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21 décembre 2009 1 21 /12 /décembre /2009 19:49

Petit aparté : Il y avait déjà eu le whinage. Maintenant, c'est le tour des discours moralisateurs (je ne conseille pas forcément la lecture. C'est bien écrit, mais c'est juste long et sans grand intérêt au final). Mignon, gentillet et niais. Et dicdatique. Et général pour éviter que certains se sentent visés. Je suppute que l'on doit de nous-mêmes faire une remise en question de nos articles pour voir nos "erreurs", ça doit être une démarche personnelle et ce serait trop compliqué d'expliquer blog par blog ce qui déplaît ou pas. Surtout que j'ai un peu l'impression que pour des trucs censés plus ou moins s'appliquer à Blogchan, au final, y'a pas grand monde de blogchan à qui c'est applicable. Ou alors, c'est bien caché. En fait, j'aurai tendance à penser que finalement, ça concerne des trucs qui se déroulent hors des blogs de blogchan, du genre sur IRC, foras ou autres blogs. Mais ça, je l'ai déjà dit.

Ou alors je suis idiot et j'ai rien compris. D'un côté, quand je vois qu'il y a des gens qui peuvent être crédules sur ma bataille Macross et Gundam, j'me dis que je ne suis pas plus idiot qu'un autre. Ou pas remarque.


Ceci dit, de surcroît, ces textes m'ont donné un arrière-goût désagréable d'uniformisation de ce que devrait être un article de blog. Ce dont ils vont se défendre vu qu'ils n'interdisent pas les "styles". Bien sûr. Comme si l'internaute/blogueur lambda avait forcément la faculté d'avoir un style d'écriture qui se détache du lot. Comme ça. Juste en claquant des doigts et après avoir pris quelques articles. Ben voyons. Naïf. Avec autant de bons sentiments qui débordent de leur article (*tousse**tousse*)j'en déduis donc que...

C'est la fronde des Bisounours sur blogchan ! o/

Ou des pleureuses si je fais un paquet groupé avec le whinage précédent. Mais bisounours, c'est plus choupi. Plus que les Télétubbies. Ou Oui-oui.

Et puis bon, le... Non rien.

 

Bref, Le seul truc intéressant que j'ai retenu, c'est l'idée d'expliquer ce que l'on peut définir comme un bon billet. A l'occasion, je le ferai. Sauf qu'à priori, il ne serait pas publié sur blogchan donc finalement ne sera pas lu par le premier concerné. Mais c'est pas grave. Les autres concernés sont plus mieux  :]

 

Bref, encore des trucs qui ne méritent guère d'exister (mais à partir du moment où je réalise qu'il existent des gens capables de prendre mes trolls gundam/macross au sérieux, plus grand chose ne mérite d'exister), il suffit donc de pousser un délicat OSEF, et de revenir au coeur du sujet, la seconde saison de Haruhi Suzumiya.

 

Bref, j'ai fait trop long encore. Commençons ENFIN l'article.t

 

 itsuki suzumiya


Je vais devoir donner raison au tas de lettres qui disait de moi, je cite de mémoire : "De toute façon, Corti, il mate les séries un an après leur sortie."

Faut croire que c'est vrai. La preuve, je viens tout juste de voir la seconde saison de Haruhi Suzumiya (ce qui a eu pour conséquence de débloquer l'achievement : "Vous avez le droit de lire à nouveau le forum anime de Haruhi.fr" vu que je l'ai snobé jusque-là par peur du spoil   "Bande de fous, vous avez tartiné 42 pages sur E8" O_o ) qui a quand même été diffusé il y a 6 mois.

Je pense qu'il y a des raisons toutes simples à ce comportement : préférer avoir l'anime en entier et en meilleure qualité sans attendre xx temps, la flemme de chercher où télécharger (et pourtant c'est plié en 5 minutes maintenant, ça fait peur), et pour finir, le fait que mes attentes en anime sont juste basses. A contrario d'un Suikoden par exemple, où je deviens tout fou dès qu'il y a une annonce. Ce qui fait que j'ai un peu trop tendance à reposer sur mes acquis (comprendre = rerererererererererereregarder une série déjà vue que j'aime bien plutôt que d'en voir une nouvelle ) et ne pas chercher/découvrir d'autres animes. D'un autre côté, ça ne me dérange pas des masses de ne pas découvrir beaucoup de nouveaux trucs.

Stoppons là les disgressions.

 

Haruhi donc. Après une première saison qui a déclenché une mini-tempête dans les zones sombres du net anime, la deuxième saison avait fort à faire pour être la digne successeuse(?) de son aîné.

Et donc ?

Est-ce le cas ?

 

Ben oui et non.

 

Commençons par les épisodes en eux-mêmes. Le premier est plutôt agréable, se déroule sans heurts et nous permet de nous refamiliariser avec l'univers. Et il explique la présence du bambou dans la salle de la brigade. Pas rien, l'air de rien. Ne reste plus qu'à savoir d'où vient ce foutu masque solaire. Ou alors, j'ai raté un truc.

 

Pis vint, une sombre chose qui a provoqué du sang, des pleurs, des viols et des orphelins sur le net : Endless Eight. Le principe est simple, c'est 8 fois le même épisode avec des angles de vue retravaillés et changés, des habits différents pour les personnages à chaque fois et une histoire identique à quelques variations près. Oui, oui, y'a de quoi hurler et de crier à l'arnaque.

Mais vu que personne n'a payé pour voir la saison 2 de Haruhi, je cherche encore à comprendre comment on peut se faire arnaquer.

Soit. Le pourquoi se tient en tout cas. Les personnages sont pris dans une boucle temporelle infinie (une boucle qui a fait plus de 15000 occurrences quand même). Et on subit huit fois cette boucle, en sachant que tout le monde oublie ce qu'il s'est passé avant que la boucle... ne boucle. Excepté une personne. Qui, en dehors de tenir le nombre d'occurrence, fait pas grand chose.

 

itsuki 2 suzumiya


Rien que par le principe, c'est un peu casse-gueule. Mais réussi, ça peut être magnifique. C'est le même type d'idée que de diffuser les épisodes dans le désordre après tout. C'est culotté. La première fois, ça a payé, la deuxième fois, ça a surtout trollé.

Car on ne peut pas dire que Endless Eight soit totalement une réussite contrairement aux épisodes diffusées dans le désordre. En fait, il rentre plus dans une démarche "Souffrez et après vous en profiterez" comme l'avait été l'épisode 00 de la première saison.

Le seul point positif que je concèderais à KyoAni sur E8, c'est la recherche de plans. Sur les huit épisodes, au niveau angle de vue, il y a rarement de la redite et une sensation d'immobilisme. Au début, je craignais le pire sur ce point, mais il faut reconnaître que c'est une réussite. Par contre, c'est moins le cas de la suite. Car E8 a un gros défaut : il a le cul posé entre deux chaises. D'un côté, il veut vraiment nous faire subir la répétition et sentir à quel point le personnage qui se souvient de tout doit vraiment se faire chier GRAVE, de l'autre, il essaye de nous divertir en changeant des détails entre chaque épisode, comme par exemple les angles de vue. Sauf qu'à courir après deux lièvres qui courent dans des directions opposées, KyoAni finit par créer un truc bancal qui ne va pas jusqu'au fond de ses objectifs. Car on s'ennuie devant certains passages particulièrement (putain, l'explication d'Itsuki quoi...) mais l'ennui est aisément surmontable par l'intérêt qu'on peut porter aux nouveautés par rapport à la boucle précédente. Sauf que du coup, on ne s'ennuie plus. Jusqu'à ce que finalement, on trouve que ça manque de variations à exploiter. D'un côté, on ne s'ennuie pas assez pour dire qu'on s'ennuie, de l'autre, il ne se passe suffisament de choses pour dire qu'on s'amuse à regarder la chose. C'est là où est l'échec de l'application de la méthode. A bouffer à deux râteliers, on n'en finit aucun. C'est dommage car le concept méritait d'être plus exploité vu les possibilités offertes car je doute qu'on le revoie avant quelques temps.

Mais bon... Faire plus de variations couperaient l'ennui mais perdraient un de ces buts, faire moins de variations rendraient le tout totalement imbitable. Au final, KyoAni n'a pas réussi à trouver la recette magique qui permettraient d'en faire une réussite. Au contraire de la première saison qui a magnifiquement mélangé les épisodes. On fera s'il y aura une autre nouveauté du style dans la prochaine saison qui arrivera, en 2012 (logique, fin du monde toussa, il doit y avoir un évènement Haruhi dans l'année, c'est obligatoire). Mais ça va, y'a déjà un film qui arrive en 2010, y'a déjà de quoi s'occuper pour le fan.    

 

Puis, on aborde la dernière partie qui est une franche réussite. Cette dernière représente le tournage du premier "film", diffusé lors du premier épisode de la série et éclaire son coté nainwakesque. Sans compter que ça montre l'envers du décor de façon assez violente, on aurait pu imaginer qu'il y avait eu une telle tension sur le tournage. Cerise sur le gâteau, la série en profite pour montrer un visage bien plus sombre des éléments qui gravitent autour de haruhi. Ca verse même limite dans le glauque. Et ça donne une idée de ce que ça pourrait donner pour le film. Affaire à suivre.

Cette dernière partie m'a rappelé avec efficacité pourquoi j'aimais Haruhi. Entre les cours de théologie d'Itsuki, la fascinante conversation de Yuki, les pleurs de Mikuru, les remarques de Kyon toujours aussi incisives, acerbes et totalement poilantes et l'énergie de Haruhi, c'est un vrai régal de suivre les aventures de cette brigade. Et pis qu'on voit un peu plus Tsuruya, c'est kewl :3

Tsuruya bute. Et Amo ne le renierait pas, vu qu'elle a les cheveux VERTS.

 

Bref, cette partie est JOIE, du bon Haruhi qui fait plaisir au cerveau. Seul petit regret, c'est que Shamisen ne cause pas plus. C'est dommage, il avait une bonne répartie :'(

 

Donc, c'est bien alors non ?

 

Oui, quasiment si on met E8 (Endeless Eight) à part vu son particularisme.

 

 

itsuki 3

 

....

 

Sauf qu'il y a un truc qui m'a gâché l'anime à bloc.

Cette PUTAIN DE K-ONISATION DE HARUHI !!!!! GRRRRRRRRRRRRRRRR.......... (et le pire, c'est que j'ai même pas vu K-On, mais rien qu'aux images de l'anime, j'ai fait le rapprochement avec un des persos directement Y_Y )

Elle n'est pas systématique, mais quand elle tombe, ça fait mal... Très mal...

Car dans ce cas-là, alors qu'Haruhi est une adepte du sourire incisif et "vainqueur" qui lui vient de son arrogance et de son côté sur de soi qui s'affirme comme un grizzli que l'on vient déranger. Son sourire, c'est sa force, c'est ce qui justifie l'AMOUR pour Haruhi. Et ils l'ont massacré Y_Y

Alors qu'on avait un sourire qui remontait surtout par les bords des lèvres, on se retrouve avec un sourire qui fait un demi-cercle et un regard qui se contente de suivre la scène avec un air niais comme si Haruhi était gentiment contente de ce qui se passait sous ses yeux.  Maismaismaismaismaismaismais... Non quoi... :'(

Où est la furieuse ! Rendez-la moiiiiiii !!!!!!

 

J'ai donc énormément de mal avec ce sourire... Et bien sûr, la K-Onisation se retrouve aléatoirement dans d'autres situations. J'espère vraiment que ça ne va pas continuer dans le film, car je crois que je lâcherai la série. Je ne supporterai pas de voir Haruhi devenir une random-girl niaise et énergique. Faites que je me fasse juste des mauvaises idées.... Pour plus de détails, vous pouvez relecturer l'article de Kabu sur cette histoire de design.

 

Par contre, si on met cette histoire de design de côté, c'est une parfaite réussite du côté de l'insertion des nouveaux épisodes dans la première saison. On relocalise facilement les "nouveaux" évènements par rapport aux évènements de la première saison, surtout quand des petits clins d'oeil surgissent par-ci et par-là (je pense entre autre au groupe ENOZ en fait). Mais bon, je pense que cette histoire de design doit salement "abîmer" le plaisir de regarder tous les épisodes dans l'ordre chronologique.

 

Bilan ?

Une demi-réussite. On peut imaginer que le film va se charger de remettre les pendules à l'heure.

 

Et le motivator-résumé de rigueur :

 

haruhi condom

 

 

Ben vi, il faut avoir son cerveau préparé pour mater la saison 2 avec Endless Eight si on ne veut pas avoir une crise de nerf !

