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30 juin 2008 1 30 /06 /juin /2008 22:41
Alors, que je me dis que j'ai plusieurs trucs à écrire et que je sais pas quand placer mes articles dans les semaines à venir (yeah je suis devenu un adepte de l'utilisation de l'antidatage) et que je taquine du VLP ( va avoir droit à son article sous peu lui d'ailleurs ! ), je découvre ce soir que je suis accepté (en mode consultatif, faut quand même pas pousser mémé dans les orties !) sur blogchan !

Ô joie !  Je rejoins pour le moment ce monde élitiste du manga/anime/JV ! ^o^  (Jusqu'à ce que je meurs ou qu'ils trouvent mieux, cf StarShip Troopers). Oui enfin bon, c'est certes temporaire, faut que je pige comment mettre l'image en lien dans ma catégorie lien qui est vide, mais techniquement, ce doit être faisable ! )

Bref, pour les curieux qui sont arrivés sur ce blog via blogchan, voici son origine.
Yeah, rien à voir avec le sujet de blogchan à la base :] (quoique... Geek, copine, toussa...).
Et bien entendu, inutile de vous attendre à ce que je vous parle de trucs récents. Y'a suffisament de blogs qui le font bien mieux que moi ^^

Niveau anime, jeux vidéos, mangas, j'ai fait une douzaine d'articles sur le sujet, ce qui correspond grosso-modo à 1 article par semaine depuis sa création (c'est pas moi qui vais flooder blogchan :p ). Enfin dès que la redirection de blogchan sera faite directement sur la partie anime/JV/manga, ce qui éliminera la majorité de mes posts.

Que dire d'autre ?

Pour moi, blogchan, c'est comme une femme. Vous êtes toujours content de la retrouver à la maison car en quelques clics vous atteignez le bonheur. Vous jouez avec elle, tout comme vous pouvez jouer avec d'autres attributs féminins, vous repérez les blogs que vous suivez avec passion sans avoir à se taper 154 newsletter et vous pouvez découvrir d'autres blogs que vous aimerez (ou pas). Bref, blogchan, avec son petit frère animint, c'est le moyen le plus rapide pour faire le tour de la blogosphère anime et otaku de qualité. C'est comme avoir un chat sur les genoux qui ronronne gaiement, c'est juste du bonheur.

Pour les (rares) profanes qui traînent ici et qui ne comprennent rien à ce que je raconte, blogchan est un aggrégateur de blogs. Les bloggeurs s'y inscrivent et quand les auteurs postent, le post est signalé dans blogchan. Ca paraît compliqué, mais c'est simple, je vous rassure :)

Bref, et donc vi, je suis assez content d'y être, même si ce ne sera peut-être que temporaire :)

Voilà, voilà...

Le lien vers blogchan :


(Trop la loose Overblog, y'a pas moyen de coller une image dans les liens ! Ou alors, c'est hachement bien planqué ! Pareil pour la favicon, beuuuhhh...)
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7 juin 2008 6 07 /06 /juin /2008 10:10
Bon, j'ai un peu plus d'une heure pour pondre un article sur Planètes après ma nuit blanche légèrement alcoolisée.
Après, faut que je file au repas Mangaverse.

Je n'ai plus le manga sous la main mais cela ne va pas empêcher les divers comparatifs malgré l'état lamentable dans lequel je suis actuellement.

Commençons par le début : Planètes, de quoi ça parle ?

Nous sommes en 2075, et la conquête spatiale bat son plein (sur les pourtours de la terre tout au moins). Le souci, c'est qu'avec les trucs qu'on a balancé dans l'espace, ce dernier est légèrement pollué avec plein de débris. Et un clou qui file à 5km/s, ça peut largement couler une navette si ça touche au mauvais endroit (comme cela est montré en introduction). C'est pourquoi il y a la mise en place des éboueurs de l'espace, chargés de récupérer les objets qui traînent. On va donc suivre une équipe de ramasseur de détritus au jour le jour. Contrairement à ce que l'on pourrait penser, ce ne sont pas de simples tranches car l'évolution psychologique des personnages au fil du temps est très poussé, surtout en ce qui concerne le héros. Leur évolution est très marquée et c'est agréable à suivre. On les sent vraiment humain. Même parfois sur des épisodes qui ne font pas avancer l'histoire (dans ce cas, je pense particulièrement à l'épisode de la cigarette, absolument mythique et inquiétant vis-à-vis du plaisir et du manque que l'on peut tirer de ce produit).

Gloablement, les trois premiers DVDs suivant bien le manga. La seule nuance, c'est que pour étoffer l'histoire (à la base, il n'y a que 4 mangas, alors qu'il y a 26 épisodes), toute une galerie de personnage secondaire ont été introduit. On pourrait se dire qu'ils ne vont être que des faire-valoirs inutiles qui vont rallonger l'histoire, mais ce n'est pas le cas. Ils sont parfaitement intégrés au déroulement de l'aventure. Toutefois, leur présence fait que l'histoire va sensiblement changé sur certaines thématiques. Dans le manga, le syndrôme de Kessler est bien plus exploité, tandis que dans l'anime, il est juste effleuré même s'il est encore présent. D'un autre côté, l'anime joue bien plus sur la politique que le manga. Là, où le livre se contente d'une oeuvre plus intimiste, l'anime fait plus "gros". Même si certaines idées s'y retrouvent ( grosso-modo, y'a des terroristes qui s'attaquent aux vaisseaux spatiaux pour protester contre la conquête de l'espace à cause du fait que ça engloutit plein d'argent alors qu'il y a le quart de la planète qui meurt de faim. )

La chose passionnante dans le manga, c'est l'évolution du héros. On voit ce dernier sombrer des dépressions, reprendre du poil de la bête, mais tout est lié au fait qu'il soit cosmonaute. On sent que l'auteur s'est appliqué à chercher tous les détails sur la vie d'un cosmonaute, ses doutes, ses soucis. La chose est bien rendu dans l'anime mais beaucoup moins marquante, malheureusement. Le chat mort qui marquait dans le livre est absent dans l'anime (à part un clin d'oeil mais dans une phase qui n'a rien à voir). La divergence entre anime et papier est frappante dans la deuxième partie de l'anime et certaines scènes du manga particulièrement bien menées du manga disparaissent purement et simplement. J'ai été assez déçu du traitement réservé à l'évolution du groupe de terroriste entre autres. Mais cela ne grève en rien les qualités de l'anime. L'animation est nickel, le scénario agréable (avec beaucoup plus d'humour que le papier... On peut détester, à voir suivant les affinités) et l'histoire se déroule comme du papier à musique. Il y a peu de chose à reprocher à l'ensemble, aussi bien sur papier que sur la télé, Planètes reste une oeuvre de SF majeure qui anticipe bien les problématiques (ben vi, si nos politiques savaient faire des trucs à long terme, ça se saurait... ) futures sur la conquête spatiale, l'ivresse d'être cosmonaute, la "folie" des hommes prêt à relever tous les défis... Mon seul gros bémol sur l'anime, c'est que le voyage vers Jupiter n'est pas raconté alors que c'est une étape charnière dans le manga. La fin du manga reste mieux fichue que celle de l'anime à mes yeux, même si cette dernière n'a pas de quoi avoir honte.

Ceux qui ont aimé le manga peuvent acheter l'anime les yeux fermés, il est à la hauteur du manga (même si ma préférence va à ce premier). Comme l'histoire diverge au fur et à mesure des épisodes et que les personnages secondaires sont nombreux, l'impression de copier/coller reste assez faible, même si la trame principale est la même.

Que pourrais-je dire d'autre ? Planètes est un manga à lire et/ou à voir si on aime la SF. Tout est parfaitement bien rendu, mené efficacement et magnifiquement.

Je décris finalement peu de choses sur les personnges et l'histoire, mais je préfère vous laisser découvrir par vous-même :)

Je persiste donc et je le redis : Planètes est à lire ou à voir !

Et j'en profite pour renvoyer vers mangaverse où morgan a pondu une belle chronique sur le manga.

Bon, c'est pas le tout, j'ai le repas mangaverse qui m'attend moi ^^ (même si finalement, j'ai rempli cet article bien plus vite que prévu... Ptêt trop court... Tant pis ! o/
A chaque fois, j'oublie 80% de ce que je veux dire mais au moins j'évite les répétitions comme ça ^^
L'esprit de l'escalier me frappera sans doute dans la journée ^^ )
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4 juin 2008 3 04 /06 /juin /2008 22:50
Après de petites conventions faites par-ci et par-là à Rennes, il était temps de passer à plus gros. Donc ce fut l'EPITA, dont j'en avais entendu déjà beaucoup de bien. Et puis, je n'allais pas être lâché dans l'arène sans support, vu que les bloggeurs de blogchan étaient aussih là, ainsi que des haruhiistes, yukiistes, kyonistes, konataistes, kyonkoistes et autres itsukiistes et mikuruistes de haruhi.fr .

Bref, le vendredi soir, après une courte hésitation (moto ou rer), j'ai préparé mon ch"tit sac, enfourché ma magnifique, rutilante de crasse, moto adorée qui me permet de dormir hachement plus le matin avant d'aller au boulot et goooooooo !!!!!

