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27 juin 2009 6 27 /06 /juin /2009 19:44
Et je vais vous le prouver.

Hier, je relançais pour la enième mon serveur. Et ce sacripant ne voulait pas démarrer. Ce qui est un bon motif d'excuse pour traîner sur le net en général et ne pas bosser, mais bon là, ça traînait un peu quand même.

C'est alors que j'ai eu une idée absolument géniale. J'allais aller me fumer une clope.

Je sors une feuille, puis je prends un filtre...

Et là DRAMA !!!!

Le filtre... N'est pas... Coupé... Droit.

Oui, ce filtre dérogeait à la règle des bouts de filtre droits. Pire, le bout était en pointe, signe d'un instinct guerrier certain de la part de ce bout de mousse (?).

Mais j'ai vite compris la signification de ce symbole. Le DESTIN l'a choisi. Ce filtre avait une cause juste à défendre.

Il était là pour rétablir l'ordre dans l'anarchie du paquet de filtre. Il était là pour remettre TOUS les filtres de ce sac dans le droit chemin. Il était là pour les mener à terre promise, le rangement de filtre de Rizla. Mais avant cela, il devait vaincre le terrible anarchiste OCB qui ne jure que par le sac plastique.

Courageusement, le petit filtre s'est levé aidé de mes doigts agiles. Sa pointe dirigée vers le sac emprisonnant ses confréres, il glissa sur le sol afin de perforer son ennemi. Le sac, 20 fois plus grand que lui, sentit venir le danger. Lentement, sûr de sa force, il se releva, le dominant de toute sa stature, dans un froufrou plastique.

Les deux ennemis se firent face. Le sac s'ouvrit et se referma, narguant notre preux héros, montrant ses frères jetés les uns sur les autres, bousculés de tous côtés, poussant des frictions de souffrance. C'est alors que le petit filtre chargea son ennemi, polyester au clair. Le sac se laissa tomber sur lui, certain d'encaisser le choc à l'aide de sa consistance molle. Les deux allaient se toucher, scellant leur destinée mutuelle quand...

Mon serveur a fini de démarrer. Comme ça. D'un coup. Quel sale traître.

Du coup, je n'ai même pas pu fumer ma clope ni continuer cet épique bataille sur mon bureau.

Passionnant, it isn't ? :D


Bon, pour mettre 2/3 choses intéressantes avant de clôre ce post, quelques liens  :

- Concernant la mort de Michael Jackson, rue89 recense plein de trucs marrants et lexpress a fait une sélection de tweets assez sympathique. Le plus cocasse reste ça avec Google qui a cru à une attaque de robot spammeur :D
- Puisque je parle d'un suspecté pédophile et qu'Aldrea parle des pervers du métro, ça m'amène à parler de l'action de cette ONG contre les jeux jap'. Qui se traduit par ceci.
Personnellement, je m'en fous un peu, même si j'imagine que certains doivent hurler à la mort en ce moment (espérons qu'ils soient peu). Non pas parce qu'il reste tous les doujins et les vidéos qui ne sont pas touchés par la chose, mais que de toute façon, pour se dire bonsoir de la main droite, rien ne vaut un bon gros cerveau empli d'imagination. Le reste, c'est du fast-sex parce qu'on a la flemme d'imaginer des trucs.

Voilàààà....

Ah si, dernier truc, vous pouvez hurler sur le nouveau fond d'écran. J'arrive définitivement pas à me fixer sur quelque chose de correct (CTRL + F5 pour ceux qui voient encore yotsuba dans le jardin :D ).
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12 décembre 2008 5 12 /12 /décembre /2008 19:32

Partie 1

 

Partie 2


Les mouvements de foule font voltiger des flyers comme des boules de foin voletant entre deux cowboys qui se préparent à leur duel final.

En chien de faïence, les yeux fixés sur l'adversaire, nous nous dévisageons. Nos poumons s'emplissent de l'air vicié du hall, humant ses odeurs de transpiration qui s'échappent de cosplay trop court pour leur porteur. La tension reste. Même le cosplay de Sailor Moon à barbe qui passe entre nous ne nous fait pas ciller, alors que d'habitude, régurgiter ses sushis sur cette horreur serait le moindre mal que l'on pourrait offrir.