 

Les deux fails du jour : l'équipe d'haruhi.fr avait mis le site down ces derniers jours et passait la bande annonce de la Disparition de Haruhi Suzumiya, le trailer du film. Oui, trailer de la disparition, site disparu, logique. Forcément, le temps que je boucle mon article, tout a été remonté alors que je voulais linker le truc. La loose quoi.

Le deuxième truc, c'est qu'en voyant la série, j'ai réalisé qu'il y aurait des dialogues que je méritais de refaire pour Itsuki et surtout Yuki pour ma fic du concours haruhi tant je suis en décalage. Sauf que je l'ai déjà envoyé. Et que les envois sont (théoriquement) terminés. La loose II, le retour ! Il va falloir mettre en oeuvre des processus de corruption... Enfin, faudrait déjà, que je me motive à corriger le truc :p

 

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16 décembre 2009 3 16 /12 /décembre /2009 23:16
Plop !

Si les MAJs de mon blog se sont espacés légèrement (bien évidemment que c'est MAJs se sont espacés légèrement, moi, être si beau, si empli de sciences infuses, si fort et qu'il a une vie tellement passionnante qu'il hésite entre "Master and Commander : de l'autre côté du monde" et "King Rising : Au nom du roi" comme film du soir (à noter que King truc est suivi de Basilisk qui offre quelques scènes croustillantes pour un nanar)), c'est qu'il n'y a rien de tel que de jouer avec les cheveux de Yotsuba en regardant la télé. Du coup, je bouffe plein de films. Et pas mal de trucs oubliables certes. D'ailleurs, je pense même avoir réussi à faire le tour des nanards diffusés par les TNT à 18 chaînes. Il n'y a plus qu'à attendre le renouvellement des stocks qui arrivera sans doute bientôt. Et c'est aussi là qu'on se rend compte qu'à partir de la neuvième chaîne, c'est un peu la misère niveau film. Quelque fois l'honneur est sauf, mais les trois-quarts du temps....

Mais passons, les DVDs et la VOD, ça compense largement. Vu que j'ai vu beaucoup de trucs, je vais faire de petites reviews, histoire de ne pas passer trop de temps dessus. Pour le coup, cette chronique sera orienté vers les films occidentaux. La review suivante sera sur les films asiatiques.

Bref, dans l'ordre :



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Haute Tension 1 et 2 :
Mmmhhhh... Comment dire... C'est du bon nainwak. C'est totalement aberrant, totalement irréaliste, mais qu'est ce que c'est bon !
Statham (j'aime bien Statham, il tient parfaitement le rôle du gros dur qui parle pas, c'est la rare bonne trouvaille de Besson depuis longtemps - trop longtemps, et en plus Statham, il arrive même à bien jouer dans un Uwe Boll, c'est dire ! (Uwe Boll, c'est le Ed Wood du 20e siècle quand même), pour des raisons de coeur ou d'absence de coeur - expression à prendre dans son sens littéral, passe tous ces films à courir et à faire plus ou moins n'importe quoi. Il court. Encore et toujours. Et pendant qu'il court, il se fait tirer dessus, traverse des pare-brises, se drogue et j'en passe. C'est même pas sa faute en plus, il fait ce qu'il peut pour survivre. Et pour survivre, il ne doit pas traîner en route et donc courir et donc tabasser des mecs pour trouver une solution et survivre.
Ajoutez à cela, qu'outre ce rythme de speedé, les réalisateurs font du grand n'importe quoi comme mettre une scène de monstres géants au milieu du film, vous avez une bonne idée de ce qui vous attend : un truc super-bordélique, bourrin et totalement irréaliste avec un héros tout simplement immortel.
Personnellement, je garde un meilleur souvenir du 1 que du 2. Dans le 2, je trouve qu'ils poussent le filon un peu trop loin ce qui fait qu'on commence à s'ennuyer sur la fin. Mais pour le reste... BANCO !




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Southland Tales :
J'avais croisé la BA de ce film, y'a bien longtemps. Ca me paraissait intéressant mais je n'avais pas sauté le pas. Cet article m'a poussé à retenter l'expérience.
Et... J'ai bien aimé. Sauf que j'ai pris le film tel quel sans chercher un sens profond ou une logique particulière. Surtout quand on a vu Haute Tension peu de temps auparavant, on est plus enclin à se laisser porter par un film sans s'étonner de certaines étrangetés comme les raccords fait via des écrans où on voit deux voitures se reproduire.
Je ne sais comment et pourquoi, mais quand on regarde ce film, on sent que c'est le même réalisateur que Donnie Darko. Il y a cette ambiance, un peu décalé, cette façon de filmer. Il y a quelque chose qui relie les deux films même si je suis incapable de mettre le doigt sur quoi.
Je me suis donc contenté de me laisser porter par les différents personnages de cette histoire. Ce que j'en ai compris m'a suffi vu que je me suis contenté de flotter autour des personnages plus qu'autre chose. Après, j'imagine que chercher le moindre détail, doit être une sacrée prise de tête. Mais le prendre simplement, ça suffit :)
Enfin, je n'irai pas conseiller ce film à tout le monde vu qu'il est assez spécial.
Mais bon, Sarah Michelle Gellar en ex-star de porno, ça vaut son pesant de cacahuètes. Elle a changé la petite Buffy  ! (ouais, ouais, c'est pas comme s'il y avait eu Sex Intentions entre les deux avec cette douce phrase qu'elle prononce : "Tu pourras me la mettre où tu veux." 'fin bref.).
Un film agréable mais qui pourra dérouter et être détesté si on n'est pas dans le mood.




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30 jours de nuit :
Miam, un petit film d'horreur ! C'est bien connu, les meilleurs, ce sont les un-peu-connus-mais-pas-trop outre les classiques. Et pas de surprise, il est bien fait, on ne s'ennuie pas devant, ça n'abuse pas des bons sentiments, c'est sans prétentions et juste parfait. Je conseille vu comment ça caille et que l'histoire se passe dans un village près du cercle arctique et où ils se prennent 30 jours de nuit d'affilée. Le bon plan pour les créatures de la nuit !
A savourer sous une couette bien chaude.
Tiens, je vens de voir qu'il y a une suite d'annoncé. Mauvaise idée en général, une fois que l'effet de surprise posée par l'ambiance est passée, ça rend tout de suite moins bien.


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Taxi 1,2,3,4 :
C'est simple, plus le numéro monte, moins il se passe de choses, moins les course-poursuites sont dynamiques et moins y'en a. Bref, le premier voire le deuxième sont amplement suffisants. En plus, Marion Cotillard n'apparaît pas dans le dernier.



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Arac Attack :
CULTE. Tout simplement. Je suis fan de ce film qui lie avec habilité et humour les poncifs sur les films de monstre. Et se fout des stéréotypes de ce genre de films en les surinprétant. Vraiment très drôle quand on bouffe du nanar. Surtout que les effets spéciaux ne déméritent pas trop. Je conseille plus que TOUT si on aime les films de monstre :p

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Monstres contre Aliens :
Rempli parfaitement son quota de film d'animation moderne. C'est à dire tout en 3D et avec de l'humour à la Pixar ('tention, c'est pas un film de pixar").
A voir ne serait-ce que pour la scène du couple d'étudiants dans la voiture, tout bonnement poilante.




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Confessions d'une accroc au shopping :
Parce que moi aussi, j'aime les trucs mièvres. Sans doute une réminiscence de la fac où je passais l'aprèm' à regarder les mélos de M6, à mon grand désespoir d'avoir une telle capacité devant la télé.
De même, un de mes films préférés est la Revanche d'une Blonde. Je suis un fanatique de ce film et je me poile toujours autant devant. Donc, pour l'accroc au shopping, je me doutais que je ne serais pas déçu. Je ne l'ai pas été. :D
C'est mignon, c'est frais, c'est enlevé, que du bon quoi ! Dans le même registre, j'ai bien aimé Miss Pettigrew aussi !



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The Spirit :
Fait par Franck Miller, la patte graphique est la même que Sin City. On aime ou on déteste. Chose étrange, j'ai trouvé qu'au final, The Spirit claquait moins que Sin City au niveau des couleurs. Mais c'est peut-être une fausse impression car, nouvelle chose étrange, je n'ai quasiment aucun souvenir du film mais j'en garde un excellent ressenti. Difficile de pondre un avis pertinent du coup :p
J'peux juste dire que ceux qui ont aimé Sin City aimeront The Spirit.


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Là-haut :
Du pixar what's else ?
Avec CHIENS QUI PILOTENT DES AVIONS ! Calvin serait jaloux.


Bon, j'ai dû en voir plein d'autres, mais j'ai dû zapper. J'aurais dû piquer plus de DVDs à l'effrayant Mowglee.

Mais pour finir, la meilleure découverte de ces derniers temps :

Coraline :

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Une excellente surprise ! Je n'en attendais pas tant !
Faut dire que la BA abusait en même temps : "Du même réalisateur que l'etrange Noel de Monsieur Jack". Ben ouais, ils pouvaient pas dire Tim Burton vu que c'est pas lui qui l'a réalisé.
Donc, on retrouve ce même type de films d'animation un peu sombre et c'est un plaisir à regarder !
Enfin, pas tout à fait, car l'image apparaît régulièrement saccadé et ça fait mal aux n'oeils. Mais une fois qu'on est familiarisé avec ces temps de latence/ces ralentissements non voulus, on peut se laisser engloutir par l'histoire. Cette dernière berce littéralement le spectateur. On nage dans un univers un peu sombre comme pour l'Etrange Noël de monsieur Jack ou les Noces Funèbres, mais ce film est bien plus réel que les autres. Et on suit donc cette petite fille dans ce monde parfait et où les ténèbres se tapissent. Si je devais rapprocher ce film de quelque chose, ce serait les vieux grands Disney. Un peu comme Alice aux pays des merveilles et/ou Blanche-Neige. Difficile de faire une comparaison, mais ça m'a fait penser aux vieux Disney qui n'étaient pas si manichéens tout en l'étant.
Donc, je plussoie plutôt deux fois qu'une !

Faut que j'arrête de linker lemonde.fr, mais ils ont de bons articles en ce moment... Alors que dire :
- l'identité nationale, c'est encore les enfants qui en parlent le mieux
- ou comment une banlieue arrive au plus haut
- et GT5 repoussé. J'entends un collègue hurler dans le lointain
- lemeetic de droite, culte
- l'UMP aime définitivement être hors la loi.

N'empêche, c'est là que je me dis que je suis bon spectateur vu l'hétéroclité de mes goûts O_o
Et encore, je cite pas les multiples nanars que j'ai pu voir entre chaque film :D
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12 décembre 2009 6 12 /12 /décembre /2009 15:09
Bon, il va falloir remettre les choses dans leur contexte. A la base, c'était une réponse sur un des articles du raton-laveur. L'article n'est pas intéressant en soi, l'intéressant, ce sont les commentaires qui signent l'origine de cet article que je fais et qui prend source quand la conversation part sur le film de Cameron, Avatar.
Ma réponse a accouché d'un monstre qui ne saurait rentrer dans les commentaires par sa taille (un peu comme pour mon article sur le thé).

Du coup, c'est un peu bordélique. J'ai essayé de découper ça plus proprement, mais bon... Par contre, j'en ai profité pour l'agréémenter de liens divers. :)


TVTROPES

Pour tvtropes, c'est vite plié. Tu devrais te rappeler ma position sur le sujet. Ce site ne m'apprend rien. Strictement rien et ça se confirme chaque fois qu'un lien est foutu dessus. Donc je ne faisais même pas une pointe d'humour, il y a un tvtrope sur les affiches de film du style "ces affiches qui ne vous mentent pas". Je peux même rajouter que l'affiche qui était affiché en lien avec l'article était celle "Des serpents dans l'avion". So what ? J'ai jamais dit que ça devait être drôle. C'était juste un exemple par rapport à mon propos.

 

Pour ceux qui ne sauraient pas, tvtropes est un site qui compile les procédés narratifs des films.

 

 

Un point sur la technique au cinéma

 

Maintenant, pour le côté désagréable de mon précédent post, le souci, c'est que tu me sors des insanités parfois qui me donnent envie de sortir la gatling et te clouer au mur. Et qu'en plus, tu m'accuses de troller. Vais finir par croire que tu es SM. :)

Si tu veux un exemple, c'est ce genre de propos : "Mais sans une bonne technique, à part pour des espèces de films d'auteurs intimistes contemplatifs réalistes sans rien d'extraordinaire qui s'y passe (et encore, il faut savoir faire une belle photo), il faut une technique en béton."

Et là, j'espère sincèrement que tu réalises la connerie de ton propos. Tu sucres juste tous les thrillers/policiers qui n'ont besoin que de très peu d'effets techniques et je ne parle même pas des biopics, la dernière manne financière d'Hollywood. Tu pourras ensuite clairement après me reprocher d'être réducteur sur Hollywood mais vu ton approche purement technique d'un film, tu ne vaux guère mieux sur ce point.

