ou autre maître du manga, je ne suis pas sûr qu'on les aurait lus à l'époque.

J'ai envie de dire qu'il faut aussi qu'on se remette à notre époque et qu'on voit notre comportement. Tout n'était pas rose. Et, niveau fringues, il n'y avait pas besoin d'être dans le domaine du manga pour faire hurler les "vieux". Sans compter que ce qui nous plaîsait à l'époque, pourrait nous apparaître comme complètement dispensable actuellement, comme certaines choses pour les jeunes d'aujourd'hui. Je veux dire : imaginez que vous ayez quinze ans et que vous allez pour la première fois à la JE avec votre groupe de fanzine ou votre cosplay. Vous en auriez réellement quelque chose à carrer que votre fanzine fasse trop "pro" ou que votre cosplay fasse trop court ? Dois-je vous rappeler toutes les critiques négatives qui ont plu sur les mangas/animes à l'époque et contre lesquelles vous avez lutté avec la mauvaise foi adolescente dont on fait tous preuve à cette époque ? Que l'on passait un peu pour des imbéciles ? Qu'en somme, vous faisiez des trucs peu recommandables ?

 

En somme, si vous faisiez actuellement la JE à quinze ans, vous seriez juste trop heureux d'être là, de voir des gens que vous connaissez principalement par internet, et de montrer ce que vous avez fait avec vos mains pendant le reste de l'année, comme quand vous étiez fier de pouvoir prêter la VHS de Ninja Scroll que vous aviez copié. Pour le reste...

 

On vieillit et nos attentes peuvent évoluer. Personnellement, plutôt que d'aller à la JE, j'ai passé le we en famille. Et j'imagine que nombreux sont ceux qui kiffaient aller à la JE avant et finalement, préfère rester chez soi maintenant.  Après tout, si j'étais fourbe, je dirais que l'on sait tous que la JE est un supermarché et que dans les supermarchés, on n'y va pas pour apprendre des choses. Bien que la JE fasse un peu d'efforts dans ce domaine, faut pas rêver.

 

Mais si je devais résumer ma pensée -en grossissant le trait- , ce serait :

"Il y a quinze ans, certains adultes nous traitait d'imbéciles qui ne font que lire des mangas. Maintenant, nous traitons d'imbéciles les jeunes qui ne font que lire du shôjo ou du shônen commercial. Ma foi, le manga a bien progressé non ?"

 

Tiens, ça faisait longtemps que je n'avais pas fait un article aussi peu construit... Et dont j'ai oublié le quart de ce que je voulais mettre.

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