Mentalement, j'énumère une à une toutes les versions que je possède de Byousoku. Treize. C'est le nombre que je détiens. Sans compter les différentes versions sous-titrées par l'élite du fansub. J'inspire du plus profond de mon être. Je dois résister à l'appel. Il y aura toujours une possibilité d'obtenir cette version. Alors que chaque défilé de cosplay est unique. Mon coeur hurle sa rage tandis que, peu à peu, mon cerveau prend possession de mon corps. Pour le bien de ma PASSION, je dois la brimer. Elle n'en ressortira que plus forte. Ma PASSION renaîtra de cette défaite, plus grande et plus hargneuse que jamais. Je serai gagnant. L'humilité ne fera que me renforcer.

Une dernière expiration.

Et enfin, je tourne les talons sans un ultime regard pour le coffret tant convoité. Je marche d'un pas décidé vers l'amphithéâtre. Du coin de l'oeil, je vois ma Némésis prendre le chemin du stand Bandaï, chancelant. Pour lui aussi, le coup a été rude. La prochaine fois, l'un devra prendre l'ascendant sur l'autre et ce, de manière définitive. Ce jeu dure depuis trop longtemps. Il faut y mettre un terme.

Taisant les dernières frustations, je fais le bilan. Finalement, je suis gagnant de ce duel. Un otaku capable de contrôler ses pulsions est supérieur à celui qui n'en est pas capable. Il ouvre tout un champ d'exquises manipulations et désespoirs que je pourrais infliger à mes autres rares ennemis. Je suis supérieur. Comme un Light Yagami, sans la stupidité. Je souris. Cette défaite est presque une victoire. Je sors de cette expérience grandi. Je pourrai presque remercier ma Némésis de m'avoir permis de dépasser mes capacités.  J'aurai plaisir à lui infliger de nouvelles souffrances via cette nouvelle maîtrise de moi-même.

J'arrive enfin sur cette place tant convoitée. Faisant fi des regards jaloux, je sors mon portable téléphonique à 1000 pixels pour faire les photos. J'en entendrais presque les cris d'orfraie de mes voisins. La scéance commence, les lumières diminuent et j'en profite pour placer le vrai appareil photo à l'intérieur de mon sac, de la manière la plus discrète possible. Mes voisins m'oublient plus ou moins, la bave coulant déjà à la commisure de leurs lèvres, avides de tirer profit de leur position pour réussir des panty-shot. Qui seront à mille lieux des miens en terme de qualité. Le sourire narcois pond sur mes lèvres. Que j'aime être sadique. Troller sur le net a fini par déteindre dans la vraie vie. J'aime enfoncer mes concurrents. Je suis vil. Je me comporte comme un connard. Et mieux, j'en redemande. J'aime ça.
Un SMS me tire de mon auto-promotion mentale. Tiens, ma Némésis. Dans un orthographe presque correct pour une fois ( il tient vraiment que j'accepte son marché pour écrire aussi proprement ), la Némésis me propose de me donner le coffret de Byousoku contre les doubles des photos de qualité des panty-shots. Il me connaît bien le bougre. Il se doute que je vais prendre aussi des pĥotos de mauvaise qualité. J'accepte. C'est une fleur pour tout le level-up qu'il m'offre. L'échange se fera le jour où les photos seront développés.

Le défilé se termine. Pas exceptionnel. Mais suffisant, pour se faire suffisament d'argent de poche pour corrompre une mineure à offrir au prochain type important qui aime le loli. Avec un peu de chance, je pourrai même aussi pousser une fille à faire du bondage avec un masochiste. Je connais un adepte de la cire des bougies. Par chance, il est à moitié asiatique. La pilule passe mieux avec les filles du coin. Avec un occidental, elles auraient refusé, mais avec un asiatique, elles sont plus ouvertes. Open-minded comme on dit. Quelle marrade !

Je finis ma journée en traînant dans les rayons. Et je trouve une perle perdue au milieu de séries sans intérêt. Le coffret collector ET de luxe d'Utena, version japonaise. Je connais une blogueuse prête à coucher pour ce coffret. Je vais pouvoir vérifier si c'était des paroles en l'air.