Un exemple pour illustrer : l'une des meilleures scènes de course-poursuite que je connaisse se trouve dans l'inspecteur Harry. Clint est poursuivi par... Une voiture télécommandée. Il y a un côté totalement décalé (ben vi, le poursuivant est une voiture téléguidée quand même) qui se mélange parfaitement à l'action. Elle fait vraiment flipper cette petite tuture. C'est une parfaite réussite.

Et pourtant niveau technique, y'a quasiment rien, le prix d'une voiture téléguidée.

Bien sûr par le terme technique, je ne prends en compte que les effets spéciaux, vu que c'est quand même le sujet ici. Si, par technique, tu entendais aussi la prise de vue, le montage, autre, ben, c'est pas le sujet.

Si je t'ai envoyé bouler au début de mon précédent post, c'était à cause de cette phrase : "T'as raison, foutons en l'air un art ancestral basé sur les interprétations du visage et du corps, l'empathie, la psychologie, l'improvisation, le ressentis, le mimétisme et l'auto-duplication. Il ne devrait plus y avoir aucune humanité ou capacité d'interprétation sensible et réfléchie dans le futur. Les acteurs appartiennent au passé."

WTF ???

 

cry_yotsuba_3.jpg

 

Je reconnais que ma remarque était acerbe, mais elle n'était certainement pas aussi gratuite que ce que tu lui prêtes. Quand je parle de films en image de synthèse, je me fous de savoir si ça sort d'une motion capture ou si c'est du fait main. Tout ce qui m'importe, c'est la qualité générale et à savoir l'homogéinité. Et l'homogéinité d'un film se maintient plus longtemps quand tout le film est fait en image de synthèse, alors que lors du mélange humain/ordi, la différence entre les deux univers, leur semi-incompatibilité se voit de plus en plus. Si tu dis le contraire, c'est que tu n'as pas les yeux en face des trous, sans vouloir être méchant. Autant, c'est le genre de chose que je peux excuser à ma mère, autant je trouve ça inexcusable de la part de type comme nous qui baignent dans le monde numérique. Pour fournir des exemples de ce qui me fait lever les sourcils par leur non-réussite d'intégration, ça peut aussi bien aller de l'attrapage de langue de Jar Jar Binks par je-sais-plus-qui (le maître d'Anakin) à Gollum qui se déplace sur des rochers alors que Frodon et son copain gay sortent d'une grotte. Je n'ai pas dit que tout était à jeter, sauf que si,au milieu d'un film, je me retrouve avec un truc qui m'arrache les yeux parce qu'il y a eu une légère baisse de qualité, il me paraît évident que le reste est appelé à (mal) vieillir de la même manière vu que la technique est la même. Si tu veux un exemple, la dernière fois où j'ai regardé le Retour du Roi, de plus en plus de scènes m'ont arraché les yeux comme celle où la cavalerie du Rohan quitte la forêt. Ce n'est pas la faute au réalisateur, c'est juste qu'à force de côtoyer les images de synthèse, je distingue bien plus facilement ce qui est fait par ordinateur que par ce qui est réel. Peut-être parce que je bouffe trop de séries B, maîtresses dans les incrustations foireuses ou peut-être parce que j'ai trop bouffé de jeux vidéos dans ma vie, mais si, sans efforts, je vois déjà parfois des défauts, qui va tout simplement de la texture des peaux ou au fait que le truc fait par ordi est victime de son absence de poids. . Et à partir du moment où on vend un film sur sa technique, il ne peut s'attendre à aucun cadeau de ma part s'il ne présente rien de neuf.

Si je suis aussi dur avec le mélange humain et image de synthèse, c'est que oui, c'est là où les défauts liés à l'informatique surgissent le plus rapidement. Et gâche le plaisir du cinéma. Par contre, si on se contente que de mettre du décor en image de synthèse et des humains en chair et en os dedans, là, je pense que la technique est maîtrisée et ne vieillira pas plus que ça. En l'occurrence, je pense à Matrix par exemple, fait par la frangine et le frère Wachowsky. L'attaque de Sion est clairement une réussite et je n'en garde quasiment aucun mauvais souvenir. Tout est question d'utilisation intelligente. La chose marrante, c'est que ce je dis a dû être certainement déjà dit, il y a plus de 40 ans. Il suffit juste de remplacer la partie informatique de mon post par pâte à modeler. Et d'avoir vu déjà vu "Jason et les Argonautes". Ce ne serait guère étonnant que ce genre de discussion est déjà eu lieu avec un type qui aurait la position de Sonocle qui jurerait que faire des monstres en pâte à modeler va révolutionner le cinéma et, un type qui resterait plus modéré sur ce genre d'informations. :)

C'est qui qu'a dit que l'histoire est un éternel recommencement ? :D

 

 

 

Mon avis sur Hollywood

 

Bon. Hollywood maintenant. Deuxième gros morceau, le troisième étant le film "Avatar". Tu veux savoir pourquoi je trouve le cinéma asiatique plus intéressant que Hollywood ? Tout simplement parce qu'il casse tous les clichés dont Hollywood nous gave depuis des années. Alors, oui, j'ai peut-être une vision réductrice d'Hollywood, mais je me dois d'être clair, Hollywood, c'est niais. Et plutôt que m'emmerder à faire une tirade sur le sujet, je vais me contenter d'utiliser un nom connu : Clint Eastwood. En tant qu'acteur, il a fait du Hollywood (mais pas que heureusement :) ). En tant que réalisateur, il fait de l'anti-hollywood. La dernière demi-heure de "Million dollar baby" est plus que révélatrice sur ce sujet, vu qu'il prend à contre-pied tous les poncifs habituels du genre. C'est ça ce que j'appelle du cinéma. Et tous ces films sont ainsi. C'est ce qui explique leur succès. Sans forcément faire abstraction du manichéisme (Hollywood sait le faire à l'occasion), les films de papy Clint touche le coeur des gens par la justesse et la réalité de leurs propos. Pas de grands effets, pas de grands spectacles et ce n'est pas intimiste pour deux sous. C'est juste la vraie vie, sans les paillettes dont s'orne systématiquement Hollywood. Or Hollywood aime trop les paillettes, au point qu'on en oublié la logique de réflexion. Peut-être que les paillettes permettent aux films d'être référencés pendant des années comme valeur sûre. Ça ne veut pas dire qu'ils sont meilleurs, on devrait plutôt dire qu'ils sont consensuels. Si je devais réduire ma réflexion au maximum, je dirais que, actuellement, Hollywood = Michael Bay. C'est peut-être une approche trop réductrice, mais elle est rarement prise en défaut au niveau scénaristique. Jamais. Malheureusement.

Si je devais fournir une preuve définitive de cette idée, je me baserais sur "The Player" fait par le soporifique Robert Altman (sauf Mash, qui est excellent). L'histoire du film réalisé en arrière-plan de l'histoire principale résume parfaitement tout mes griefs actuels envers Hollywood.

Hollywood ne produit que des films qui caressent les gens dans le sens du poil et débordent d'une mièvrerie qui commence à me sortir par les trous de nez. Je reconnais ne pas cracher dessus de temps en temps, c'est toujours agréable, ce genre de film. Mais, c'est comme Disney. On sait ce qu'on a et ce qu'on aura. C'est sans surprise.

 

Si je veux retrouver du vrai Hollywood des temps anciens qui assume sa niaiserie, j'aurais tendance à plus me tourner vers les films produits par HBO (remarquons que je ne sais même pas s'ils ont fini par sortir leurs films d'ailleurs). Parce que quand je vois la qualité de leurs séries TV (Oz, Sex and the City,...), je me dis que ce sont les seuls actuellement capables de redorer le blason d'Hollywood à mes yeux. Y'a plus qu'à attendre.

Car la seule chose qui sauve actuellement Hollywood, c'est qu'elle dispose de réalisateurs/monteurs de génie qui transcendent des scénarios rarement intelligents avec des budgets plus que conséquents. D'ailleurs, ils se rendent eux-même compte de la pauvreté des scénarios qu'ils proposent vu l'explosion des biopics de ces dernières années. Le biopic étant l'arme ultime pour tourner un film sans se prendre la tête sur le scénar, qu'importe le sujet, n'importe quel type ayant eu de la réussite dans sa vie ou ayant lutté pour une cause juste, fera parfaitement l'affaire. L'adaptation n'est qu'un détail.

 

Et le rapport avec le cinéma asiatique alors ? Simple, tu ne sais jamais comment ça va se finir contrairement aux films hollywoodiens. Tous les derniers films que j'ai vu, plutôt orienté action, ont un final qui est clairement à des kilomètres de ceux d'Hollywood et ce, même si les gentils gagnent. Si tu veux un exemple simple, imagine que, dans Transformers, le héros et Optimus Prime se fassent buter mais gagnent quand même. Totalement impossible. Pourtant, ce sont des choses qui arrivent régulièrement dans le cinéma asiatique (bon, je dois reconnaître que c'est plus souvent la copine du héros qui bouffe les racines de pissenlit que le héros. Mais quand même. Hollywood ne sait même pas mettre ça en scène vu comment je me suis endormi devant la mort de Trinity dans Matrix). On se retrouve avec des types qui ont gagné mais qui ont tout perdu au final. Oh, ily a bien "Seven" qui joue dans ce registre-là , sauf que si j'étais vil et je peux l'être, je dirais que ça tient pas la route sans même avoir vu le film, vu que si on suit la logique du tueur dans le film, il ne pouvait buter la copine du héros, voilà quoi). Alors que dans Transformers, le seul qui meurt, c'est un random robot dont on se rappelle à peine l'existence. Pire sa mort est glorifiée car il a agi pour une juste cause. Bullshit. [mode troll politique]C'est du niveau de la lettre de Guy Mocquet. Ouais, c'est beau, je me sacrifie pour une juste cause, oh lol ptdr XDDDDDD. Putain, on parle d'un gamin quoi. Il n'y a aucune gloire à tirer de ce genre de mort, ni fierté, ni respect. C'est juste du fail de toute une société incapable de protéger ses mômes. [/mode troll politique]

Ok, j'abuse avec à prendre Transformers comme exemple. Sauf que si on tape dans le registre "action" chez Hollywood, c'est ça à 99,99% du temps dans tous les films, ainsi que dans les autres registres. L'un des rares derniers films récents que j'ai vu et qui ne respectait pas ça, c'était Phone Game. Ou "Dracula 3000". Ouais. DRACULA 3000. Quand même quoi. Bon, ça sort pas d'Hollywood, mais ce film brûle tous les poncifs habituels sur pas mal de points. Et pour la peine, je vais SPOILER A MORT, mais je doute que ça dérange qui que ce soit. Bref, le gentil héros américain, représenté dans toute sa splendeur par Casper Van Dien qui joue le descendant de Van Hellsing (il découvre son ascendance dans le film), qui est tout désigné pour buter le Dracula, se fait corrompre par Dracula à la moitié du film (il passe chez les méchants). Encore plus fort, le noir rigolo à gros bras survit et se tape la bonnasse de service. Mais avant de conclure, le vaisseau où ils sont, explose. Ca reste un film de merde. Mais c'est le genre de détail que j'ai cité précédemment fait que ce film arrive à nous surprendre.

Dans le même registre, les films d'animation de Dreamworks et Pixar tirent aussi leur réussite du fait qu'ils se moquent de certains stéréotypes cinématographiques dont nombreux sont tirés d'Hollywood tout en restant dans le moule Hollywoodien pour l'histoire principale. Ces simples "cassages de cliché" remplissent parfaitement leur amusement.

 

Alors oui, Hollywood sait des fois surprendre. Mais comparé à ce que ça a été dans le passé, actuellement, Hollywood est à la rue si on s'intéresse un tant soi peu au ciné. Certes, Hollywood produit des films bien fait et qu'on peut regarder sans bouder son plaisir, mais la morale sous-entendue des films n'a guère évoluée d'un iota. Et donc quand on en a bouffé plein, j'imagine que tu peux parfaitement comprendre que ça ne satisfasse pas les cinéphiles assidus. Je ne nie pas que Hollywood continue à produire de bons films dans la forme, mais sur le fond, il n'y a pas eu d'évolution. Et la forme ne suffit pas à couvrir ce manque de fond. Finalement, ça rejoint le premier reproche sur Avatar. C'est joli certes, mais le fond suxx grave. Et un moment donné, je pense que les gens sont lassés de ce fond. C'est sûrement une des raisons qui ont fait que "Speed Racer" a été un vrai four.