La route se déroule à toute vitesse jusqu'à ce que je me perde (Hein, je suis à Villejuif ? Mais y'avait marqué Kremlin-Bicêtre ! L'es où cette foutue école ! ). Solution adaptée : on roule tranquillou en visitant et en allant  dans la bonne direction supposée. Technique habituelle qui porte toujours ses fruits. Hop, on se gare, on va l'accueil (ouaiiiiiiiis pas de queue pour la prévente !! o/ ). Hop, j'ai mes quatre brassards pour le we (extrènement pratique vu que ça permet de sortir de la convention n'importe quand et y revenir n'importe quand. Excellente idée même s'il semble que des fourbes se sont amusés à les copier le dernier jour vu que les vigiles surveillaient la partie codée du bracelet).

On rentre avec ses jouets offerts (un DVD du "Lycée des Abrutis" pour moi, ça a l'air grave débile, je sens que je vais aimer). On farfouille à droite et à gauche, on repère les salles, on apprend que les boîtes d'édition et autres vendeurs de goodies et de fanzines n'ouvrent que le lendemain, bref tout baigne. Mais il est temps de trouver des compagnons de route, car c'est quand même plus amusant. Et que vois-je pendouiller dans l'amphi ? Une queue de raton-laveur ! C'est un signe certain. Hop, on échange quelques mots vite fait, car le raton est occupé vu que la conférence avec Murata et Niimura va commencer. En retard. Ce qui fait que j'ai bien fait d'arriver en retard vu que rien n'avait commencé quand je suis arrivé ^^
Je profite du temps de latence pour aller attacher mon casque à la moto, passque ça va être über galère de se le traîner dans les pattes pendant plein d'heure. Je reviens, me retrouve assis au milieu de plein de gens que j'apprends à repérer (plus ou moins bien.... Moi, et les noms... >_> ) dont un que je connaissais déjà.
La conférence fut sympathique même si 90% des questions n'avaient rien à voir avec le sujet et tournaient quasi-exclusivement autour de la 3D.
Après la soirée a continué tranquillement entre karaoké (horrible en fin de soirée d'ailleurs, car le réflexe, c'est : bon j'en attends encore une de potable et je rentre me pieuter... Et puis j'attends la suivante... Et la suivante...), jeux par-ci et par-là. Peu de monde mais c'est particulièrement agréable justement. Il est facile de discuter avec le staff et autres personnes, du bonheur en barre donc.


On rentre, dodotage et on se repointe le lendemain midi. J'ai théoriquement raté plein de trucs le matin mais bon. On rencontre encore plus de gens dont Axel, grand maître des meidos et initiateur premier de haruhi.fr . La journée continue entre répétition de choré pour la déesse et plein d'autres choses dont je ne me souviens plus (note pour plus tard, écrire ses impressions le soir même, c'est plus mieux). En tout cas, au final, on se retrouve à 31 dans un restau jap' ! (heureusement qu'on avait réservé pour 26 ^^" ).  On repart à l'EPITA et maintenant, c'est le cosplay de nuit ! Bien sympa d'ailleurs, avec la deuxième choré d'Haruhi sur scène ! Ne connaissant pas la version longue, je me suis donc tenu derrière la caméra pour le meilleur ou pour le pire. Au moins, j'ai pu faire une choré Haruhi à l'arrach' avec d'autres Haruhiistes en salle de projection devant le générique de la série dont le premier épisode a été diffusé pour la première fois dans nos vertes contrées. J'ai été trèèèèèèèèèèèèès content que les gens semblaient bien appréciés ce premier épisode ! ^___________________^
J'ai fait un tour sur les stands des éditeurs et j'ai résisté à la fièvre acheteuse me réservant pour le lendemain. 
Pour occuper entre les répétitions de choré et autres zieutages d'animes/cosplay.autres, j'ai filé faire un tournoi de Bomberman (à 10 !!!!). Je me suis fait massacré... Honte sur moi Y_Y
J'ai vraiment perdu la main. Je n'ai même pas gagné UNE coupe ! La honte !
Tiens, j'allais oublier, j'en ai profité pour faire mon premier cosplay. bon soyons hônnete, plus simple comme cosplay, tu meurs, vu que c'est la tenue de lycéen dans Haruhi. Donc une chemise blanche, une cravate rouge, un pantalon noir et voilàààààààà ! :]

Après tout ça (vi, il ne semble pas y avoir beaucoup de chose mais en fait, j'ai fait plein de trucs hein ! ), redodotage et repointage vers midi (ch'suis pas du matin moi...).

Le groupe haruhiste & cblog chan est devant l'entrée sous la bâche de la déesse, tout est normal. Les gens mangent en regardant le cosplay groupe. Le soleil pointe son nez et me fout des coups de soleil. Mais j'ai autre chose en tête à ce moment... Ma revanche à Bomberman ! Je retourne au tournoi, le coeur plein de fongue !
Bilan : Je gagne une coupe >_>
J'ai honte. Dire qu'avant je gagnais 5 coupes quand les autres en gagnaient 0 et que j'avais gagné une belle statuette Necrid à l'époque... Bouhouhouhou... C'est la faute de mon perso, j'avais pas mon petit bomberman noir mais une princesse, ça m'a tout perturbé... Excuse fallacieuse certes.
Bre, l'après-midi s'est déroulé calmement (quioque la foule était plus dense ce qui m'a un peu rebuté) et j'ai été faire mes achats. 115 euros de perdus et un résultat mitigé... J'ai donc récupéré les coffrets de Planètes, le coffret de Teknolyze et le DVD de Blues Submarine 6.
Mais... Plus de figurine de Haruhi !!!!! (de toutes façons, ils avaient même pas celles que je voulais... Mais zut quoi !), pas de figurine Revoltech de Yotsuba non plus Y_Y (et y'avait même plus la simple figurine), pas de coffret collector de Lain (ou alors, il était bien caché) et pas de Paranoïa Agent non plus... Bref, une semi-victoire :(
A la Japan Expo, je filerai directement le samedi matin aux stands pour y récupérer ce genre de bien. Tant pis, si je dois tout porter tout le temps après.
Je suis parti après avoir trouvé l'écureuil à cape rouge de legacyofsuikoden, quand même bien usé par ce we.

Donc le bilan final :
* points négatifs :
- Euh... C'est quoi ces mecs bourrés au milieu de la rue ? O_o
- Y'a des cosplays... Ils font mal aux yeux quoi ! Quoique globalement, la majorité était plus que convenable.
- Mes ratages d'achat ;_;
- la quasi-totale absence des éditeurs papiers. Il devait n'y avoir que Kioon sur place.
* points positifs :
- des loli-goths lesbiennes adeptes de triolisme qui font des cochoncetés dans la rue ? :o
- on est vraiment gâté pour avoir d'aussi charmantes cosplayeuses pour haruhi
- plein de fous-rires
- une ambiance sympathique et conviviale sur tout la convention
- avoir vu plein de gens dont je ne connaissais que les pseudos (remarque, je ne connais toujours que leurs pseudos mais aussi leurs têtes maintenant ! )

J'avoue, j'ai particulièrement aimé cette convention. Le temps a été très correct malgré quelques gouttes le dernier jour (mais seul moment où il y a eu du soleil aussi), ce qui nous a évité plein de coups de soleil. L'organisation est correct avec le retard habituel (genre une heure ou deux pour chaque truc). Il y a de quoi faire si on a le courage d'aller les faire :D (ok, c'est pas mon domaine ça :p ). On peut déambuler facilement dans toutes les pièces les 90% du temps, il y a du monde (principalement le dimanche) mais pas trop, ce n'est pas "lourd".

C'est une convention suffisament grosse pour que l'on puisse s'occuper tout le temps, tout en ayant en même temps un côté bon enfant. En tout cas, je resigne pour l'année prochaine sans regrets. Le rapport qualité/prix est excellent ^^

Maintenant, la prochaine étape, c'est la Japan Expo. Prix abusifs, bourré de monde, ça me donnerait envie de fuir... :/
Mais bon, il faut répandre la parole de la déesse (ou plutôt Kaze peut profiter de notre bonne volonté pour s'offrir de la promo gratos.... Mais bon... C'est la déesse quoi !). Et puis je pourrai y rencontrer d'autres gens que je croise sur les forums ! Et puis Dybex sera là, donc je pourrai m'acheter les DVDs manquants ! Et pis je trouverai ptêt les figurines que je veux ! Bref... C'est cher, mais ça va ptêt valoir le coup. Mais je maintiens que c'est abusé ce prix. Enfin, je verrai bien sur place si oui ou non c'est abusé...



J'updaterai ptêt mon post si je me souviens de choses intéressantes par-ci et par-là. En tout cas, je persiste et signe:
l'EPITA, ça roxxe ! ^o^

Pour les photos ou autres, je vous renvoie vers le post d'Axel bien plus fourni que le mien.
En attendant le big compte-rendu vidéo du raton-laveur (faut pas être humain pour filmer autant. Ah, suis-je bête, c'est un raton-laveur :] ).