Je quitte les lieux. Je n'ai plus rien à y faire. Et puis, il faut que je prépare mes armes pour la prochaine convention. C'est encore loin, mais cela va arriver vite. Je n'ai pas le droit de traîner, mes adversaires ne le font pas. Un ralentissement et on vous retrouve cosplayé de force en Luffy. Toujours se méfier et anticiper. Comme au go.

Être un otaku, c'est une bataille de chaque instant pour ne pas se faire distancier. Ca bouffe notre vie, mais c'est un nectar orgasmique qui confine à l'extase éternelle.
Etre un otaku, c'est être un monomaniaque.
Et ça me plaît.

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10 novembre 2008 1 10 /11 /novembre /2008 20:34
L'organisation d'une convention, c'est exactement comme l'organisation d'une armée. Sous-fifres, sous-fifres+1 , sous-général et général. Sans oublier les politiciens qui commandent le général. Le truc, c'est de s'assurer le soutien d'un sous-général compétent. C'est à lui que reviendra la tâche ingrate de convaincre le général. S'il est bon, ça passe facilement. Les politiciens n'ont guère d'importance, ils ne disent quasiment jamais rien, hochant la tête aux dires du général. Leur incompétence crasse ne leur permet guère de faire mieux. Et contrairement à eux, les sous-généraux sont accessibles.
Mon dernier sous-général efficace ayant renoncé à rempiler cette année - ce fourbe avait préféré se casser au Japon et y vivait maintenant comme SDF, bien fait pour lui - , je devais mettre le turbo pour en dégotter un à l'arrach'.
C'est assez simple finalement. D'abord repérer un troufion et lui extorquer les infos nécessaires. Ils sont tellement paumés qu'ils ne se rendent à peine compte des infos fondamentales qu'ils lâchent, infos que je sais utiliser jusqu'à la moëlle. Ne jamais croire que les troufions de base ne savent rien. Ils savent peu, c'est un fait. Mais c'était suffisant dans mon cas. Après deux/trois vérifications d'usage, j'ai réussi à dénicher la caméra planquée dans les vestiaires du cosplay féminin. De l'extérieur, elle était discrètement cachée sous une table. Renseignement pris, je file coincer le sous-général. Il est meilleur que ce à quoi je m'attendais. Le fait que j'ai découvert la caméra ne le choque pas, et des négociations âpres s'ensuivent.
On trouve un accord. Il m'assure la pôle pour le cosplay mais veux des photos de qualité correcte. Et il me filera une copie de la vidéo des vestiaires. Je le quitte satisfait. C'est un bon. Je repasse devant les otak' gras et libidineux qui se battent encore pour la place. Les imbéciles.

Je me réfugie dans un coin de la salle. Je m'arrange pour placer mon appareil de manière à ce qu'il prenne les panty-shots de l'intérieur du sac. Ainsi, je pourrai assurer les deux services, la qualité médiocre via les photos de mon téléphone qui laissera croire que ce sont les seuls photos que je prends, et la haute qualité via mon numérique. Je pourrai vendre la mauvaise came en premier et la bonne en deuxième. Double vente, double bénéf'.

Le temps passe. Mon téléphone sonne. Sûrement le sous-général qui vient confirmer la réussite de sa mission. Mais non. Un dégénéré de politicien véreux vient de foutre sa merde. Et impose SA personne. Je n'ai pas besoin de nom pour savoir qui est ce connard. Mon ennemi. Mon vieil ennemi. Ma némésis. Il n'y a que lui pour corrompre un de ces types. Je me demande ce qu'il a aligné cette fois-ci : le blé ou son corps ?
Mais s'il croit que je vais lui laisser la place si simplement, il se gourre. Je connais une de ses faiblesses. Il va être temps d'en profiter.

Je file au stand bandaï, choppe le chef et lui file mes ordres. Il refuse. Il sait que c'est un coup à se faire haïr et à perdre son poste. Je lui rappelle que j'ai encore la vidéo. Il regimbe. Je lui susurre à l'oreille que se taper des asiats de moins de 12 ans dans le treizième arrondissent, ça va bien chercher dans les 20 ans de taule. Bonne idée que j'ai eu ce jour-là de payer cette gamine pour coucher avec lui. Il ne se doutait pas qu'il aurait été filmé par un autre. Je le laisse abattu. Je sais qu'il fera le bon choix.