 

 

Et maintenant, la source de tous les maux, Avatar

 

Maintenant Avatar. Comme je ne suis pas chien, je suis allé voir un peu. Les premières infos que j'en retire, c'est que la révolution technique/technologique, elle est surtout du côté des réalisateurs qui peuvent sucrer une étape dans le montage. Tant mieux pour eux. Par contre, pour les spectateurs, je maintiens que l'évolution est mineure.

Là, par contre, je vais déjà te demander une précision quand tu dis ceci :

"Oui, de la CGI incrusté dans de la CGI, c'est vraiment mal "incrusté". C'est pas comme si les persos étaient directement gérer en même temps que le décors..."

Tu sous-entends que les personnages qui apparaissent en chair et en os ont été lifté à la CGI pour mieux s'intégrer ? Je pense plutôt que tu voulais parler des interactions des persos qui sont effectivement liftées, donc tous les machins bleues filiformes. Sinon, je pigerai encore moins l'intérêt de se faire chier à utiliser cette méthode. Attends, passer le perso réel sous l'ordi pour que son incrustation corresponde au monde dans lequel il évolue tout en gardant son "authenticité humaine" ?

Là, c'est quand même abusé et pervers comme schéma de pensée, ça vire à la débilité profonde. Qu'on passe par la motion capture pour rendre plus réalistes les mouvements des êtres de synthèse et leurs sentiements , pas de soucis. Mais dans le cas d'Avatar, c'est même plus couper un cheveu en quatre, c'est carrément avoir du temps et du fric à perdre.

Enfin supposons.

En tout cas, basons-nous sur ce qu'on a actuellement. Dans notre cas, ça va être la BA.

Autant que je te prévienne Sonocle, j'ai mis mon détecteur de fail graphique au maximum. Bref, je ne laisserai rien passer. Abusé de ma part ? Non, légitime quand on me balance qu'on a une technique révolutionnaire qui révolutionne le graphisme. C'est le même détecteur qui me fait dire que l'argument du réalisme dans les jeux vidéos est juste du Bullshit. C'est ptêt une (mal)chance que je n'ai toujours pas écrit l'article qui repose dans un recoin de ma tête sur lequel je verse ma hargne envers les qualités graphiques soi-disant réalistes de jeux vidéos. Et sachant que je considère que ces derniers sont largement en avance sur le cinéma dans ce domaine.... C'est dire que ça s'annonce mal. Mais le film part avec un avantage, les jeux vidéos ne foutent pas de persos en chair et en os. Je serais sans doute plus conciliant sur ce point. Peut-être, ça dépendra de mon détecteur d'erreur des collision.

 

Le début, tout va bien. C'est propre. Juste propre. Le premier robot qu'on voit... Atta, l'a pas comme un souci là ? Texture super lisse déjà et attend... C'est pas censé être un truc en métal ? Et pas une once de reflet dessus ? Wow, respect. Mais, vu qu'on est dans le futur, on va dire qu'il est constitué de céramiques non-réfléchissantes, ça fera l'affaire. Ou alors en graphite ou nanotubes de carbones. Ah non, ça marche pas pour ces derniers. Bon, c'est du métal avec une couche de poussière. Ou du plastoc comme celui qui entoure mon écran. Ou métal mat. Ou du métal sous une couche de poussière. Bon, allez, ça peut passer. Quand même, sacrément poli la structure du bestiau. Allez, on va dire que le petit effet lumineux quand il se déplace fera l'affaire. Faudrait quand même qu'on m'explique comment un machin peut refléter la lumière aussi proprement et ne pas avoir une once de reflet, mais c'est pas grave.

 

Blablabla

 

Tiens, une alien. Effectivement, elle rend bien. Pas grand chose à lui reprocher. Pareil pour les îles flottantes, elles sont quasiment clean. Mais vu que j'ai mis mon détecteur trop haut, ça donne la remarque : c'est trop propre.

Mais... Atta... Elle est... Bleue...?

Et elle vit dans la jungle ?

 

Blablabla (Sigourney Weaver, miam :3 )

 

Oh, robot le retour. C'est fou ce que son mouvement est fluide. Ah, cette bonne vieille technologie du futur. C'est bien, car ça excuse tout. Comme la fluidité du mouvement de l'exosquelette. Je ne connais pas leur roulement à bille ou leur huile, mais elle bute grave.

 

blablabla

Euh... J'hallucine où les cerfs ET sont floutés pour cacher les défauts ? Mais, bien sûr, c'est à cause du mouvement.

 

Blablabla

 

Tiens, le retour de celle qui va se se faire tringler par le héros. Ça pixellise un chouïa. C'est le PC. Sûrement.

 

Blablabla (rallume Advent Children à côté... Rien de neuf sous le soleil)

 

C'est fou ce que c'est lisse quand même. Et fluide. Et atta... Y'a de ETs qui sont quasiment fluos là O_o

C'était pas censé avoir un côté réaliste ? Et des mecs fluos dans une jungle, ça choque personne ? Pauvre darwin. Bon, y'a quand même une possibilité d'échappatoire. Les couleurs vives sont signe de danger. Ptêt que les ETs sont dangereux. Ou pas.

 

Blablabla (plein de trucs dans tous les sens où ça va trop vite)

 

Je ne pigerai jamais pourquoi les exosquelettes n'ont que deux bras et deux jambes. Alors qu'il y a moyen de leur rajouter deux bras pour avoir deux armes en plus. Pire, certains ne portent qu'une arme et l'utilise comme un humain normal O_o

P'tain, l'intérêt d'un exosquelette, c'est de pouvoir porter à bout de bras des trucs lourds comme des flingues quoi ! Tant pis.

 

Blablabla

 

C'est fini.

 

Blablabla = trucs sans intérêts au niveau du sujet. Soit on verse dans la pure image de synthèse et ça, y'a rien à chercher dessus, la décennie a permis d'avoir un truc correct dans ce domaine.

 

Finalement, pas grand chose à dire. C'est propre et lisse. Et fluide. Et c'est justement le problème. C'est trop lisse. Trop propre. Mais on va m'accuser de mauvaise foi. Sauf que j'ai ma carte cachée. Mon détecteur de collision. Qui me dit : "Tu t'es fait arnaquer, guy !"

WHAT ????

Ben vi. Le trailer évite sagement de montrer le seul truc qui permettrait de dire que cette technologie révolutionne quelque chose. Ce que je veux dire ? Un être humain en chair et en os qui touche quelque chose d'immatériel. Ou inversement. Y'a pas. PAS. DU. TOUT. Merde, et moi qui pensais que c'était le truc révolutionnaire du film (matez la vidéo), j'ai été eu.

 

Enfin bon... Si je devais concéder quelque chose, ce serait celle-là uniquement : les humains en chair et en os regardent enfin dans les bonnes directions. Et que je dois reconnaître que c'est bien plutôt bien fait. Bien qu'à mes yeux, rien que faire des ETs aussi anthropomorphe est juste lolesque et est une option de facilité misérable. Surtout qu'il y a un réel souci au niveau de l'histoire. Ça dégouline de bons sentiments. Et niais à très haut level. C'est le genre de chose que l'on peut passer, si on bouffe niveau effet spéciaux. Sauf que là, je n'ai pas la sensation de bouffer high level. Si je veux bouffer du high level, j'irais voir 2012. Le scénario est aussi nul, mais on en bouffe plein la gueule. Je veux dire que du côté de 2012, j'ai une vague géante, des explosions de super-volcans avec rafistolage de la planète en prime, alors que du côté d'Avatar, j'ai cinq avions qui font piou-piou avec leurs mitraillettes qui se font latter par des indigènes avec des arcs. Je ne veux pas paraître désagréable, mais même dans le domaine action/effets spéciaux, Avatar se fait totalement surclasser. Et ce n'est parce que c'est réalisé en image de synthèse que je vais lui laisser de la tranquillité, au contraire, toutes les technologies se valent maintenant, Advent Children à prouver que dans le registre bourrin, les films en pur image de synthèse n'ont rien à envier au films qui implémentent juste la synthèse au côté d'acteurs réels.

 

Et donc... De là à parler de révolution pour Avatar ?

 

dragonball superman

 

Foutage de gueule. A partir du moment où il n'y a pas d'images qui montrent une interaction directe

entre un humain réel et un ET (genre le baiser de rigueur) et qui permettrait de dire que effectivement, la collusion entre le réel et le virtuel se dessine et qu'il y a réellement un progrès , il n'y a strictement rien de neuf qui est proposé dans ce film. C'est juste un update de la technologie. Quand il y a des humains en chair et en os, le film n'offre rien de neuf par rapport à l'existant. C'est mieux fait que la moyenne, mais ça, c'est juste une question de budget . Idem, quand on verse dans l'informatique pure. LE truc qui aurait pu permettre de dire que Avatar ouvre une nouvelle porte cinématographique aurait été une interaction directe splendide entre un acteur réel et un acteur CGIisé. La bande annonce nous le sucre.

Alors peut-être que cette scène existe et qu'elle est réussie. Ou peut-être pas. Mais parler de révolution dans notre cas est du foutage de gueule vu qu'on a aucune preuve de cette dernière. Et juste corriger le problème des regards, ça relève du patch, pas de l'évolution. Peut-être que Avatar le fait. Peut-être pas. Et s'il faut payer pour le confirmer, Cameron peut tout simplement aller se faire voir >_>

Il y aurait un soupçon de scénario intelligent, pourquoi pas ? Je suis prêt à traverser le trocadéro tout nu si c'est le cas. Et, à vue de nez, je ne risque pas grand chose.

J'ai presque envie de crier à l'arnaque. Le film est composé de deux morceaux en fait. L'un est constitué par des humains en chair et en os qui évoluent dans un univers classique (classique dans le sens où y'a rien de neuf pour ce domaine et qu'il bénéficie des rares prives de vue réelle). L'autre est constitué par les acteurs CGIisé dans leur univers de synthèse. J'ignore si quelqu'un l'a remarqué, mais pas UNE SEULE FOIS dans le trailer, les deux se mélangent. Ce qui, à mes yeux, est lourd de sens. Le film serait révolutionnaire si les deux se mélangeaient parfaitement. On n'en a aucune preuve. Alors oui, des progrès ont été fait dans le domaine des images de synthèse. J'ai juste envie de dire : heureusement.

 

 

Pourquoi ?

 

A mes yeux, le film qui a effectivement montré que les images de synthèse pouvaient révolutionner l'univers du cinéma, c'est Final Fantasy Spirit Within. Pas la peine de pousser des cris d'orfraie pour certains. Non, ce film n'est pas parfait. Oui, c'est un peu une blague qu'il s'appelle Final Fantasy. Mais, au niveau technique, il a ouvert une dorsale océanique. Il a montré que l'on pouvait avoir un film en image de synthèse avec des personnages réalistes. Certes, maintenant, les persos font un peu raides parfois. Mais les attitudes bordel, les attitudes !!!!

La façon dont les personnages réagissent, certains de leurs mouvements, tout respire l'humain réel. Il met ENCORE la misère à tout ce qui existe dans ce domaine. Oui, même son successeur Advent Children qui est pourtant mieux fait à tous les niveaux, n'atteint absolument pas le degré de réalisme de son précédesseur. Pourquoi ? Parce que Advent Children ne cherche pas à être réaliste, c'est pourtant évident. :]

Alors oui, je reconnais que Avatar, au niveau du réalisme, a parfaitement la stature pour endosser cette succession. Sur ce point, il est effectivement nickel. Comment je le sais ? Les cheveux, huhu ^^

Car les gens pourront vous sortir des cours sur l'animation en image de synthèse et tout, mais je doute qu'un seul vous dise : le truc le plus dur à animer en image de synthèse, ce sont les cheveux. On peut d'ailleurs remarquer que sur ce point Cameron ne s'est pas emmerdé. Il a foutu des dreadlocks aux ETs. Mais oui. Les cheveux.

 

Bon, vu que je suis parti sur autre chose, autant faire les choses proprement (cette article va être l'un des plus gros wall of text que j'ai jamais publié, je crois bien...).

 

Alors... Quelles sont donc les plus grosses problématiques actuelles dans les images de synthèse ?

 

Au niveau purement graphique, le problème numéro 1 est le rendu de la peau. Pourquoi ? Parce que la peau n'est pas lisse comme le métal ou tout les objets qui nous entourent. Vous en doutez ?