EDIT : Ah si, les oreilles de lapin sont vraiment trop petites ! il en faut des plus grandes pour la JE !
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27 mai 2008 2 27 /05 /mai /2008 23:00
FSN, c'est du lourd. Belle animation, chara design au-dessus de la moyenne (sauf un cas) la preuve étant la rapidité avec laquelle les filles se sont retrouvées violentées/tentaculisées/baisées/sodomisées/autres (rayez les mentions inutiles) dans les doujins (la meilleure des preuves pour calculer la réputation/réussite d'une série et la *qualité* des filles), plein d'action, une histoire (presque) potable. Bref, une série qui a tout pour plaîre et a fait des ravages chez les jeunots de l'anime (qui ne sont pas forcément des kikoolol, ne soyons pas vaches :p ) et parmi des vieux routards qui l'ont regardée plaisament. Sauf quelques rares râleurs. Dont moi. Forcément.

Bon, comme School Days, c'est tiré d'un jeu plus ou moins hentaï. Ou le jeu a été fait après. Ch'sais plus. Pas grave, y'a eu un autre jeu sans H dedans. Donc pas une once de H ni de culottes dans cet anime. Pas forcément un mal d'ailleurs.
Bon, je reconnais, je l'ai vu il y a maintenant longtemps et le téléchargement (CAY LE MAL, n'oublions pas de le rappeler), avait été lent douleureux, m'amenant jusqu'à 10 heures du matin pour avoir la fin (ce qui faisait que je me levais toutes les heures pour surveiller mon PC cardiaque et que j'espérais avoir cette foutue fin). Mais bon, passons....
Car ce n'est pas ça le gros problème de FSN à mes yeux. Mon problème, c'est ce cancrelat de héros (vous allez finir par croire que je déteste les héros passqu'ils sont entourés de zolies filles... Même pas vrai d'abord ! :p ).

C'est un noob. Le pur noob. Le genre de type qui court dans les champs naïvement, ignorant qu'un vil sniper -moi-, le regarde courir dans le viseur de son arme avec un sourire sardonique qui se retrousse le long de ses lèvres tandis qu'un plaisir mesquin et fourbe lui parcourt l'échine. Discrètement, la balle haute-vélocité quitte la gueule du canon, parcourt la distance en un rien de temps et rentre dans la tempe de ce boulet de Shirou, aka le héros... Et alors, qu'il se roule sur le sol en proie à la douleur -non, il n'est pas mort sur le coup, ce serait trop gentil...- une deuxième balle, explosive celle-là, il faut varier les plaisirs, lui rentre dans les parties et les envoie à une dizaine de mètres du col en un petit tas de chair sanguinolent qui se décompose lentement durant le vol plané. Et là, goguenard, j'approche narcoisement de ma proie et je sors un petit beretta, ou alors un uzi, ou le bon vieux Python de Ryô Saeba, ou les trois mêmes, et je lui livre une belle rafale dans la bouche jusqu'à ce que la gorge et ses vertèbres cédent, et que le tâte roule sur le sol... Un petit coup de pied au loin pour la forme et.... Râh, ça fait du bien :)

Bien reprenons. Oui, je déteste le héros. Pour trois raisons:
1 - Il a une seule gueule (délit de faciès, j'assume parfaitement !)
2 - C'est le genre de type qui se ferait abattre en premier dans une guerre à vouloir protéger tout le monde sans se battre
3 - C'est rien qu'un sale machiste.

Hein ? Il évolue ? M'en tape, c'est un looser. C'est tout.
Bon reprenons l'histoire. Ca va spoiler au fait, je préviens. Donc une guerre dont le but est d'obtenir le St Graal, 7 magiciens protégés par 7 servants qui sont des guerriers morts au combat mais qui oublient leur passé en se faisant appeler par les magiciens (les servants sont des trucs dugenre Hercule, de gros bills quoi). Shirou hérite du plus puissant, Saber, gente chevalière. Alors qu'il ne savait rien mais passons, le type qui se retrouve embrigadé dans une guerre sans rien connaître à la base, c'est la base de l'héroïc-fantasy et des mangas un peu fantastiques par extension (vont pas non plus faire trop d'innovation sur le scénario, faut pas pousser mémé dans les orties non plus, non mais oh ! ).

Donc plein de jolis bastons se succèdent. C'est sympa, assez bien rythmée, ça baigne. Puis subitement, après la mort d'Archer qui a trop la méga-classe (et qui est en fait Shirou quand il sera vieux... Non, ça peut pas.... C'est un mythe... Ils se sont trompés...), la série vire... A un truc de harem Y_Y
Y'en a pour tous les goûts... L'autiste, la tsundere (quand on pense que les japs ont fait un café sur ce thème, ça fait peur), la mineure de 10 ans pour Pedobear, la cousine qui est amoureuse du héros depuis tout petit, bref, elles le cachent mais toutes aiment le héros. Là, ça commence à sentir le souffre. Surtout quand on n'aime pas le héros. Même celui de School Days a plus de d'intérêt à mes yeux. Non, parce que Shirou, c'est le genre de type à dire :
"Non, ne va pas te battre, le combat, c'est mal, il ne faut pas se battre !"
Bon ça encore, ça passe.
Mais CA :
"Tu es une femme, je ne peux pas te laisser te battre !"

Cumuler au fait, que lui est une tarlouze finito au combat qui se fait rétamer 5s chrono alors que Saber poutre allègrement tout. Bref, il ne sert strictement à rien (ou juste à la toute fin).
Après la logique du : je t'aime donc c'est moi qui vais se sacrifier pas toi, c'est dela MERDEUH ! Et un grand merci à Tsukasa Hôjo d'avoir cassé le mythe de l'amour du sacrifice à la fin de City Hunter. Ca paraît bô sur le papier, mais c'est très égoïste comme attitude. Mais je m'égare là, c'est pô le sujet.
Donc, le soufre a commencé à chauffer.
Mais la tare innommable que je ne puis pardonner à FSN, c'est ce qu'ils ont fait de Saber. Car Saber en fait, est Sir Arthur le rois des bretons de tout poils. Ma foi, j'avais trouvé l'idée plutôt bonne de mettre Arthur en fille. C'était original et sympathique.
Mais en faire, une simple cruche dans un harem, RAAAAAAAAAAHHHHHHHHHH !!!!!!!!!!!!!!!
Bonne épouse et tout le tralala, rââââââââhhhhhhhhhhhhhhh !!!!!!! Non quoi ! Vous auriez pu mettre un peu d'originalité !

Punaise, si je mettais Miyamoto Musashi en Hard Gay, je ne suis pas sûr que les japs le prennent bien. Quoique... Mais m***** quoi, z'aurait pu en faire quelque chose d'un peu mieux qu'une ménagère... GRRRR !!!!!!
Et ça + Shirou, le soufre explose.

Voilà, je hais donc FSN. Manquait pas grand chose pour que je l'apprécie pourtant. Mais non. Pas moyen. Je le reregarderai ptêt un jour, voir si l'impression que j'ai eu il y a quelques années était bonne ou fausse. Ou pas.

Fallait bien que quelqu'un descende cette série de totues façons. Après, elle est joliment faite, je le reconnais, mais non quoi... :/

Et puis Shirou, il est roux et donc est-ce qu'il ch.. roux ? (ok, c'est ultimement pourri, je retourne dans l'infini et l'au-delà ! o/ )
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20 mai 2008 2 20 /05 /mai /2008 21:21
Comme je suis chaud là (non, en fait ça caille grave sa môman chez moi là, obligé de mettre un pull... Mais c'est quoi ce printemps de débile !! Mais bon... Mes petits doigts sont chauds et aptes à écrire de zolis textes... Ou des textes laids... Je laisse le lecteur intelligent, stupide, profane, maître, zoophiles, démonophiles, autres,  choisir), je me suis dit que j'allais faire un résumé/critique inutile et dispensable de School Days, comme ça à l'arrach'. Ce qui fait qu'elle est forcément à lire. :]
Donc c'est empli de spoilers pas bôôôô !
Et sans screens, car la série a déjà migré depuis de longs mois dans les gouffres lointains de ma corbeille. Pas qu'elle soit nulle (en fait si), mais bon, ça vaut pas spécialement le coup de la revoir une fois qu'on a vu la fin (à moins d'être un type qui s'extasie sur les quelques (rares) culottes qui passent).

Bref, pourquoi cette série... Faut dire qu'elle a provoqué un bordel sur le net à cause d'une scène qui... Naon, commençons par le début. Déjà, vu que j'ai zappé les noms, ça va raccourcir la chose, mais...

Bref...

Les personnages.... Ca donne à peu près ceci :

- Bonjour, moi je m'appelle K. J'ai de gros seins et du coup, je suis complexé passque j'ai peur que les garçons ne m'approchent qu'à cause d'eux. Du coup, j'ai l'air souvent triste... :'(
Mais en fait, je suis amoureuse de M.