Je téléphone au sous-général et je le préviens que ça devrait s'arranger. Quand je le vois. Il est là. Juste devant moi. Mon ennemi. Chacun se regarde sardoniquement. Notre première bataille remonte à loin, lors d'une convention à Rennes où j'ai gagné la figurine Necrid à une compétition de Bomberman. C'était une victoire hônnete, mais il était persuadé que j'avais triché. Et depuis, de conventions en conventions, notre haine mutuelle a grandi. Le respect que nous avons l'un pour l'autre aussi. Ce qui ne nous empêche pas de nous livrer aux plus fourbes des coups bas afin de battre l'autre. Pas de pitié, seule compte la victoire. Il m'a bien coincé une fois entre plusieurs Sailor Moon à barbes pour acheter des figurines collectors de Final Fantasy VI que je convoitais. Ma revance avait été radicale cette fois-là, car je m'étais arrangé pour qu'il se retrouve enfermé dans les toilettes qui allaient exploser. Ca avait été un plaisir de le voir sortir couvert de merde.

Je commence à devenir fébrile. Mais qu'est-ce qu'il fout le type chez Bandaï ? Pendant ce temps-là, ma Némésis passe sa main sous son manteau ample. Que va-t-il sortir ? Il croit pouvoir m'acheter avec un quelconque truc collector ? Il croit que.... Oh le chien !!!!
Là, juste devant mes yeux, il me tend la version éditeur américaine de "Kumo no Mukou, Yakusoku no Basho". L'enfoiré ! Les versions éditeurs, ça ne se trouve pas dans le commerce !
Je ne préfère pas imaginer ce qu'il a fait pour l'avoir. Et je me maudis qu'il connaisse une de mes faiblesses. Je savais que j'avais montré trop d'intérêt pour Makoto Shinkai ces derniers temps. J'aurai dû me douter que ce rascal, plus geek que moi, n'hésiterait pas à scanner tous les ports de mon PC afin de vérifier tous mes accès et les proxys anonymes que j'utilise. Tout cela, dans le but de me suivre à la trace. Le fumier !!! Mon espoir repose sur ce lâche de Bandaï. Mon ennemi secoue la boîte négligemment devant lui. Si seulement, je pouvais le... Puis son téléphone sonne. Il décroche puis pâlit. Nous voilà à égalité, juste à temps. Je sais ce qu'il a appris. Le stand Bandaï vient d'annoncer qu'ils lanceront 5 figurines collector de Gundam dans le public. Des figurines à 1 000 euros pièce de la première série. Un fantasme quand on est un des grands du fandom Gundam. Et maintenant, il est tiraillé entre son désir d'otaku, son désir de prendre l'ascendant et le blé qu'il pourra se faire avec les panty-shot. Je ne suis guère mieux loti, avec cette édition ultra-rare qui me fait de l'oeil. il faut trouver une solution. Vite.
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8 novembre 2008 6 08 /11 /novembre /2008 20:00
J'erre dans les méandres de la convention. J'ai suffisament profité de la veille pour placer mes billes, je peux me permettre de me détendre un peu. Le moment est propice, les kikoolols et emo-gothico-loli-freehugueuses - une nouvelle race assez pernicieuse qui vous saute dessus au détour d'un stand, heureusement qu'une clé au bras suivi d'un coup à la nuque suffit à s'en débarasser, mais leur nombre extravagant pose toujours problème - sont tous au concert de J-Pop de seconde zone trop kewl et kawaï, comme ils disent. Si on peut trouver mignon un type qui a tant de gel dans les cheveux qu'il pourrait offrir une épilation totale à tout son public. Enfin, tant qu'ils ne s'approchent pas de moi, ils font ce qu'ils veulent.