Quittez les yeux de votre écran, et regardez autour de vous. 95% des choses qui vous entourent, ont une texture lisse. Le bois de vos étagères ? Lisse. Le plastique de votre ordinateur? Lisse. Les boîtes de vos DVDs ? Lisse. Le verre où vous versez votre coca ? Lisse. La bouteille de coca ? Lisse. Votre télé ? Lisse. Votre console de jeu ? Lisse. L'emballage qui traîné dans un coin et que vous devez jeter depuis 10 jours ? Lisse. Les murs et votre moquette ? Pas lisse. Mais ils sont fixes. La peau n'est pas fixe. Donc même si vous obtenez un rendu de peau correct, vous savez que vous allez en chier pour l'animer de façon correcte. Il n'y a guère qu'un pull en laine pour faire concurrence. Sauf que pour le pull en laine repose sur votre personnage. Et qu'il n'est pas au centre de l'attention ce qui fait que vous pouvez utiliser des subterfuges pour contourner la difficulté. Alors que la gueule du personnage focalise l'attention du visionneur. Et donc, tricher s'avère plus délicat. Le grain de la peau est une véritable plaie à rendre. Il faut gérer toute cette granularité, penser à mettre des trous causés par les boutons d'acné ou la varicelle, sans compter qu'il faut donner une certaine souplesse et élasticité à tout ce merdier. Mais la technique a réussi à passer ce stade. La preuve en a été faite en 2001 via FFSW via le personnage de Cid dans FFSW (Final Fantasy Spirit Within). La preuve en image. (pas moyen de foutre la patte sur une meilleure image, désolé :( )

 

Une fois avoir réussi à rendre la peau crédible et que vous croyez le plus gros défi infographique de tous les temps réalisé, voilà qu'une douce horreur commence à se présenter dans vos entrailles. L'origine ?

Les cheveux.

Des putains de cheveux.

Toute votre travail mis à bas par des reliques de quand on était des singes. La haine.

Pourquoi ces derniers causent tant de souci ?

C'est assez simple. Autant, sur un rendu fixe, il ne pose pas de problème, autant quand vous devez commencer à les animer.... Votre ordinateur va demander une mutation à l'autre bout du monde. Tout simplement pour un problème de calcul. Le crâne humain possède la bagatelle de 100 000 à 150 000 cheveux. Soit 200 à 300 cheveux par cm³. En soi, ça ne paraît pas problématique. Sauf que chaque fois que votre personnage va bouger, si vous tenez au réalisme, chaque cheveu va avoir son mouvement propre, ce qui signifie qu'il faut recalculer la position de chacun des cheveux à chaque millisecondes en prenant comme paramètre le poids de votre cheveu, la présence du vent, mais, et c'est là où ça devient la folie, il faut prendre en compte tout le contexte autour du cheveu, c'est à dire, tous les autres cheveux qui sont autour et qui peuvent interagir avec votre cheveu, mais vu que ces cheveux sont aussi dépendants des autres cheveux.... Bref, juste pour calculer le déplacement d'un cheveu, on se retrouve avec une fonction de folie. Et même si des méthodes permettent de réduire la taille de la fonction de calcul (si je parle de récursivité, ça évoquera peut-être des choses à certains) , le calcul en lui-même est tellement lourd qu'en dehors d'avoir un superordinateur qui fait des milliards de calcul à la seconde, je doute qu'il soit possible de s'en sortir. Pour info, et pour avoir une idée de la lourdeur des calculs, les superordinateurs sont les ordinateurs utilisés dans le domaine de la météorologie pour prévoir le climat, entre autres. Ou utilisés au CERN pour calculer les résultats des expériences. Il n'y en a qu'une poignée sur toute la planète, donc je pense qu'il est inutile que je vous parle de leur prix :] (et moi, j'en ai vu deux nananananèreuh ! Vive le club météo du collège \o/ )

Bon j'exagère pour la masse de cacul. Ça reste néanmoins un des trucs les plus lourds qui existent. Suffit de se rendre compte de l'effet que peut avoir le vent sur la chevelure.

La technique généralement utilisé est tout simplement d'unformiser le mouvement et les cheveux par un effet que j'appelerai le "plaquage". On fait des plaques de cheveux qui bougent de la même manière. Et plus, la technique s'améliore, plus les plaques diminuent. Pour tenter une impression de vie, on sépare quand même les cheveux un minimum, et on accentue l'effet des pointes de cheveux. C'est à dire qu'on met plein de pointes pour donner une impression de vie et de mouvementmais quand on regarde avec attention, on voit que ces mouvements sont identiques. Il manque encore du nature. Une autre solution est de lier les cheveux, vu qu'ainsi on force leurs mouvements à être uniforme. C'est pour ça que les ETs ont des dread-locks. De mon point de vue, ça fait un peu cache misère quand on prétend faire une révolution technique.

 

Conclusion

 

Donc, voilà pourquoi Avatar m'apparaît comme totalement inintéressant à tout point de vue.

Je reconnais qu'il est sûrement bien fait et qu'on ne s'ennuie peut-être pas devant. Mais entre le scénario qui semble niais à mourir, les effets spéciaux qui n'apportent rien de neuf à ce qui est connu (du point de vue du spectateur, j'entends), des scènes d'actions classiques bien que plus dynamiques, mais malheureusement déjà vues dans les jeux vidéos ou Advent Children, des images de synthèse pas plus jolies que dans d'autres films et une sensation lisse et policée qui suinte de ce monde alors que 2012 nous offre un monde qui suinte la destruction et l'anéantissement juste à côté, ça me fait dire que Avatar est juste un blockbuster moyen sans grand intérêt comme Pearl Harbor avec Ben Affleck qui se trimballe sans un gramme de poussière sur le visage alors que les bombes explosent autour de lui. Je serais heureux de me tromper bien sûr. Mais je n'y crois pas une seule seconde.

Voilà pourquoi Avatar me paraît juste de la poudre aux yeux. Voilà pourquoi il est peu probable que je payerai 8 euros pour ce film. Il attendra son passage à la télé même si ça lui fait perdre une partie de son effet. Mais pour moi, Avatar n'est juste qu'un film DVD (ie, un film qui aurait pu sortir directement en DVD sans une sortie ciné).

 

Je pourrai résumer mon avis en deux motivators en fait.

 

Pour la révolution des effets spéciaux, ça se résumerait à :

loli

 

 

Et concernant le film en lui-même :

pokemon

 

 

Pas sûr que ça soit plus clair, mais bon.... Comprenne qui pourra.

 

 

 

 

 

 

En cadeau bonus, les dragons

 

Ah, et sinon pour les dragons, c'est tout simplement que le dragon est une icône universelle. Même si chaque culture le montre sous différentes formes, la finalité est la même : c'est LA créature la plus puissante qui existe. Oh, il a des adversaires de son niveau certes. Toute créature a sa face opposée. Mais on parle quand même d'une créature qui est aussi parfois considérée comme un dieu. Alors qu'il devienne une monture/monstre random qui se abattre comme une merde par un missile, ça ne me fout pas la hargne, juste une HAINE PURE. C'est un total mépris pour son passif. Le dragon est la quintessence de la puissance et de la sagesse. Le dragon, c'est le palier ultime. Etre capable de tuer un dragon, ça signifie intrinsèquement que, soit tu es aidé par les dieux, soit le tueur est proche du stade de la divinité. Un dragon, ce n'est pas juste une créature random. C'est la créature qui représente le summum de l'évolution, possédant le savoir et la puissance, et implicitement la connaissance absolue. Tuer un dragon maléfique, c'est bannir le mal pour des siècles et tuer un dragon bénéfique, c'est attirer la malédiction pour des siècles. Dans un jeu vidéo, tuer un dragon, ça signifie que le joueur est un pur roxxor of the death gros billou de la mort qui tue.

 

Je ne suis pas forcément contre l'existence de dragons plus petits, des dragons moins puissants et plus facilement tuable. Mais pour respecter un tant soit peu la mythologie, ou provoquer un intérêt chez le spectateur/joueur, ce dernier plus faible ne doit être que le descendant d'un vénérable dragon, ou au moins, avoir tout un univers qui respecte les dragons. Si je devais citer un exemple pertinent, je prendrais "Escaflowne". Les dragons peuvent se faire tuer facilement, mais leur importance est telle dans l'univers, que le fait de tuer des dragons permet ensuite d'alimenter des méchas qui butent tout. Sans parler du fait que les dragons ont une conscience très incisive et ne sont pas de bêtes créatures qui s'attaquent au premier truc qui passe. Et c'est malheureusement une thématique que les américains n'ont vraiment pas compris.

 

D'un autre côté, quand je vois que pour "U-571", ils n'ont pas hésité à remplacer les anglais qui ont effectué la mission réalisée dans le filmpar des américains parce que ça ferait plus vendre, alors les dragons.... C'est limite peine perdue. Oh, tout n'est pas si sombre. Mais je ne connais pas un film hollywoodien où les dragons ont la place qu'ils méritent.

Si je voulais faire un autre parallèle douteux pour montrer la misère de la chose et quantifier la chute du dragon dans les films américains, ça serait : tous les types avec un mandat électoral de notre pays, sont des Présidents de la République. T'irais voir ton maire, et tu devrais l'appeler "Président de la république". Et ce, pour n'importe quel pékin élu. Tu peux très bien imaginer que l'aura censée entourer ces mots s'écroulerait comme un château de carte. C'est exactement ce que font subir les cinéastes américains aux dragons. C'est juste une insulte à une mythologie mondiale. Si tu veux un autre exemple du massacre de valeur pratiquée dans ce domaine par les cinéastes américains, il suffit de voir comment meurt le Godzilla de Michael Bay. Deux fuck'ing missiles. Godzilla meurt en deux missiles. Ces types n'ont jamais vu un seul godzilla de leur vie, c'est clair (et encore je ne parle même pas du design du monstre, qui ressemble plus à un T-Rex qu'à autre chose). C'est juste blasphématoire.

Si Cameron avait un minimum de décence, il leur collerait donc un autre nom que dragon (genre un mot original.. Ah bah non, ils ont l'air de tous parler anglais dans le film, même les aliens, ch'suis con, j'oubliais que dans les films hollywoodien, tout le monde parle américain, sauf quand le grand prêtre du coin fait une cérémonie quelconque), mot qui ne sert qu'à appâter les chalands par son aura. Ou reste à espérer que les dragons ne sont pas apparus dans les trailers. J'ai comme un doute.

 

Oui, je suis un sale fanboy des dragons, m'en tape, j'assume.

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10 décembre 2009 4 10 /12 /décembre /2009 14:45
N'empêche les russes, ils sont fortiches quand même.

On ne dirait pas comme ça, leur côté slave les rendant froid, mais ce sont des putains de fanboy. Mais des fanboys qui mettent la misère à l'humanité entière par leur fanboyisme. Eux, ce sont les maîtres, l'étalon inrejoignable.
Même le plus otaku de tous les otakus du japon fait tiep comparé à eux. Personne ne peut atteindre le feu qui brûle en eux, feu alimenté par puissance de façon éternelle par l'énergie de la Spirale, le...

Quoi ?

Y'en a qui doutent de mon affirmation ???

Attendez, je vais vous apporter la preuve en image :

SPIRALES !!!!

Non, ce n'est pas un fake. C'est une authentique photo prise en Norvège cette nuit. On peut même préciser qu'apparement la spirale tournait sur elle-même.
L'institut météorologique norvégien a été pris d'assaut par de nombreux coups de téléphone. En même temps, quiconque voit ça dans le ciel peut légitimement se poser des questions.

La résolution de la chose est tombée un peu plus tard de façon non-officielle. Ceci est l'explosion d'un missile russe en phase de test.
Mais là où ça devient intéressant, c'est que le missile a explosé parce que les russes en ont perdu le contrôle (le septième sur treize apparement).

Perte de contrôle ?
Huhu...

C'est un pur hommage à l'énergie de la Spirale de Gurren-Lagann oui ! Ch'suis sûr qu'un fanboy russe à bidouiller le code du missile pour qu'il explose ainsi !

N'empêche, les russes devraient faire un spectacle de ce genre d'explosion. Je suis sûr que les gens viendraient les voir.

Bon, sinon, je suis sur un article immense, c'est pour ça qu'il n'y a pas eu de MAJ. Mais un article vraiment immense, du genre le plus gros qui n'ait jamais été publié sur ce blog...

Sources
Les photos
L'origine russe
L'origine russe (en anglais)


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5 décembre 2009 6 05 /12 /décembre /2009 13:58
Une fois n'est pas coutume, je vais parler de notre cher président.

D'habitude, je parle rarement du sujet parce que sinon ce serait une longue des bêtises gouvernementales, mais des morceaux d'un de ces derniers discours me sont revenus en mémoire ce midi, qui ont fait tilt dans ma tête (ie, faut que j'écrive quelque chose dessus).

Je cite :

"Quand j'entends nos écologistes parfois dire qu'ils vont faire campagne sur le thème de la décroissance, est-ce qu'ils savent qu'il y a du chômage? Est-ce qu'ils savent qu'il y a de la misère dans le monde? Est-ce qu'ils savent qu'il y a près d'un milliard de gens qui ne mangent pas à leur faim et que la décroissance ça veut dire plus de misère pour tous ces gens-là ?"