- Yup. Moi, c'est M (non, pas les multiples M de James Bond enfin ! Vous suivez ou pas ?). Je suis le (looser de) héros. Je n'ai franchement rien pour moi. Je ne suis pas drôle, j'ai un chara design passe-partout (c'est sûr qu'à côté de Viral  qui participe au tournoi de vilénie,  tu fais extrènement tiep), et rien. Sans moi, le monde se porterait sûrement mieux. Sauf que je suis amoureux de K.

- Hi ! Moi, c'est S ! Je suis super-active ! Et M, l'es vraiment tout mou à côté ! C'est une honte ! Moi, je suis son ami d'enfance, alors forcément faut que je l'aide à sortir avec K. Passque ze veux qu'il soit content moâ !!!! Alors, je lui apprends des trucs ! Comment embrasser des filles, comment les peloter et toussa quoi ! Bon, c'est vrai, c'est pas si innocent car quand même, je dois bien être amoureuse de lui hein !

Plus tard... M sort avec K suite aux (magnifiques...) cours de psychologie de S. accumulés de quelques exos pratiques. Pas de bol... K. reste super frigide quand même.

M : Maieuh ! Veux me taper K moâ !
K : Je fais des efforts pour être libérée, mais c'est dur pour moi :'(
M : Trop frigide.... Alors que S avec ses cours particuliers... S, couchons ensemble ! Après le pelotage, faut aller jusqu'au bout !
S (en train de connecter ses neurones) : Je peux pas moi, je t'aime, je peux pas faire ça comme ça !
M : C'est pas grave, moi z'aussi, je t'aime !
S : C'est vrai ? Kyaaaaaaaaahhhhhhhhhhhh !!!!!! Allons coucher ensemble alors !
K : Maieuh et moi ? :'(
X : Je suis l'ami de M. Moi, je vais te baiser, t'es trop bonne K.
K : Hein ? Mais ze veux pas moi ! :'(
X : Trop tard.

Bref, et c'est là que l'anime vire très bizarrement (quoique, déjà avant...) comparé à la moyenne du genre de comédie sentimentale.

M : Là, toutes les filles veulent coucher avec moi maintenant. Sans raisons (ou si : je t'aime depuis que je suis toute petite, puisque les autres couchent avec lui, ce doit être un bon coup, etc...).Moi, j'en profite, et je baise comme un lapin dans tous les recoins de l'école.
S : Snif, il m'aime pas ! je vais devenir folle !(effectivement, il paraîtrait que son état mental est instable)
K : Et moi tu m'aimes ? :'(
M : Non. Si, si tu couches avec moi.
K : Mais...
M : Trop tard, je vais coucher avec une autre... :
K : :'(

Bref, là, ça devient un peu nainwak. Au moins ça change... Bon, il faut remettre les choses dans leur contexte aussi. School days est à la base un jeu de simulation amoureuse avec quelques scènes H. Bref... Mais le jeu a marqué par ses fins. En effet, certaines d'entre elles, sont particulièrement violentes et glauques et dures.
En gros, si le héros se comporte comme un connard, il le paye cher. Et c'est vers quoi taper l'anime. Donc tout le monde se demandait quel allait être la fin. Et le jour de l'ultime épisode, alors que tous les fans attendaient avidemment le dernier épisode après un épisode 11 assez sombre, fans avec des questions d'un niveau spirituel très élevé (Qui va mourir ? Va-t-il y avoir un mort ? On prend les paris ? Comment il va mourir ?)

NICE BOAT !!!!!!!!!

C'est ce qui a été diffusé à la place de l'épisode 12. J'imagine la folie et la furie des fans à cet instant précis. En fait que s'est-il passé ? Une adolescente a découpé son père à la hache dans la journée. Vi, à la hache. Je suis même pas sûr que dans Higurashi (lien avec des spoilers sans doute), ils l'utilisent (d'ailleurs faudrait que je me décide à mater cette série un jour, foutrailles ! Mais trop à faire... :/ ).
Bref, la chaîne a préféré reporter la diffusion de l'épisode. Mais ce qui a confirmé qu'il était violent. Et donc, ça donne quoi au final. Soit vous pouvez allez zieuter sur youtube via les liens précédents et en cherchant l'épisode 12, soit :

S : M, je suis enceinte !
M : M'en fous, va te faire voir !
S : Maieuh, je t'aime !
M : M'en fous !
S prend le couteau de boucher... Kyaaaaaaaaaahhhhhhh !!!!!! *splortch* *splortch*
M meurt dans d'atroces souffrances. Les défenseurs de la morale hurlent de joie, d'autres disent qu'il en a bien  profité avant le salaud.

Pendant ce temps, K : Hinhinhinhinhin...

K retrouve S sur le toit de l'école...

K : Hinhinhinhin
S : Qu'est-ce que tu veux ?
K : Tu as tué M, hinhinhin
S : Pas vrai !
K : Si, regarde dans le sac.

S regarde dans le sac : Kyyyyyyyyyaaaaaaaaahhhhhh !!!!!!!!!
K : Hinhinhin....
S sort son couteau de boucher. K le pique.
K : Vengeance ! hinhinhin !
*splortch* splortch*
Bon, je passe les détails...

La fin ?

K part en croisière avec la tête de M dans les bras et elle est heureuse, personne ne les séparera et tout ça dans un beau soleil ! Elle n'est pas belle la vie ? ;)

Voilà, vous avez tout l'intérêt de l'anime. Bon, le reste, y'a pas de quoi se taper 12 épisodes à moins de vouloir éteeeeeeeendre la longue dégénérescence des persos. J'ai dû grosso-modo regarder la moitié des épisodes et une partie en accéléré. 6 épisodes, ça aurait été parfait. Que dire d'autre sinon ? La folie qui gangrène les personnages au fur et à mesure est bien rendu (arg, les yeux et tout le reste de K. !!! ), au moins, on évite un peu les greluches niaiseuses, car pour une fois, elles se rebellent (oui bon, ça reste de sales greluches tout le temps auparavant quand même...). Mais bon, ça traîne trop... Dommage car l'idée était sympa de prendre les choses à contre-courant pour ce genre d'anime. Y'aurait eu quelques choses à changer et on aurait pu avoir un anime génial en 6 épisodes (avec moins de sang et plus de folie glauque). Tant pis. Une autre fois sans doute.

J'ai donc pas perdu grand chose de ne pas tout regarder, je pense. Boah, j'aimerai bien réussir à le faire en entier mais bon... Pas le temps, pas le courage... Probable qu'il arrive la même chose avec Welcome to NHK !
On verra si j'en parlerais...

Par contre Fate Stay Night...
*sort un couteau de boucher *

Hinhinhinhin... Gnihihihihihihi !!!!!


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9 mai 2008 5 09 /05 /mai /2008 16:51

Rien qu'au titre, je vois déjà déjà quelques lecteurs effarés qui s'enfuient dans le lointain.... Meuh non, revenez, faut pas avoir peur comme ça ! Bon d'accord, il suffit de peu pour que je parte en live et sorte des grosses théories foireuses. Un peu comme je l'ai fait pour Haruhi. Me suffit pas de grand chose. De mon côté synchrétique comme me l'a fait remarquer un tas de lettres ^^

Pour cette théorie, c'est parti d'une simple réflexion d'un écureuil à cape rouge sur le forum de Suikoden, qui, en substance, disait ceci : "Shiryû, c'est rien qu'un exhibitionniste". Il ne m'en fallu pas plus, pour étudier, revoir et corriger certains éléments des Chevaliers du Zodiaque pour détourner le tout vers une généralisation de la sexualité des Chevaliers. Comment ça, je suis pervers et bizarre ? Meuh non, meuh non, c'est juste une impression.

Bref reprenons. Tout d'abord, je précise, je ne me cantonnerai qu'aux chevaliers de bronze et au chevaliers d'or, je reconnais que les parties d'Asgard et de Poseïdon sont bien trop loin pour moi. Alors que les chevaliers d'or, j'ai pu revoir plein de baston sur la chaîne Mangas (avant qu'orange décide que j'en avais trop profité gratuitement et qu'il devait me la sucrer ;_; )

Commençons donc par le chevalier qui a déclenché, la théorie, ce bon vieux Shiryû, Chevalier du Dragon (allez si vous vous ne souvenez plus qui est qui). En effet, sa paritcularité de base, c'est de vouloir retirer son armure. Systématiquement. Avec toujours une bonne raison (elle sert à rien, autant se battre sans elle). Mais bon, ça ne suffit pas à en faire un exhibitionniste. Mais là, apparaît le détail qui tue. Quand il enlève son armure... Il perd systématiquement son T-Shirt ! Mais pourquoi perd-il systématiquement son T-Shirt ? Pour montrer son tatouage dans son dos ? Mouais, ça suffit pas, il a les cheveux tellement longs que son tatouage, il le cachetout le temps derrière. Il est peut-être atteint du syndrôme de Ken le Survivant, grand spécialiste en perte de T-Shirt aussi.  Mais soyons réaliste... S'il aime tant "perdre" son T-Shirt, ce n'est que pour raison, une et unique, ce n'est rien qu'un exhibitionniste qui aime bien montrer ses muscles ! °o° Et ainsi, on peut donc en déduire que la base de la sexualité de Shiryû  est l'exhibitionnisme, ce qui permet de le rendre plus fort en augmentant son cosmos.