Je flâne entre deux stands conscacrés aux origamis, oasis de fraîcheur et de paix dans cet univers gras. Un brouhaha soudain me fait tourner la tête. Le concert a fini. Merde. Une horde de zombies décharnés s'approchent de moi. Je me dois de protéger mon intégrité physique. C'est bien la raison pour laquelle je sors toujours couvert. Je charge Bernerd Minet dans la mini-chaîne qui traîne au fond de mon sac, volume à fond. Le résultat ne se fait pas attendre. Sous leurs cris d'orfraie et de waponais, ces erreurs de la nature retournent dans la salle sombre d'où ils n'auraient jamais dû sortir. J'achève les plus lents d'une frappe au plexus, pour être certain qu'ils agonisent de longues minutes au sol. La meute infecte est dans la salle. Tenant ma chaîne à bout de droit, je dégoupille une grenade fumigène, la lance dans le tas et ferme les portes. Je coince ces dernières avec des ganivelles. Du boulot comme je les aime, un gazage dans les règles de l'art. Avec un peu de chance, la sécu va les foutre à la porte pour avoir "perturbé le bon déroulement de la convention."
Je ricane... S'ils savaient. Et là, je réalise que j'ai baissé ma garde. Tout un cosplay groupe Naruto arrive sur ma droite, un des pires que j'ai pu croisé que ce soit au niveau des vêtements que ceux qui l'habitent.
Shit.
Je plonge sous le premier stand qui me fait face. Erreur. Grossière erreur. C'est un stand HK. Ils s'y jettent dessus la bave aux lèvres, ces incultes. Pas le choix. Je déballe mon couteau de cuisine d'Higurashi spécialement importée du Japon et je coupe les tendons des chevilles qui passent. Leur étonnement et leurs cris de goret me donnent le temps de me dégager. J'en profite pour couper quelques petits doigts à la mode Yakusa, ça leur fera les mains.
Je m'enfuis rapidement, il est temps de trouver une retraite sûre. Je finis par arriver au stand de NoLife. Pas mal de glaireux mais une occasion en or se dévoile devant mes yeux. Je sors ma thermos de thé vert, en remplit le gobelet et me dirige innocement vers les tables. Passé maître dans l'art du "Je-fais-semblant-de-tomber-et-je-raccroche-au-dernier-instant" de maître Mario, j'envoie valdinguer ma tasse de thé sur la correspondante japonaise de la télé tout en me rattrapant à la table. Tout suit alors le plan, comme l'aurait prévu Gendô. La correspondante porte ses mains à son haut pour tirer dessus et éloigner le thé brûlant de sa peau. Mon portable est déjà judicieusement placé, mitraillant l'ouverture du décolleté via ma main tendu pour apporter de l'aide. J'expédie les excuses et je me réfugie plus loin et je check la chose. Bonne pioche. On peut même voir le type de sous-vêtement. Je vais me faire un sacré paquet de blé sur le marché noir des otakus.
Tiens, un appel. Un de mes contacts internes. Quand il m'annonce la nouvelle, j'ai du mal à y croire. Un frisson électrique parcourt mon corps. La pôle est dispo sur la scène du cosplay groupe. La pôle.... Le surnom de la place qui permet de prendre les meilleurs panty-shots des scènes. Apparement son possesseur a eu un accident "malheureux". Encore un n00b qui ne connaît pas les règles du jeu.
Quoiqu'il en soit, il me faut cette place. Pouvoir narguer toute une pelletée d'otaku glaireux et gras qui ont des téléobjectifs pour réussir les panty-shots sur lesquels ils se touchent toute l'année, est un plaisir qui ne se refuse pas. Surtout que je vais les rendre fou de voir que je gâche cette mythique place en prenant des photos avec... Mon téléphone portable qui ne possède que 16 couleurs et 100 000 pixels. Comparé à leurs numériques à 30 millions de pixels et 256 couleurs, je vais produire des photos de qualité merdique. Photos qui s'écouleront quand même à plusieurs milliers d'euros sur le marché vu que ce seront les seules à avoir l'angle le plus profond. J'ai hâte de voir leurs mines dépitées. Il me faut cette place. Je cours à l'amphi. Je vois déjà des tas amorphes qui réclament la place aux orgas. Je souris. Il n'y connaisse vraiment rien. Je trouve vite mon homme. La place sera bientôt mienne.
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27 juin 2008 5 27 /06 /juin /2008 13:50
Tous se retrouvent alignés au pied du feu. Comme des millions de fois dans la capitale. Salut cordial entre gens de cylindrée respectable. Regard balayant la machine voisine tandis que la chaleur du bitume remonte le long de la plante de pied. Le moteur en est aussi, envoyant de véritables bouffées digne de El Nino qui chauffent les jambes jusqu'au casque. Entre les protections et l'attente sous ce violent soleil estival, les gouttes de sueur se forment à l'arcade des sourcils. Les plus couverts peuvent sentir les gouttes se former dans le creux du dos, glissant désagréablement le long de la colonne, sous l'atmosphère moite du blouson.