Mon premier réflexe, c'est de sortir l'image qui suit :


Ou autre, "Kill it with fire !!!"

Voire envoyer Gamera faire une descente à l'Elysée pour le lulz.

Heureusement que l'écologiste en chef du moment a quand même répliqué.

Et après, la droite s'étonne que l'écologie soit plus proche de la gauche que de la droite alors que c'est une affaire qui concerne tout le monde.

Ben oui, mais non. Pour reprendre le schéma classique droite/gauche, on peut résumer les choses ainsi : primauté de l'individu sur le collectif pour la droite, primauté du collectif sur l'individu. Soyons hônnete, dans ses excès, aucune de ses deux solutions sont porteuses pour le genre humain. La solution qui est sans doute la plus pérenne dans un futur prche est celle schématisée par Isaac Asimov  dans "Fondation". Sans trop spoiler, je peux dire que Internet rentre parfaitement dans la théorie Gaïa, d'ailleurs, ce qui prouve à mon sens que petit à petit, on se dirige vers ce type de civilisation.

Mais l'écologie donc. Pourquoi la gauche est naturellement plus proche de l'écologie que la droite ? Tout simplement parce que l'écologie, dans son état actuel, fait passer la collectivité avant l'individu. Ce qui constitue un point de clash un peu lourd d'entrée de jeu. Mais qui peut se contourner avec un peu de souplesse d'esprit et un abandon d'un manichéisme primaire à la Lefebvre ( et sans mauvaise foi de surcroit ). Après tout, une personne est rarement monolithique.
Sauf que le deuxième point est bien plus difficile à gérer. Ce dernier concerne la relation entre économie et écologie. Et c'est là que le bât blesse malheureusement. Pour la droite, l'économie reste supérieure à l'écologie (pour la gauche aussi, ne soyons pas idiots, mais son passif fait qu'elle accordera naturellement plus de place à l'écologie vu que le grand capital n'est pas vraiment son ami pour le domaine social et qu'en plus, ce sont eux qui ont fait le premier pas vers les Verts).  Le truc, c'est qu'actuellement, entre les ressources consommées, celles produites et celles jetées, la décroissance EST le système le plus écologique qui soit. Donc forcément, les verts sont un peu obligées de suivre cette doctrine s'ils veulent aller au bout de leurs convictions. Sinon, on peut parler de développement durable (la différence entre les deux en passant), ou faire côtoyer l'économie et l'écologie comme le soutient Corinne Lepage, qui, je pense, est quelqu'un de très bien.

Mais voilà le mot maudit par la droite, qui ne réalise pas que cette différence de vision du monde, est finalement la fracture la plus violente qui puisse exister entre écologie et la droite. La droite ne croit qu'en la croissance. Tout autre schéma est forcément voué à l'échec à leurs yeux. Ou plutôt, devrais-je dire, la croissance est le seul moyen qui permette de maintenir une société viable. Si je devais prendre un raccourci, la vision de la droite de la société, c'est comme la télévision : il faut qu'il grandisse de taille régulièrement. Ou, autre cas plus simplement, le cas des PCs : la société ira bien tant que leur puissance sera doublée tous les deux ans. Ce qui, outre le fait que ça sert à rien à part se palucher sur des images plus propres et que ça permet aux jeux vidéos d'être de moins en moins créatifs, car tout ce qu'il y a à faire, c'est juste faire un jeu vidéo plus beau mais pas plus intéressant, me semble être une des aberrations communes de notre société. Aberration dont l'existence est effacé sous le prétexte du progrès. Mais là, le souci, c'est qu'on a une notion de progrès qui permet de couvrir du futile.  A mes yeux, quand on utilise la notion de progrès, cette dernière recouvre un progrès pour l'humanité, et je considère qu'un Personnal Computer (le gras est voulu, car il y a des filières qui nécessitent réellement des ordinateurs plus puissants, spécialement dans le domaine des sciences) plus puissant que le précédent n'apporte rien à son utilisateur à par du cosmétique.

Le lien avec la décroissance donc ?

Et bien, un des principes de la décroissance, c'est de moins consommer. Contrairement à ce qui est dit, le principe de la décroissance n'est pas d'entrée en récession. Non, c'est juste d'avoir une croissance plus modérée (là où le développement durable parlera de trucs plus propres). Sauf que pour des types qui ne croient qu'à la croissance, vouloir modérer la croissance, c'est blasphématoire. Et ils ne cherchent pas plus loin. Forcément, la décroissance valorise moins l'argent. Pire, ça nécessite que les humains se prennent en charge. Et doivent manger autre chose que des steack frites. Etre moins soucieux du "cosmétisme" de la société. Revaloriser ce qui est proche et exploitable. Etc...

La décroissance, c'est une apologie de la modération. Si se modérer, suffit à foutre tout le système en l'air, c'est que ce système est sacrément pourri.

Mais puisqu'il faut un exemple convaincant : les bulles financières. Ces dernières se caractérisent par une croissance exacerbée jusqu'au point de rupture qui provoque des crises qui font exploser les stats de chômage et autres.
Si on appliquait la décroissance sur ces bulles, le résultat serait simple. Ca serait plus lent. Alors oui, il y aurait moins d'embauches dans ces secteurs, mais il y aurait aussi beaucoup moins de licenciés quand la bulle pète. Et autre chose, on pourrait éviter que la bulle pète vu qu'on aurait largement le temps de voir venir les déboires.

En résumé...
Pour la droite, décroissance = récession.
Pour les écolos, décroissance = moins de croissance.

Donc théoriquement, vu que la décroissance permet la croissance, la droite devait pouvoir se rapprocher des écolos. Mais en fait non, vu que limiter la croissance, c'est faire de la récession pour eux. Même pas besoin de discuter...

Et si le système est infoutu de créer plus d'emplois qu'il n'en détruit alors qu'il est en CROISSANCE, alors franchement...



Et pendant ce temps, la fille aux cheveux verts prépare son retour. Enjoy !

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3 décembre 2009 4 03 /12 /décembre /2009 13:46
Vous aimez Godzilla ?

Plus encore, vous aimez les films avec des gros monstres ?

Plus fort encore, un soupçon de nanardise ne vous rebute pas ?


Alors, achetez le coffret Gamera sorti chez We Prod.

Trois films tout simplement jouissifs qui résument à eux seuls toute l'évolution technique que les films de ce genre ont subi. Et c'est aussi un magnifique hommage aux films de monstre quelqu'ils soient (et vu le nombre de fois où j'ai ri devant des films de monstre - alors qu'il est très clair que c'est du premier degré à l'écran- je ne peux qu'approuver cette démarche. Un peu comme pour Shaun of The Dead pour les films de zombie ou le cultissime Arach Attack).

La trilogie Gamera est donc composée de trois films (logique pour une trilogie) qui ont eu des dates de sortie assez rapprochée (1995, 1996, 1999) et assez récentes au final.


Toutefois, Gamera est aussi plus vieux que ça vu que son premier film date de 1965. Il a même une palanquée de films à son actif. Sauf que les scénaristes ont profité du changement d'ère pour faire renaître Gamera.
Il faut savoir que le calendrier japonais est actuellement composée d'ère. Une ère correspond à un empereur. Ainsi, l'ère précédente, est l'ère Showa, l'ère actuelle, est l'ère Heisei (tiens, ça pourrait être une bonne question pour le projet awesome de Zali : Sous quel ère est actuellement le Japon ?). Il y a eu plein de films Gamera sous l'ère Showa, mais sous l'ère Heisei (je plains les étudiants japs quand même, ça doit être galère à retenir ce genre de calendrier. Quand je vois le mal que j'ai à situer les mérovingiens et autres ca...ca... carolingiens... ? dans la timeline française, je n'ose imaginer ce que ce serait si j'étais dans leur cas), il y en a actuellement peu. La trilogie dont je vous ai parlé et un autre film pas vu mais disponible chez We Prod.

A noter qu'il n'y a pas de continuité entre les films de l'ère Showa et ceux de l'ère Heisei. On se retrouve avec de nouveaux personnages, seul Gamera est toujours là. Par contre, il y a continuité entre les trois films qui sont le sujet de cet article.

Donc Gamera. Quand on m'a parlé d'une tortue géante, déjà je sentais du lourd. Mais quand en plus, on me parle d'une TORTUE géante qui VOLE car elle a des PROPULSEURS qui s'allument quand elle rétracte ses pattes, la vision divine est clairement proche. Et en plus, sa tête a de faux airs de Godzilla (le japonais, pas ce looser américain qui se fait abattre par deux missiles. A sa place, j'aurais honte), à qui on aurait greffé les crocs des dents-de-sabre à l'envers.
C'est donc un monstre, un vrai, comme on les aime qu'on nous met entre nos mimines.

Parfait, pour inrtoduire la suite.

Après... Bah oui, ce sont des films japs de monstre hein. Y'a pas besoin d'avoir un cerveau pour piger quelque chose. Mais que c'est bon. Voir tout sauter dans tous les sens, voir des monstres de 10 mètres se foutre des méga-tatannes dans la gueule et ravager la moitié de Tokyo, c'est juste drôle. Un formidable travail de nettoyage des bâtiments. Et c'est aussi là qu'on se dit, qu'une grosse maquette qui explose, c'est vachement mieux qu'une explosion en image de synthèse. Une ch'tite info en passant : une maquette, pour apparaître comme réaliste aux yeux du spectateur doit faire 1/5e de la taille de l'objet source (ou quelque chose, c'est une info que j'avais lu y'a à peu près 10/15 ans. Un article de Science et Vie Junior où ils en parlaient en parlant d'un camion qui se faisait massacrer dans un film américain à gros budgets).

En 1995, sortait donc le renouveau de Gamera sous le titre flatteur : Gamera, The Guardian of the Universe.  Oui, rien que ça. Dans le genre, je suis un gros dieu puissant, il pose Gamera là.
Ce film ne comporte quasiment aucune scène en image de synthèse ( traduction : ce sont que des grosses maquettes qui se foutent sur la gueule dans la joie et la bonne humeur). C'est téléphoné de A jusqu'à Z, on dirait que l'on regarde un long épisode de bioman ("Quoi ? Comment peux-tu t'appeller Nathalie avec ta face de citron et tes yeux bridés?" , oui, j'étais obligé de passer cette référence) mais on ne s'ennuie pas si on est amateur du genre.

Le deuxième film, celui de 1996, s'appelle "L'attaque de Legion". Je ne vais pas vous faire l'affront de décrire l'ennemi (ca a un lien avec Anonymous en fait). Quoiqu'il en soit, on en apprend un peu plus sur Gamera (il dévoile son ULTIMATE ATTACK OF THE DEATH !!!! L'attaque secrète (très drôle d'ailleurs) arrive dans le premier film). On peut aussi noter que les effets spéciaux à l'ordinateur commence à s'insérer doucement dans l'histoire. Les réalisateurs n'en abusent pas et heureusement, car ça se voit qu'ils ont du mal à les maîtriser parfaitement. Sinon, c'est clairement un ennemi qui va donner du fil à retorder à notre tortue internationale.

Et c'est le troisième film ("La Revanche d'Isis") qui va donner le plus de poids à cette victoire. Ce film est une pure réussite si on n'est pas réfractaire au genre. Déjà, il y a le fait de revoir à nouveau les personnages des premiers films et qui grandissent au cours du temps, ce qui est un plus attachant et permet d'entrer vite dans le vif du sujet, tout le monde étant au courant et se connaissant déjà. Gain de temps appréciable.
Ensuite, l'histoire de Gamera est encore creusée, et on en apprend d'avantage sur ce dernier et son origine. Et histoire de répondre à un scénario/background qui s'étoffe joyeusement, le budget des effets spéciaux a explosé en cours de route vu qu'on se retrouve avec de la 3D plus qu'agréable à l'oeil et des maquettes tout simplement splendides. C'est simple, le monstre méchant, est tout simplement magnifique et offre des scènes d'action qui font mal et qui font plaisir. Ils se sont déchirés pour pondre quelque chose de magnificient, parfaitement animé ET beau (ce qui n'est pas souvent gagné). Quand je vois tous les nanars pas foutus de faire des incrustations correctes de dinosaures alors que même les dinosaures de Jurassic Parv rendent toujours aussi bien (ah merde, y'a des maquettes souvent... Et la qualité en image de synthèse est parfois un peu basse, mais bon, c'est largement au-dessus de la moyenne), j'me dis qu'il y en a qui n'ont vraiment pas de budget.
Là, les types ont le culot de nous refaire une scène à la Urotsukidoji. Oui, oui, je parle bien d'Urotsukidoji où le sport favori des démons est de violer des filles et de tuer leur mec. Ou inversement d'ailleurs. Avec un scénario qui bute en plus. Mais soit, ce n'est pas le sujet. Et la scène à laquelle je pense, c'est quand le Chojin, armé de ses bites de 500m de long (on dirait pas comme ça, mais ce genre de truc, c'est radical pour faire un nettoyage de printemps), rase une ville délicatement. Il y a un peu de ça quand Isis, le méchant monstre, débarque à Kyoto ou Tokyo, ch'sais plus. Ce qui n'a guère d'importance, vu que tout ce qu'il compte, c'est qu'il rase la ville dans un océan de flamme. Et c'est ça qui m'a fait penser immédiatement à Urotsukidoji.
Le seul défaut de ce film, c'est que les motivations des méchants ne m'ont pas paru très clair, mais bon...
Le final du film est tellement beau, tellement GAR si Gamera était un humain, qu'on oublie bien vite cette peccadille.