Hein ? Quel rapport entre la sexualité de Shiryû et l'augmentation de son cosmos s'étonne le lecteur futé, aux yeux d'épervier et à la protestation facile....

Et là, je me rends compte que je n'ai même pas défini ce qui est le socle de ma théorie qui peut se résumer en une magnifique relation d'égalité : cosmo-énergie = désir sexuel.
Ouip, rien que ça. Et ça définit le tout. La désir sexuel de Shiryû se puisant dans l'exhibitionnisme, celui-ci augmente forcément son désir sexuel en étant à moitié à poil et de facto, sa cosmo-énergie et donc sa puissance. CQFD.

Je devine le lecteur dubitatif à la lecture de ses lignes. Alors soit, je m'en vais vous convaincre avec les autres chevaliers. Tiens, prenons le plus simple à définir, Seiya aka le chevalier de Pégase. On connaît la routine de ses combats. Il se fait poutrer et ramasse ses dents, il sombre dans le défaitisme et hop, la zolie princesse Saori apparaît et PAF, v'là t'y pas que son cosmos atteint des sommets et qu'il bat tout le monde ! Faut être hônnete. Il veut se la taper, c'est tout. Et même, parmi les chevaliers, c'est lui qui veut se la taper plus que tous. Normal que son désir sexuel explose quand elle se présente devant lui. Et par ricochet, son cosmos. Bref, Pégase veut faire des choses salaces avec Saori et pour ça, il doit tuer tout ceux qui les embête. Et par rapport aux (autres types de)sexualités qui vont suivre, Saori et Pégase, c'est l'apologie de l'hétérosexualité classique (et ce n'est parce que ce sont les personnages principaux que cela met une primauté de l'hétérosexualité sur toutes les autres sexualités, il y a suffisament d'éléments pour voir que toutes les sexualités sont soutenues).

Passons à Hyôga, chevalier du cygne maintenant. Lui, c'est assez simple, sa cosmo-énergie brûle quand il pense à sa mère, donc c'est assez simple, là, l'auteur a tapé sur l'inceste via le complexe d'Oedipe. D'ailleurs, Camus, chevalier du verseau qui est un peu le père spirituel de Hyoga, est celui qui le délivrera de cet amour malsain. Bref, le père délivre son fils du désir incestueux qu'il a envers sa mère. Sauf que Hyôga le butera quand même, faut bien respecter le complexe d'Oedipe quand même ! On peut alors justement se demander pourquoi le cosmos de Hyôga, après la "mort" de sa mère continue à augmenter. Et bien... Il l'aime encore mais il ne l'aura jamais, donc un zeste de nécrophilie et de frustration et vous faites exploser le désir sexuel de base ^___^

Ah... Maintenant, on va s'intéresser au cas le plus délicat, Shun d'Andromède (aka souvent défini comme la tapette).
Il faut reconnaître que son cas est un peu particulier, à la croisée de multiples tendances sexuelles. Déjà, il porte des chaînes. Ca sent le bondage à plein nez. Et il tape dans l'incestueux vu le nombre de fois où il appelle son frère à l'aide. On pourrait me faire remarquer que Shun ne brûle pas son cosmos (= brûle de désir sexuel) quand son frère est là et que donc, il ne le désire pas sexuellement. Je répondrai à cet argument  par le simple fait que Shun n'utilise jamais ce côté de lui. Il cache sa véritable nature vu qu'il cache tout le temps sa cosmo-énergie. Le côté bondage est la partie émergée de l'iceberg... Mieux vaut pour notre santé mentale ne pas savoir pour qui ou pour quoi brûle Shun au vu de sa puissance....

Dernier chevalier de Bronze que je vais traiter, le légendaire, adoré , sublimé Ikki, chevalier du Phoenix. Alors, de quoi tire-t-il son désir sexuel qui lui permet de devenir plus puissant ? De sa frustration. Parfaitement. Son côté solitaire, associal et self-diriged explique bien des choses. Ikki est un grand adepte de l'onanisme. Le grand spécialiste du plaisir solitaire, c'est lui. Et c'est de là qu'il tire sa puissance. En effet, son armure a la capacité de ressusciter éternellement. Le plaisir solitaire, c'est le plaisir que l'on peut ressusciter aussi éternellement non ? Pas besoin de partenaire de jeux, le strict minimum étant son propre corps. Pourquoi croyez-vous qu'il est toujours à la bourre pour les bastons ? C'est simple, il avait un truc à finir ^^ Et vu qu'il est un très grand adepte de cette technique, et bien, il ne la quitte que quand il y est obligé parce que son frère va se faire buter. Et son désir sexuel est tellement frustré qu'il en augmente d'autant. D'où sa force et d'où son envie d'en finir vite afin de retourner faire joujou avec popol :p

A ces classements de personnage, on peut aussi ajouter quelques éléments de base qui prouvent cette théorie :
- Les personnages perdent souvent leurs sens pour faire augmenter leur puissance (le grand classique étant Shiryû qui gagne et perd la vue plusieurs fois, sûrement à lier avec son tempérament exhibitionniste. Forcément, il ne peut qu'imaginer la tête des gens qui sont en face de lui et leur réaction quand il se met à moitié à poil... Rien de tel pour se stimuler ). On peut facilement apparenter cela à des jeux sexuels qui permettent de redonner du peps à une vie de couple morne (genre bander les yeux, manger des trucs, etc...)
- Plus le personnage est proche/fidèle à son chef, plus son cosmos est puissant. On peut voir que c'est déjà le cas entre Saori et les chevaliers de bronze,  ça va être prouvé ci-dessous via les chevaliers d'or qui vont arriver ci-dessous.

Contrairement, à la majorité des chevaliers de bronze qui tapent dans l'hétéosexualité, le Grand Pop, chef des chevaliers d'or, et ces derniers se font le chantre de l'homosexualité. Forcément, leur chef étant un homme o/
On pourrait voir cela comme un combat entre homosexualité et hétérosexualité, mais ce serait particulièrment réducteur et stupide. St Seiya ne perd pas de temps avec ce genre de polémique puéril. Bien que l'on puisse me faire me remarquer qu'au final, ils finissent tous au service d'Athéna, donc de l'hétérosexualité...

Les définitions vont être succinctes parce que d'une part, je commence à sécher et d'autre part on manque d'élément pour définir autre chose que la tendance principal (homo et hétéro) et surtout que ça en devient une grosse histoire de conviction ici.

Bref, commençons :
Tout d'abord, il y a le Chevalier du Bélier, Mû. Lui, c'est simple, il fait dans le shota. Sinon il ne passerait pas autant de temps avec le petit môme....

Puis Aldébaran du Taureau. Un qui a la sexualité changeante. Mais le fait qu'il ne se bat pas plus que ça, prouve juste que son cosmos est limité parce qu'il ne brûle pas de désir pour le Grand Pope.

Gémeaux, je reviendrais dessus après.

Death mask du Cancer est lui un grand adepte de nécrophilie. Il suffit de voir les murs de sa maison, le puit qu'il garde pour ne pas douter de la chose.

Aiola du Lion : Un qui n'a pas de sexualité définie (comme quelques autres chevaliers). Un fois, il est homo, une fois hétéro, par contre, quand il aime, il aime o_O Il ne fait pas dans la demi-mesure.

Shaka de la Vierge : Son signe parle pour lui. Il tire sa force de l'abstinence. Son désir sexuel est nourri par son absence de désir sexuel. Le principe de la négation si on veut ^o^ Cela peut sembler étrange mais ce n'est pas impossible. Il faut de tout pour faire un monde hein !

Dohko de la Balance : Difficile de savoir d'où il tire sa force. C'est même quasiment impossible en l'état actuel. On pourrait éventuellement songer à la gérontophilie vu le temps qu'il reste vieux, mais bon...

Milo du Scorpion : Sadique. Ouip, il fait gentil, mais un type qui doit blesser QUINZE fois son ennemi en lui infligeant de monstrueuses douleurs ne peut être fort que si son désir sexuel apprécie de voir les autres souffrir. CQFD.

Aioros, Sagittaire : Pour le peu qu'on voit... A moins que son esprit soit dans son armure... Eventuellement, on peut penser qu'il fait dans la pédophilie vu que c'est le seul à protéger Atena bébé. Même s'il adoptait le truc Hikaru Genji (pour les incultes, il s'agit d'un prince qui a adopté une jeune fille avant de l'épouser quelques années plus tard), ça reste un pédophile.