Puis sans crier gare, l'un fait rugir son moteur. Impatience, provocation ? Nul ne le sait sur l'instant, mais quelques regards provocants et sourires narquois font vite répandre la vérité. Un rugissement lui répond. Puis un autre. Même le jeunot sur sa mobylette fait entendre son "mêêêêêêêêêêê"  poussif, empli de détermination. Les scooters pépères snobent la chose d'un air condescendant. Ceux qui ont répondu à l'appel se prépare pour le feu vert. Celui qui a la moto, la plus puissante et la plus sportive et donc, la plus puissante, fait son gentil quoique condescendant. Il sait qu'il va gagner, mais juste pour le plaisir, il va participer. La cacophonie des rugissements de moteur monte de décibels en décibels. La voiture participe derrière, mais trop petite cylindrée, elle est gentiment ignorée. Sans mépris aucun. Par contre la grosse BMW décapotable sur la gauche, suscite l'intérêt.

Et alors que les moteurs se calment, prenant tout le monde au dépourvu, le feu passe au vert. La mobylette sachant la partie perdue même si elle peut gagner le premier mètre sur un bon départ tente le wheeling pour attirer le regard. Une accélération mal dosée et le voilà en train de faire une magnifique cubulte. Un participant ayant eu le bon timing fuse droit devant. Il n'avait pas anticipé que le passage entre les deux bus cinquante mètres plus loin allait se rétrécir lui bloquer le guidon et le laisser doubler les bus... Sans moto cette dernière ayant son guidon enfoncé dans quinze centimètres de tôle froissée. Celui qui a la plus grosse a raté son départ, mais il veut  sa revanche et peut l'avoir. Il donne un coup d'accélérateur non mesuré. Malgré la chaleur, la gomme glisse. Son pneu arrière tourne dans le vide à la recherche d'un point d'achoppement - qu'il ne trouvera pas. Le pneu se met à fumer, l'arrière se met à dépasser l'avant par la gauche jusqu'au point critique où l'homme et la machine se vautre allégrement sur le bitume dans une odeur de cuir et de gomme grillé. La voiture s'élance, sûr de sa puissance et surtout avec un conducteur trop sûr de lui. La voiture dérape de un mètre et s'emboutit dans le trottoir. Dommage pour ses jantes à mille euros pièce. Un autre motard décolle, évite la BMW qui a rebondi sur le trottoir et découvre une vilaine plaque d'égoût sous sa roue alors que sa moto commence à se redresser. Patinage, la moto continue d'un côté, le motard de l'autre. La machine finit sa course sous le bus précédent. Morte.

Ne reste plus que l'instigateur du départ précipité. Que fait-il ? Rien. Il finit de regarder la magnifique piétonne en mini-jupe et en décolleté chamant qui venait de passer. C'est le seul sauf. Qui se fera "seulement" klaxonner parce qu'il bouche la route et qu'il reste immobile au feu vert.

Moralité :
Rien ne sert la frime, mieux vaut zieuter les charmantes piétonnes.


Vous croyez que ce n'est pas vrai ? Bah, voilà une histoire vraie alors ! :p
Trois motards à un feu. Partent tous trois en wheeling après avoir foutu du boucan. Celui du milieu rate son démarrage, sa moto balance et ils shootent ses deux voisins. Ballot ça :p
Ce genre d'histoire, j'en ai à la pelle, comme les histoirettes :p
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