C'est ça qui est agréable dans cette trilogie. Il n'y a aucune impression de redite entre les trois films, car chaque ennemi est vraiment différent des autres. Autant le premier est totalement classique de chez classique, le deuxième se distingue  par sa fourberie et sa technique, tandis que le troisième, c'est l'explosion du big-boss.

... et pas les monstres géants. FEAR THEM !!!

Donc oui, je plussoie Gamera. A mort. Surtout qu'en plus que les trois films sont dans un beau coffret, pas trop gros. En effet, ce sont des pochettes de DVD "slim", plus petites que la pochette standart. Et ça c'est cool quand les étagères commencent à être chargées. Je ne pigerai d'ailleurs jamais pourquoi tous les fabricants ne sont pas passés aux slims. C'est quand même super agréable, surtout pour le gain de place.

Tout cela pour dire que si le genre "gros-monstre-qui-s'en-foutent-bien-la-gueule" ne vous rebute pas et que vous ne l'avez pas tenté, Gamera est plus que formateur pour se faire une idée.

A noter aussi que le spécialiste des effets spéciaux répond à une interview dans les bonus. Pas vu, mais il semblerait que ce soit assez intéressant en fait.

Tudieu, j'ai commencé No More Heroes et, pris d'une envie subite, je viens de relancer Okami. J'avais oublié à quel point son introduction est sublime. Et à quel point le jeu est facile avec le rosaire ultime ! :D
Bon, je crois que je vais rester sur des mises à jour tous les 3/4 jours, c'est le seul rythme que je tiens correctement actuellement.
Tiens, le ClimateGate a eu sa première tête sinon.
Ca pourrait faire une bonne blague.
"Qu'elle est la différence entre un scientifique et un politique ?"
"Quand il est accusé de faire du mauvais boulot, le premier démissionne alors que le second, lui, accusera le premier de la faute."

...

C'est nul comme blague. En tout cas, c'est une décision plutôt de bon sens. A suivre donc.

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30 novembre 2009 1 30 /11 /novembre /2009 00:38

Bah voilà, entre Gurren Lagann et Onani Master Kurosawa, j'ai pu faire quatres chapitres de la fic sur ff8.

Y'a un côté Mary-Sue à cause des nouveaux persos (y'a un lien à la fin du deuxième chapitre qui explique le terme Mary Sue), j'avais jamais fait gaffe jusque-là.

Sinon, les 4 chapitres font le 2/5e des pages de cette partie et les chapitres sont plus courts jusqu'à présent. Soyons hônnete, il ne se passera pas grand chose dans cette partie, ce sera plus du tranche de vie. Mais cette partie contient une partie de mes scènes préférées sur la fin et je pouvais difficilement les mener efficacement sans toute la partie précédente de mise en place.

Enfin, vous verrez bien.

La lecture se passe par .

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27 novembre 2009 5 27 /11 /novembre /2009 11:08
Un article quasiment sans liens ni images. Vu qu'il est fait en rush.


Peut-être que certains d'entre vous ont suivi l'histoire, mais voilà, je fais une remise en contexte rapide.

Il y a quelques jours, un hacker s'est introduit dans le CRU (climate research unit), une unité qui sert de base pour les travaux du GIEC et de la climatologie.
Ce hacker a récupéré pleiiiiiiiiiiiiin de mails et les a livrés au net. Depuis, certains s'amusent à les lire (faut vraiment ne pas avoir de vie quand même). Et bilan, il y aurait actuellement 62 mails litigieux. De la manipulation de données au sacquage de scientifiques sceptiques sur le réchauffement.

Sauf que :
- on ne sait pas s'il y a eu une véritable modification des données au final.
- on ne sait pas si les scientifiques qui n'étaient pas en odeur de sainteté, ce sont fait sacquer au final.
- on sait par contre que le hacker a fait une présélection des mails. Donc on porte une accusation de rétention de données à partir de sources qui fait déjà de la rétention de données.
- 62 mails sur les millions qui ont été échangés pendant 10 années d'étude, c'est franchement risible quand même.
- les scientifiques sont les plus gros trollers et flamers du monde entre eux. Oui, oui, même les informaticiens font petit joueur à côté d'eux, il faut dire qu'ils ont plusieurs siècles d'avance. Alors, des guerres intestines, des hurlements de guerre, des appels au boycott, c'est plus que courant dans cette profession. JR de Dallas, c'est un enfant de coeur à côté. Mettez un darwiniste jusqu'au boutiste et un créationniste de base en face à face, au bout d'une heure, vous aurez perdu le compte des phrases méprisantes qu'ils se seront lancés. Evidemment, ça peut aussi très bien se passer avec des scientifiques plus souples d'esprit vu qu'il y a quelques points d'accord entre ces deux théories.

Le truc le plus lolesque, c'est qu'une page wikipedia a été créée sous le terme de ClimateGate et on parle déjà de scandale alors qu'on a à peine dépasser le début du stade d'une polémique. Et je passe sur :"Ouin, les journaux hexagonaux sont tous des vendus qui ne remontent l'info que de manière parcellaire", argument utilisé par tous les secteurs d'activité que ça soit commercial/politique/culturel ,de façon si abusée que ça confine à l'écoeurement.

Le truc qui m'attriste dans cette histoire, c'est que c'est une discussion perdue d'avance. Ca sert à rien de discuter vu qu'on a déjà versé dans le monde complotiste avec les scientifiques qui mentent au monde. Evidemment pour une affaire d'argent, car effectivement, on atteind quand même un budget de 6 milliard au niveau international pour tout ce qui concerne la climatologie. Forcément, ça attire les convoitises et fait grincer quelques dents.
Sauf que, même sans faire une image d'Epinal du scientifique, 95% de ce genre de budget passe dans l'équipement des labos et pas dans les poches des scientifiques. Que le budget de la climatologie augmente, ne fait pas augmenter le salaire des scientifiques. Ca permet surtout de continuer leurs travaux.

Et ça donne quoi leur travaux actuellement ?
Et bien, ce n'est pas évident. Chaque mois, on découvre un nouveau facteur qui a potentiellement un effet sur le réchauffement. Ca va de certains courants océaniques discrets, au taux d'adaptation des arbres (pour info, les conifères arrivent à maturité bien plus rapidement qu'avant), au mouvement des avions et j'en passe. Sans compter qu'il faut mettre en place des algorithmes pour modéliser le futur, modèles qui dépendent des données fournies et des prises en compte des différents facteurs.
Et la tendance actuelle des résultats de ces études, c'est que la température va monter/monte. On ne connaît pas tous les tenants et les aboutissants ni la force du schmilblick, mais c'est une chose qui tend à être sûre.
Le problème repose effectivement actuellement sur le facteur humain. Déjà, qu'on a du mal à savoir ce qu'il se passe sans hommes, alors quand ce dernier s'amuse de surcroît à modifier la niche écologique utilisée (ie la Terre), ça devient un peu le dawa.
Mais il faut faire avec. Et les études ont génériquement tendance à pointer que le réchauffement semble lié à la révolution industrielle du XIXe siècle, là où l'industrialisation a vraiment commencé. Ce n'est pas déterminant, mais suffisament louche pour qu'on s'arrête dessus. Surtout que les enjeux finaux sont loin d'être négligeables vu que ça concerne la planète entière à terme. Alors quand on voit que le principe de précaution fait qu'on a bloqué le Concorde au sol pendant plusieurs mois pour une bête histoire de pneu, le bon sens populaire ne serait-il pas d'appliquer le principe de précaution concernant nos émissions ?
Je soulignerais la chose en disant qu'aucun scientifique capable en climatologie ne dira "La terre se réchauffe à cause de l'homme". Sauf que si on balance ça comme ça, personne ne lèvera le petit doigt. De la même manière que la NASA est quasi-obligée de balancer des trucs juste avant le vote de son budget pour assurer sa survie, les types qui participent au GIEC, sont obligés de la jouer bourrin. Ce n'est pas de la tromperie, c'est juste que si on présente la chose avec l'esprit scientifique et qu'on dit qu'on a un faisceau de preuves suffisants mais non définitivement pertinents, rien ne se passera, et s'il y a vraiment danger, il sera trop tard pour l'endiguer. Donc le catastrophisme que le Giec est obligé d'afficher s'il veut produire quoique ce soit, est tout simplement nécessaire pour éviter le danger présumé. C'est ballot, mais c'est ainsi. Ce n'est pas la faute des scientifiques, certains avaient déjà tiré la sonnette d'alarme sur le réchauffement dans les années 90/91. Personne ne les a écoutés. Et ils avaient pourtant bien moins de données qu'aujourd'hui. On en voit où on en est.

Ce qui me chagrine, c'est que les gens qui montent au créneau pour ces histoires de "fraude" ne le font même par question d'éthique ou autre. Non, ils le font juste parce qu'ils sont contre la taxe carbone. C'est tout. Quelle misère....

Tel que c'est parti, cette polémique est partie pour rejoindre une frange du net que je déteste, les complotistes.
Après, la lune, le 11/9, voilà le climategate.

Le souci de ces trucs, c'est qu'ils tournent ainsi : on nous ment/on nous a menti, donc ça signifie que tout est faux.
Et s'instaure un dialogue de sourd. Même la NASA a renoncé à convaincre ce genre de personne au sujet de la lune (et qu'est-ce que ça me déprime d'entendre des collègues croire dans cette thèse -_-" ), et quand rue89 s'est attaquée au 11/9, les commentaires ont été suffisament éloquents pour me dégoûter d'approcher à tout jamais ce genre de gens inintéressants et braqués. Aucune ouverture. Même les tenants de la révolution de l'orthographe sont plus intéressants (le débat a lieu dans les coms).

Bien sûr que les expéditeurs des mails sont coupables. Mais de là, à faire tout un foin pour si peu. En sélectionnant des courriers, je pourrais prouver facilement que les nazis étaient des gens cools (et hop, godwin en force). Donc bon, c'est vraiment pas pertinent comme approche. Mais ce n'est pas nouveau que l'être humain n'est pas pertinent.

De mon côté, je me dois d'être hônnete, même si le réchauffement climatique n'existe pas, ma posture ne bougerait pas d'un iota : il est temps que l'humanité apprenne à limiter sa consommation. Le mythe des énergies éternelles a vécu, il est temps de monter un peu de maturité vis-à-vis du monde. On surconsomme trop, on produit trop et on pollue trop. Donc, à mes yeux, tout ce qui poussera l'humanité à se modérer un poil est bon pour l"humanité. Donc oui, le réchauffement climatique "arrange mes affaires" dans un sens. Ce n'est pas pour ça que j'accepterais des mensonges de sa part. Mais bon, 62 mails quoi... C'est juste miséreux.

Sinon, le conseil habituel, si vous voulez suivre ce qu'il se passe dans le monde scientifique et être plus au courant des détails du réchauffement, abonnez-vous à Science et Vie. Le magazine reflète la position générique des milieux scientifiques, mais cela ne l'empêche de s'intéresser régulièremet à des théories plus exotiques ou des expériences qui remettent en cause les dogmes scientifiques. C'est même pas moi qui l'ai dit à la base, c'était mon directeur de recherche en chimie du verre. Il disait que certains articles de S&V avait déjà fait crisser plusieurs fois des dents. Ce qui à mes yeux, est une bonne chose.... Sauf qu'il y a un trou entre un article documenté et une utilisation de données à charge...

Enfin... Il y a des choses qui ne changeront jamais.
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23 novembre 2009 1 23 /11 /novembre /2009 21:24
Oui, oui, j'avais dit que j'updaterai plus souvent mon blog puisque je suis de retour de vacances. Mais bon, Muramasa quoi.