Shura Capricorne : Vu que son cosmos nourrit une arme nommée Excalibur, on peut en déduire qu'il est sûrement un adepte des sex-toys un peu violent. On peut aussi remarquer que lorsque Shiryû se bat contre lui, tous les deux s'envoient mutuellement en l'air, collé l'un à l'autre. Il y a quelque chose à creuser par-là. Que je vais creuser tout de suite. En fait, on pourrait croire que les CdZ mettent en avant l'hétérosexualité vu que tous sont à fond derrière une fille à la fin. Mais... Ce serait passer sous silence que c'est pendant le combat qu'ils brûlent de désirs. Quand ils sont en face à un autre homme. Et quand ces effluves masculines emplis de désirs masculins qui se dépassent dans le sang et la sueur..... Bref, pas besoin de vous faire un topo :) Leur désir est aussi plus fort dans le combat. On se demande bien pourquoi ! :p

Camus du Verseau : Père spirituel de Hyoga. Son désir sexuel est sans doute commun et porté par des valeurs "normales", non incestueuses. J'en prends pour preuve le fait qu'il brise l'amour incestueux de Hyoga. D'un autre côté.... Ce sont ceux qui se parent de bonnes vertus qui se nourrissent de perversité (exemple au hasard : les curés :p ). Allez donc savoir ce qui traîne dans sa tête :D

Lady Osc.. Aphrodite du Poisson : Mmmhhhh.... C'est assez simple. C'est un fétichiste. Des roses. Totalement ouvert sur toutes les pratiques et tous les partenaires tant qu'il y a des roses. Il y aurait aussi de quoi dire de son combat avec Andromède....


Je reviens donc sur les Gémeaux, aka Sagat/Kanon. Lui, c'est parfaitement l'exemple du type qui n'arrive pas à avoir une sexualité claire et cela le rend un peu fou ^___^"
Homo ou hétéro ? Suivre le grand Pope ou Athéna ? Bref, le garçon qui ne s'assume pas et à la sexualité perdue. Son désir sexuel brûle n'importe comment, perdu comme il est. Il culpabilise trop et s'auto-torture. Bref, c'est un sado-masochiste. Il aime se faire du mal :p

Les chevaliers qui sont le plus "fidèles" au Grand pope sont aussi ceux qui vont donner le plus de fil à retordre aux "gentils". Donc l'homosexualité est bel et bien défendu bec et ongle, l'air de rien.

Je regrette d'avoir fait un peu court pour les chevaliers d'or, mais je n'ai pas le courage de développer. Je vous laisse fouiller de vous-mêmes dans les animes pour corroborer cette théorie.

J'ajouterai juste qu'il y a encore d'autres possibilités. Par exemple, les attaques combinées peuvent être comparées à des partouzes et qu'il y a de quoi faire avec les filles qui portent des masques à la Eyes Wide Shut....

Bref, en tout cas, vous ne regarderez plus jamais St Seiya de la même manière. Tout est une ode au sexe bien que ça soit dissimulé. D'ailleurs, la notion de fidélité est régulièrement abordée. Et il semblerait qu'Atena penche clairement vers la monogamie vu que l'on doit être fidèle qu'à elle, ne désirer qu'elle (même si d'un autre côté, elle est forcément polygame vu le nombre de chevaliers qui la désirent :p ). Donc les chevaliers sont-ils tous monogames ? Je suis sûr qu'en creusant, il y a moyen de faire ressortir la présence de la polygamie dans les chevaliers.
Courage, vous pouvez le découvrir de vous-mêmes ! :D
Ou alors, je vous le montrerai quand je reprendrerai cette théorie. Mais soyons hônnete, c'est peu probable que je relance à nouveau le sujet :p
Et là, je sature d'écrire ^^

Bon, j'espère que je n'ai rien oublié et que l'esprit de l'escalier ne va pas frapper à nouveau. Et que la prochaine fois que vous regarderez les chevaliers du zodiaque vous chercherez leur type de sexualité :p

 

 

Partie 2

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4 mai 2008 7 04 /05 /mai /2008 11:19
Ce we, j'ai regardé deux animes que je n'avais pas vu depuis un bail, Shinigami no ballad et Hanbun no tsuki, qui aborde tous deux un même thème, la mort, mais de façon bien différente. Mais dans les deux cas, c'est joliment fait et mélancolique. Pas la peine de les chercher par chez nous, ils n'existent pas, y'a pas d'autres moyens que de se contenter des méthodes illégales.

Tout d'abord, Shinigami No Ballad, que l'on peut traduire approximativement par la "Balade du Dieu de la Mort".
Le Shinigami (Dieu de la Mort), c'est la personne chargée de conduire l'âme des défunts au paradis (un peu comme les cloches par che nous.... Dirons-nous ^^ ). Un personnage assez récurrent, popularisé particulièrement par deux shônens connus, Bleach et Death Note. Mais on les retrouve régulièrement dans d'autres histoires dès que ces dernières ont trait à l'autre monde.

Dans Shinigami No Ballad, le Dieu de la mort est représentée par.... Une fille über-toute-choupi nommée Momo. Cette dernière est toujours accompagné par un chat parlant ET volant nommé Daniel que vous pouvez voir ci-après.

Ah vi, je dois le reconnaître, je craque complètement sur ce genre de personnage triste. Car Momo a beau être une shinigami, c'est aussi une pleureuse. Certes pas du même niveau que Chisé, mais quand même. Elle pleure juste un peu en fin d'épisode en général. Elle porte sa charge même si cela la rend souvent triste.
Enfin soit. L'anime compte 6 épisodes, ce qui est assez court mais largement suffisant. Chaque épisode est séparée des autres, à par un cas, où un des protagonistes revient mais il n'a qu'un rôle secondaire. Toutes les histoires sont donc tournées vers la mort d'une personne. En général, en dehors du cas du premier épisode, elles sont toutes déjà mortes. L'histoire tourne donc autour du fardeau que peut laisser leur départ, les regrets de n'avoir pu dire telle chose, comment vivre quand on perd un être cher. Momo intervient à divers degrés pour "consoler" les gens et les remettre sur le droit chemin si on veut. Leur dire d'aller vers l'avant et tout ça. Toutefois, ses interventions sont très succinctes et elle est loin de fournir des explications détaillés. Il n'est pas rare qu'elle apparaisse moins de deux/trois minutes dans tout l'épisode. Après, son rôle principal est de s'occuper des morts, pas des vivants laissés derrière. Mais, elle doit s'assurer que le mort ne laisse pas de regret pour qu'il puisse monter aux cieux (si elle a une carte d'accréditation, ce n'est pas pour rien ! )

Au final, les protagonistes devront donc trouver leur propre voie quasiment tout seuls au final. Ce qu'ils font et la fin des épisodes est donc plutôt positive. Mais bon, tout ce cheminement laisse un puissant parfum de mélancolie. Aller de l'avant n'est pas si simple et chacun agit différement.
Quoiqu'il en soit les 6 épisodes (et pas de suite prévue pour le moment) sont agréablement ficelés et peuvent se regarder sans coup férir. Le premier épisode étant indubitablement le plus dur à avaler, car c'est le seul où l'on fait directement connaissance avec le futur et quand on voit la personne qui meurt... C'est raide. Dur. Désagréable. Alors que le dernier est beaucoup plus soft vu que l'on suit les pérégrinations d'une morte pas morte. Mais qui comprend l'importance qu'elle a pour les êtres qui l'entourent ce dont elles doutaient complètement avant. Entre ces épisodes, la perte de soeurs ou de mères et comment cela change l'organisation de la vie, ou la quête de réponses.
On peut toutefois noter que, les filles sont plutôt dynamiques. Certes pas du niveau de ma déesse mais tout de même, on est loin de la classique cruche plus ou moins soumise et pleurnicheuse (qui a dit Sakura de Naruto ? Meuh non, meuh non... D'ailleurs, les résultats du vote Mangaverse tomberont cet après-midi. Enjoy ! o/), ce qui n'est pas pour déplaîre.
Le chara design est joliment fait, l'animation nickel, quelques plans sont là pour le fanservice mais vraiment pas de quoi casser trois pattes à un canard (y'a que les pervers comme moi qui les repère... Mmhhh, je suis grave contaminé dites moi ^^" ), les histoires agréablement tournées, la bande son bien accordé aux histoires et douces à l'oreille, bref pourquoi se priver de cette charmante et agréable série ? A moins d'être totalement réfractaire à ce type d'anime que l'on peut plutôt classer dans la partie "Tranche de vie". Et puis Momo quoi ! L'es trop choupi ! Si les shinigamis existent, je veux bien mourir de suite pour la rencontrer ! (Vi, je sais, je suis totalement irrécupérable. M'en fout, c'est pas nouveau :p ). Par contre, bon... Je préfèrerai qu'elle garde sa faux bien loin de moi ^^" Ah vi, j'avais oublié de préciser. Ici, les shinigamis ne font pas que guider l'âme des vivants. Ils prennent l'âme des vivants. En gros, ils tuent. Avec une belle et grosse faux....


Mais donc au final, pourquoi Momo pleure-t-elle si tout se finit bien ?
Et bien, on peut le prendre de différentes façons, mais voici comment elle justifie la chose : "Les morts ne pleurent pas, alors je pleure pour eux."
Je vous laisse chercher ce que ça signifie :)

Hanbun No Tsuki devrait être posté ce soir. Même nombre d'épisode, même idée, mais complètement différent. A suivre donc...

L'air de rien, ça pourrait en faire des mouchoirs à consommer si on est trop fleur bleue en une soirée :p

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27 avril 2008 7 27 /04 /avril /2008 11:10
Après l'échec critique de la veille, je ne vais pas me laisser abattre et mener à son terme cet article, rondidju !!!

Bref, reprenons. J'expliquais donc que je n'ai pas l'intention de chroniquer des animes récents vu que ça pullule sur le net et c'est facilement trouvable, je vais donc me rabattre sur des animes un poil plus vieux mais qui mérite quand même le coup d'oeil. Et que pour moi, c'est assez facile, il suffit que je lève les yeux et que je fasse mon choix.

Et là, je clique sur Articles sauvegardés(aucun rapport certes, mais je me suis dit "Et tiens, si je cliquais là, juste pour voir". Et là, je vois que je suis toujours aussi boulet.
Pourquoi ? Parce que over-blog doit faire des sauvagardes automatiques en douce dans mon dos.
Et que les 4/5e de l'article sont présents.
Et que je vais juste faire un c/c du coup. Qui va commencer juste après cette phrase :



Et hop ! Une ch'tite chronique d'anime pour aujourd'hui. Le choix est toujours délicat. Quel anime faire ?
Déjà, je peux dégager tous les trucs récents. Parce qu'avec les aggrégateurs blog-chan et animint, y'a de quoi faire sur ce sujet. Donc, je vais continuer à exhumer des trucs vieux mais pas trop qui sont surtout à prix cassés en ce moment. Et puis, rappeler leur existence, ça peut servir à bien des choses. Avoir envie de les rereregarder si on les possède déjà ou bien de les acheter si l'occasion se présente. La seule difficulté, ce n'est pas d'en trouver des bons car il y en a à la pelle, mais surtout avoir l'envie de le chroniquer. En même temps, ce n'est pas trop dur pour moi, il me suffit de lever les yeux pour en faire ressortir certains. Alors Utena, non pas encore revu, Scrapped Princess, mouais une autre fois, Princess Tutu déjà fait, Larme Ultime.... Did it ! Ce sera celui-là qui sera choisi ce soir !

Et donc commençons sans plus tarder, bien que je tarde déjà bien trop, cette chronique de Larme Ultime.

Donc ça parle de quoi ? Je prends le boîtier pour avoir une bonne inspiration et/ou recopier le synopsis mais c'est le collector, donc pas de résumé >_<
Mais, car il y a TOUJOURS un mais, une petite phrase se détache sur cette jolie boîte : "Le dernier chant d'amour sur cette petite planète". Et là, tout est dit. Ou pas. Tout est dit si on fait le combo avec le titre "Larme Ultime".

Enfin bref... Soyons plus clair. Shûji sort depuis peu avec Chisé une camarade de classe.
Définition du personnage de Shûji : se la donne un genre type sérieux un peu froid et distant ( pour ceux qui ont lu les Katsura : le grand beau gosse blond qui revient à chaque fois dans ses histoires (ouaip, on a les références qu'on peut hein ! ))
Définition du personnage de Chisé : ................... Hmmmmm.... Prenez la plus cruche de toutes les héroïnes que vous connaissez, augmenter sa cruchitude (ou bravitude, je ne suis pas sectaire...) par un coefficient mille, le résultat sera encore une infinité inférieure à Chisé. Bref, elle pleure, elle pleure, elle est timide, elle est faible, bref le condensé de la petite japonaise femme-enfant.
A eux deux, ils forment donc un couple merveilleux. Ou pas. Mais ils représentent sûrement une tendance qui a existé à une époque (et qui existe toujours sûrement) ou le mec pour se la jouer über cool, devait se la jouer froid et distant, genre je domine (un peu comme nos racailles de chez nous quoi ^o^ ) et pour la fille, ah non, ça doit être le cas encore...
Là, je sais que les gens se disent que ça doit être de la m**** cette anime. Et bien dans ce cas, il ne mérite que cette image :


Car Larme Ultime s'impose rapidement comme quelque chose qui vous prend aux tripes d'une main glaciale quand les personnages s'avancent petit à petit vers leur funeste destin. Reprenons...

...

Et puis zut, allez lire vous-même le résumé là-bas, vous aurez le prix en même temps !

Donc maintenant, on se retrouve avec une loli armée légèrement destructrice. Et le titre prend toute son importance. Il représente la double facette de Chisé, avec les larmes qu'elles versent à tout va et l'engin destructeur qui te détruit des avions comme certains vont aux toilettes.
Et c'est là que petit à petit, tout se noue. Shûji et Chisé vont tenter de sauver leur relation malgré tout. Ils vont se battre et fuir, essayer d'avoir des rendez-vous normaux... Inutile de dire que c'est loin d'être aussi simple quand on fréquente une arme qui te chie littéralement des bombes O_o Ma phrase peut paraître drôle, mais ce n'est pas du tout le cas dans l'anime. Toutefois, il ne faut pas croire que ça tombe dans un côté répétitif, ou autre scène d'adolescent, la mise en scène est bien faite et l'évolution rapide. Et surtout, ce ne reste pas un anime pudique où les personnages se contentent de vaguement effleurer leurs lèvres. Non, toute la composante sexuelle de la chose est abordée pour le meilleur et pour le pire, et le sexe n'est ni caché ni dénigré (ce qui en soit, pour un anime, c'est un grand évènement). Les personnages grandissent vite et deviennent des adultes rapidement sans pour autant échapper aux échecs, aux rechutes, aux liens qui les unissent aux autres. Ils s'enfuient vers un monde meilleur qui n'existe pas -ils le savent très bien-, et son existence se rappelle à leurs souvenirs discrètement mais brutalement avant une fin anthologique.
De plus, outre dénoncer la bêtise de la guerre, la lente dépression des personnages, ainsi que leurs doutes, sont mis régulièrement mis en avant, même s'ils se débattent comme ils peuvent pour (sur)vivre et apprécier la vie. La relation de ces deux amoureux, qui fait un peu gnangnan au début devient réellement touchante au fi de ces treize épisodes et revêt une tristesse rare. La tension reste constante tout au long de l'histoire du fait de la présence de l'ennemi, quasiment toujours invisible, mais toujours présent et qui se rapproche de plus en plus, jusqu'au dénouement final particulièrement triste...La fin entre l'anime et le manga diverge légèrement dans mon souvenir, mais dans les deux cas, c'est un carton plein. Une magnifique réussite. On peut avoir du mal avec le dessin de l'auteur, mais l'animation suit parfaitement, la BO aussi et le coffret est vraiment une pure merveille qui représente bien ce que va nous faire subir l'anime.

Après on peut saturer du côté pleureur de Chisé (si elle était plus connue, elle ferait un carton plein au vote de la cruche à ce festival ), mais c'est le sujet de l'anime, les larmes après tout. Donc ouip, c'est un anime pas très actif, mais il représente parfaitement ce que peut être la guerre et l'ignorance de savoir qu'on est en guerre sans pourtant prendre conscience de ce qui se passe.

Bref, c'est du bon. Et 13 épisodes à 20 euros pour un tel coffret, c'est du gâchis de se refuser ce plaisir. Et le manque d'action n'est pas un argument valable, au cours de ces 13 épisodes, il doit y avoir plus de scènes d'action animée que dans tous les fillers de Naruto ! (je sais, c'est pas dur en soi, mais quand même !).

Reprise de la partie ajoutée aujourd'hui ^^

Ces dernières sont d'une rare violence et particulièrement crue, sans pitié pour les personnages secondaires. Ces derniers sont loin d'être des laissez pour compte et participent de manière efficace au déroulement de l'intrigue et à l'évolution des personnages principaux. Et leur fin est tout aussi douloureuse... Sinon plus... Ils se débattent aussi dans ce monde, tant bien que mal....

En fait, le charme de cet anime, c'est ce côté humain. Cette volonté de décrire tout ce qui peut se passer entre des personnages soumis à une situation qui les dépasse et qui pourtant, souhaitent continuer à vivre. Mais... Il n'y a que dans les films américains à la Bruce Willis où tout s'arrrange à la fin.

Donc, pour finir et clôturer cette chronique, que je trouve pas assez rempli à mon goût (comme à chaque fois d'ailleurs mais je ne sais que dire d'autre et je ne vais pas tourner en rond), je dirais que Larme Ultime, c'est bôôôôôôôôôôô à en pleurer. L'anime n'est certes pas parfait, mais il se dégage en lui d'une douce et puissante mélancolie qui nous fait vaciller sur nous-même.

Donc achetez-le pour le jour où vous ne trouverez rien à faire, et plutôt que de passer votre soirée à surfer (inutilement of course) sur le net, vous pourrez passer une bonne soirée à regarder cette triste histoire qui vous marquera, je n'en doute point...

Bon, la prochaine fois, j'hésite entre faire l'apologie de Makoto Shinkai, descendre en flèche Fate Stay Night ou trouver un autre anime. On voira comme qui dirait ^o^

Au niveau des différences entre le manga et l'anime :
- le trait de l'auteur peut faire fuir le lecteur mais ce souci ne s'applique pas à l'anime bien plus "regardable", en tout cas bien plus facile à apprécier
- le manga a une composante (un peu) plus drôle que l'anime ne pouvait représenter (comprendre : des remarques en fond, et si c'est pas clair, et bien, c'est comme ça :p  )
- les fins sont semblables bien que celle de l'anime me semble un poil plus "positive" mais vraiment un poil. Par contre, le manga rallonge la scène de sexe finale, ce qui fait débat sur l'opportunité d'une telle longueur ( un titi? C'est quoi ce terme abracadabrantesque ? O_o )
- Globalement, les histoires sont identiques. Voir l'un et pas l'autre, ne cause aucune gêne. Le manga est peut être un poil plus complet (j'avoue, ça fait un bail que je ne l'ai pas lu).

Sinon quelques images :

Un scan du manga trouvé sur le net



Bonjour, je m'appelle Chisé et j'ai un fucking bad ass gun !


Quelques screens piqués sur DVDanime.net :



Les différents persos :









                Shûji                         Chisé                            Atsuhi                           Akemi










           Fuyumi                                   Tetsu

Et là, je me dis que je n'ai vraiment pas parlé des personnages secondaires. Et puis je me dis que vous irez découvrir par vous-mêmes, pas vrai ? Il ne faudrait pas gâcher la surprise. En tout cas, il ne faut pas les sous-estimer, ils sont trèèèèèèèèèès importants et très attachants :)
Sans eux, Larme Ultime n'aurait pas la même saveur...

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15 avril 2008 2 15 /04 /avril /2008 20:03
Hop, hop, hop !

Finalement, je vais me mettre à faire une chronique d'anime. Vais en profiter pour mettre (enfin diront les mauvaises langues) des catégories pour les différents articles.

Enfin bref. Nous disions Princess Tutu. Il suffit de voir le coffret pour se dire : "WTF ! Encore un truc tout pourri !"
Sauf que j'ai eu des échos plutôt bons. Je me suis donc acheté les deux coffrets (à 30 euros l'un, quand je les vois maintenant à 10 euros sur manga distrib', ch'suis tout dèg :( ) un jour de misère d'anime. Et je me les suis enfilé directement comme un barbare, ma délicatesse naturelle s'enfuyant dans ce genre de cas (surtout accompagnée par un bonne bouteille à déguster pendant la séance ou d'autres substances illégales mais c'est mal ! ).

Donc bref. Ca parle de quoi ? De danse classique couplée avec des magicals girls ( note : les magicals girls, ce sont les filles qui se transforment. Vous savez comme dans Sailor Moon qui doit être le plus connu dans le coin). Et notre héroïne, Ahiru, peut se transformer en Princess Tutu qui est une méga-danseuse de ballet de ouf-la-mort-qui-tue !
Et quel intérêt a-t-elle à se transformer ? Combattre de vils démons qui font du rock ? Même pas. Cette transformation lui permet de récupérer les fragments de coeur de son prince. Bah vi, elle est amoureuse ! Et son prince est une coquille vide qui danse bien mais qui n'a aucune émotion ! Alors elle veut lui rendre le sourire par amour pour lui parce qu'elle est triste de le voir triste. Elle trouve les fragments de coeur au vil de ses déambulations, fragments qui sont en général enfermés dans le coeur d'autres personnes, ou plutôt qui s'installent à l'intérieur.

Soit. Mais ça n'en fait pas quelque chose de hachement passionnant. Et la première rencontre avec Ahiru, l'héroïne donc, peut laisser un peu de marbre, car elle a une voix légèrement stressante (Ahiru = canard, elle a donc une voix légèrement nasillarde, et par contre, cette histoire de canard, c'est super important pour la suite ! ). Et que bon, les délires nippons, ça ne fonctionne pas à tous les coups. Mais au fil du premier épisode, on commence à s'y attacher. Surtout qu'il y a pas mal d'éléments qui sont présents et qui relèvent l'intérêt de la chose. Tout d'abord, les persos secondaires. L'une des copines de Ahiru est particulièrement excellente, étant légèrement vile. Elle veut que Ahiru échoue à attirer son prince. Et en pleure de joie. Puis, il y a le prof de danse. Un chat. Oui, un chat. Qui se tient debout comme un humain certes. Mais surtout... Si ses élèves ne travaillent pas bien, elles doivent l'épouser pour s'excuser O_o Et à chaque demande de mariage, il prend une tête étrange avec plein de gouttes de sueur O_o Pour ensuite, se comporter comme un chat après avoir pris un vent. Il est fun. C'est tout ce que je puis en dire. Surtout que cette histoire de mariage donne lieu à plusieurs autres scènes où des élèves veulent l'épouser. Sauf que comme par hasard, là, il ne veut pas les épouser. Ahiru en fait forcément les frais régulièrement, car elle est absolument nulle en danse, contrairement à quand elle est Princess Tutu.
A côté de ça, on a quelques personnages plus importants dans l'histoire. Le Prince, alias Mytho, véritable chiffe molle qui va forcément évoluer en retrouvant son coeur, Fakir, le bô gosse ami du prince mais trèèèèèèèèèss méchant avec lui >_< (mais tout a une raison hein, faut pas croire, mais au début, c'est un sale type qu'on aime forcément bien ^o^ ) et Rue, la copine du Prince (enfin, copine est un grand mot...) qui a un bien lourd secret et qui est particulièrement dévouée à son amour. Mais surtout, surtout, il y a Drosselmeyer. Rien que pour lui, l'anime vaut le détour. Avec sa tête de psychopate, sa façon d'appeler les enfants après chaque bande-annonce de l'épisode suivant, on tient un bad(?) guy tout bonnement excellent. Et surtout, il tient le fil de l'histoire dans le creux de sa main, a des expressions excellentes, et sait rappeler toujours au spectateur sa présence sournoise mais ô combien fondamentale. Rien que pour lui, cet anime mérite d'être vu. Un perso qu'on ne peut que adorer ^^

Maintenant, ce qui fait l'intérêt de cet anime donc. Déjà, chaque épisode est introduit par un morceau de conte directement à l'histoire et, de plus, chaque épisode correspond à un opéra et/ou musique classique connues. Et le curieux pourra faire quelque recherche. Avec un peu de motivation, on peut même aller faire les recherches sur les différentes références de l'anime (enfin, ne poussons pas, ça reste du nippon, il y a de bonnes références mais aussi des trous par-ci et par-là). Le chara design est sympathique, l'animation fluide, l'histoire bien agencée en deux parties importantes, les retournements de situation réguliers et efficaces. Alors qu'on pourrait s'ennuyer devant : Un épisode -> Un fragment de coeur -> Princess Tutu -> Retour du fragment au prince, en fait pas du tout. Les persos introduits par ces épisodes sont à chaque fois intéressants  (Oh un fourmilier ! Oh un type qui parle français ! WHAT ??? ), peut-être une légère baisse de rythme au début du deuxième coffret, mais il faut bien que l'histoire reprenne. Et ce qui est agréable, c'est de constater que la mission de Princess Tutu est loin d'être une réussite, tant son action commet des dégâts à l'entourage proche du Prince... Et des fois, ce ne sont pas de petits dégâts... ^^"

Ainsi, on suit cette petite fille au milieu de cette galerie de personnages qui ont tous leur propre mot à dire et vont même radicalement changer au fur et à mesure de l'histoire. Pour aimer l'anime, aimer le monde légèrement enfantin est un plus, comme apprécier les contes et légendes. Et la musique classique de surcroît vu que la BO est composée à 99% de ses dernières.

Mode Pervers ON : On peut légitimement se poser la question de la portée loli de ce truc (ben vi, fillettes en justaucorps, toussa). Ben non, en fait. Enfin pas chez moi. Quoiqu'on peut remarquer que le prof-chat, il tape sacrément dans le loli quand même !

Bref, Princess Tutu, c'est charmant, c'est gentillet sans tomber pour autant dans la mièvrerie à outrance car l'anime a beaucoup de passage assez sombre, voire même très sombre avec quelques pétages de boulons par-ci et par-là, c'est joliment fait et à 10 euros le coffret, ce serait stupide de s'en priver. J'en dévoile assez peu sur ce qu'il se passe, car finalement, j'aime pas dire des choses qui risquiraient d'être spoilantes, donc, il faudra oser tenter l'aventure par vous même pour voir ce que ça donne. mais c'est très charmant, détendant, bien fait et agréablement frais avec son lot de tristesse et de mélancolie. Mais ça peut être vu et revu sans soucis et ça ne fait pas tâche dans une vidéothèque contrairement à ce que pourrait laisser supposer la gueule du coffret tout de rose vêtue. Sérieusement.

Bon, c'est pas le tout, deux chtites vidéos pour la route.

Tout d'abord, pour compenser que je ne parle pas d'Haruhi, un Caramell Dansen (c'est quoi Caramel Dansen ? On verra ça une autre fois. Ou pas ! :p  ).

Et un combat de gentlemen !

Merci au site
http://tutusmelody.free.fr/ chez qui j'ai pompé toutes les images ^_^
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