Ainsi donc, j'ai fébrilement récupéré cette galette en début de semaine dernière (galette qui va vite devenir collector comme le Okami vu comment ça part et surtout vu le faible nombre de galettes tirées) et j'ai attendu avec patience la venue du we qui me permettrait de me noyer dans l'onirisme de ce monde.

Et le we tomba, fatal au bout d'une courte semaine de travail permettant de mesurer toute la plénitude de la vie empli de visionnage de Gurren-Lagann, et enfin, ma Wii, parée de sa virginale couleur blanche, put s'alimenter d'une douce tranche de plastique trouée à coup de photons. Et cette fente suave sut goûlument ingurgiter cette succession d'information codée par un vieux procédé physique afin de la restituer sous nos yeux ébahis, avalés par la déferlante d'image de qualité défilant sous nos pupilles écarlates, tandis que nos oreilles se satisfassent d'un son doux comme une brise printannière qui réchauffe notre coeur et notre âme par le truchement de notre peau. Le délicat frisson de plaisir ne puit que parcourir notre échine.
Surtout quand la poésie des pixels superposées les uns aux autres, se mèle à une histoire  qui perd les sens du spectateur qui doit muscler sa matière grise afin de comprendre tous les tenants et les aboutissants de cette tragédie qui frappent deux destinées opposées, qui se croiseront et se décroiseront au fil du périple subi par les agents de notre gloire.
Ici, point de guerre et de batailles sanglantes, ici le brave fraie sa voie seul, entouré d'une verdure hostile et nourricière. Et le brave se doit d'être fort, tandis que de pernicieux belligérants vous tendent des embûches devant vous empêcher d'accomplir votre destinée. Mais grâce au fait que votre brave soit télémanipulé par un être omniscient, la route s'avérera moins redoutable que prévu, la stupéfaction laissant place à un sentiment mitigé portant par ailleurs la lueur écarlate du plaisir.
Ce délectable parcours serre le coeur de joie et de tristesse, nul autre combattant son ennemi ni le battant, coexistant sous la forme du Yin et du Yang, dans une harmonie de lenteur fascinante.



Totalement HS, je sais.



Punaise, j'arrive pas à écrire dans ce style d'écriture, on va revenir au mode normal :
- J'ai foutu le jeu dans ma Wii
- J'ai joué
Reprenons un peu le tout. Les graphismes sont clairement toujours aussi beaux. Personnellement, je ne les ai pas trouvés supérieur à Odin Sphere. Plus lisses sans doute, mais de quoi frapper un canard à trois pattes. Le souci est aussi que, comme j'ai commencé par Odin Sphere, je n'ai pas repri une claque dans la gueule avec Muramasa. J'osais espérer que Vanillaware serait capable de me remettre une autre claque dans la face, en repoussant les limites et en réinventant encore la 2D. Mais non. Ce qui n'empêche pas le jeu d'être effectivement très beau et bourré d'animations splendides. Mais comparé à Odin Sphere, il n'y a pas masse de différence dans l'esprit.
Le gameplay est bien foutu par contre. Complètement différent de celui d'Odin Sphere, mais avec une même fin (poutrer de l'ennemi par paquet de 15), on a un réel plaisir à combattre avec les sabres et switcher entre ces derniers. On a trois sabres au combat et on switche entre ses derniers en fonction de l'usure, de la possibilité d'utiliser des attaques rapides ou tout simplement pour utiliser une technique spéciale précise. Sachant qu'à la fin, on finit avec 108 sabres, ça laisse de quoi faire - même si au final, le dessin des sabres n'est pas très varié au final, sans compter que les vieux sabres sont pourris donc ne servent plus à rien assez rapidement.
Le fait que les sabres aient une usure au combat, donne un soupçon de pression nécessaire afin d'alimenter notre concentration. Car, une fois qu'on a pêté nos trois sabres, on ne possède plus de défense et tous les coups ennemis portent. Et à haul-level, vos 8 000 pv partent TRES vite. Genre si vite que le temps de choisir un objet de soin adapté, on est mort. C'est donc une situation qu'il vaut mieux éviter, même si la mort n'est pas pénalisante du tout vu que l'on réapparaît au début de l'écran que l'on explore.
Mais globalement, en mode normal, il faut en vouloir pour mourir. Ca m'est arrivé rarement. Même très rarement. Je trouve dommageable que le monde normal soit si facile, un peu plus de challenge n'aurait pas fait de mal. Mais, on verra ça quand je le verrai en difficile. A noter que comme pour Odin Sphere, on peut changer la difficulté n'importe quand. Je conseillerai donc de commencer en difficile, quitte à redescendre en cours de route si besoin est. En mode normal, c'est un peu trop une promenade de santé.

Jusqu'ici, on peut penser que je suis satisfait du jeu. Moins que prévu au final. En cause ? La durée de l'histoire.

Comptez un peu plus de 12 heures pour boucler les deux histoires. C'est court. 5/6 heures plus tard, vous aurez débloqué toutes les fins. Ca fait à peine 20 heures au final. C'est quand même méchamment court. Odin Sphere avait bien 50% de vie en plus au moins.
Et concernant l'histoire par elle-même, ben.... Je l'ai trouvé moins bien agencé et passionnante que Odin Sphere. D'une part, parce qu'on a moins de persos à jouer. D'autre part, parce qu'un des reproches mineurs que j'ai contre Odin Sphere (un manque de fluidité au niveau narratif par instants, ce qui fait qu'on n'est plus trop sûr de qui fait quoi et comment), se retrouvent dans Muramasa. On se retrouve un peu perdu sans tout comprendre ce qui se passe. Ne faites pas mon erreur et prêtez une très grande attention aux rares morceaux de dialogue dont vous pouvez profiter. Sinon, des pans entiers de l'histoire vous passe à côté.
C'est un peu le cas pour le début de la fille. On nous balance des trucs comme ça et ça n'est pas forcément simple à piger. Je deviens ptêt bête en vieillissant, ou j'ai trop pris l'habitude des jeux qui ont un rythme plus clair, mais...
D'un autre côté, ça donne un effet de style qui peut être plaisant : essayez de comprendre ce qu'il se passe quand on a raté le début. Car c'est un peu comme ça que se déroule les choses. En tout cas, Odin Sphere possédait quelques cinématiques avec des dialogues permettant de fluidifier l'histoire, là, elle sont si peu nombreuses et si courtes que vous pouvez faire une croix dessus pour vous aider. Surtout qu'au contraire de Odin Sphere, il n'est pas possible de refaire l'histoire des personnages  pour revoir ce qu'on a mal compris, malheureusement.
Mais j'ai l'impression que Vanillaware ne sait pas faire des histoires parfaitement limpides. Ils m'avaient paumé aussi lors de la fin de GrimGrimoire.

Une autre chose mal gérée dans Muramasa, c'est l'esprit. Pour forger un sabre, on a besoin de deux choses :
- de l'esprit
- des âmes
Quand j'ai joué, le facteur bloquant était les âmes que l'on récupère en tuant des ennemis ou en les cueillant dans la nature.
Par contre, l'esprit... Il caracolait avec un chiffre en plus que la demande. Comprendre, si j'ai besoin de 100 en esprit, j'en possède déjà mille. Et ce, sans forcer. L'esprit est alimenté par la bouffe (et par chaque niveau que l'on passe, j'ai l'impression). Et rien, qu'avec des plats simples, c'est déjà la fête de l'esprit. Ce dernier est clairement mal évalué, car quasiment inutile vu qu'on ne s'en préoccupe vu qu'on a toujours de l'esprit. Et s'il en manque, pour pas grand chose, on peut le faire exploser.
Ce qui entraîne une perte de l'intérêt pour la bouffe. Alors que dans Odin Sphere, elle était vitale, là franchement, c'est à se demander ce qu'elle fait là. Il y a éventuellement les bonus offerts par les plats préparés par nous, mais bon... Il manque clairement un peu d'équilibrage. Une carac censée être bloquante et qui ne l'ait jamais, elle ne sert à rien.

Dernier petit défaut à Muramasa, on se retrouve maintenant avec des arènes fermées en combat, alors qu'avant elles étaient cycliques, ce qui permettait de courir partout et d'échapper à l'ennemi, voire de le prende à revers (mais là, le rêve). Là, l'arêne est fermée.... et on se retrouve donc avec un problème lié à nombre de "Beat Them All", les bords des écrans.
Imaginez, vous êtes en train de tatanner un ennemi et vous êtes en train de battre votre record de combos. La joie. Votre ennemi tombe et... Sors de l'écran. Vous pouvez vous coller au bord et frapper dans le vide, mais c'est pas top quand même. Je trouve ça particulièrement chiant. Genre très chiant.



Hamtaro, un anime de boeuf.




En fait, Muramasa a un défaut à mes yeux : être arrivé après Odin Sphere. Si ça avait été dans l'autre sens, j'aurai été beaucoup plus enthousiaste. Autant niveau graphisme, il est supérieur à Odin Sphere (j'dis ça pour faire plaisir aux gens, mais soyons honnête, je n'ai absolument pas repris une claque graphique, même si c'est vrai que c'est quand même magnifique), autant pour les bastons, il n'a strictement rien à envier à son aîné, autant pour la durée de vie et l'histoire... Il échoue lamentablement. L'histoire reste intéressante, on peut facilement se laisser porter par ce japon médiéval, mais.... Elle est sympa. Et c'est tout.
Après, si je voulais vraiment faire ma langue de pute, je dirai que maintenant, ce qui compte c'est de faire de jolis graphismes et le reste, on s'en fout, Muramasa a rempli son contrat.


....


Naon, je peux pas dire ça quand même. Certes, ça reste un bon jeu. Mais comme les graphismes sont plus un bonus à mes yeux qu'autre chose au vu des standarts actuels, je ne puis m'empêcher d'être un peu déçu. Avec une histoire plus longue de cinq heures, ptêt que ça serait mieux passé. Car là, avoir toutes les fins du jeu en un we.... Ca fait quand même abuser. C'est toutefois compenser par le fait que le jeu ne se vend qu'à 40 euros.

Sinon, l'autre manière de rentabiliser le jeu et d'en profiter est... De prendre son temps. Ce que je n'ai pas fait et que j'ai de plus en plus de mal à faire. Mais avec héros qui courent comme des dératés aussi, difficile d'avoir envie de les arrêter pour regarder la scène en arrière-plan (et là, j'enchaîne sur le fait que les graphismes sont trop mis sur le devant de la scène aujourd'hui (enfin aujourd'hui, ça doit dater depuis.... Longtemps en fait), mais ce sera pour un autre article que j'arriverais bien à faire un jour).
A noter que les dialogues sont en japonais. Si on a l'oreille un peu habitué à ce langage, on sent bien que le doublage se veut très solennel (comme le narrateur des OAVs de Lodoss (l'AMV spoile à mort)).

En conclusion :
- si vous avez aimé Odin Sphere, achetez Muramasa sans souci.
- si vous n'avez pas aimé Odin Sphere, vous pouvez tenter Muramsa (on sait jamais ^^ - enfin, reconnaissons que c'est peu probable qu'il vous plaise)
- si vous hésitez entre Odin Sphere et Muramasa, prenez Odin Sphere. A mes yeux, il est bien plus complet.


N'empêche, vous savez ce qui me frustre le plus là-dedans ? C'est que j'ai encore envie de jouer à Muramasa. Sauf que je n'ai quasiment plus rien à faire dessus, sur la partie où je suis rendu (excepté faire le monde difficle, mais pour ça, faudrait que je le recommence, histoire de profiter de tout). Ou alors, c'est bien caché. Sauf que tuer du monstre pour dropper un artefact de merde, j'ai passé l'âge. Il faudrait que l'histoire continue.
Ptêt que ce sera dans le deuxième volume. Certaines fins sont suffisament ouvertes pour offrir une suite. D'ailleurs, la dernière fin du héros, est assez drôle quand on voit ce que dit le narrateur.
En tout cas, les sous-titres pour chaque histoire sont particulièrement bien trouvés.

Muramasa reste une belle expérience, n'en doutons pas. Muramasa, c'est comme marquer un essai au rugby. Et l'essai transformé, c'est Odin Sphere. La logique aurait voulu qu'Odin Sphere soit l'essai et Muramasa, sa magnifique transmation, mais ce n'est pas le cas.

Tant pis.

Ne boudons pas pour autant notre plaisir de gamer. Muramasa, c'est quand même bien fun. Et en y jouant, on nique un anglosaxon qui veut y jouer (ce post contient une partie de ségrégationnisme primaire. Sauras-tu le retrouver ?)

GIGA DRILL BREEEEEEEEEAAAAKKERRRR !!!!!!!!!!!


Et je ne sais plus si je l'ai déjà dit (un peu de mal à être à jour en ce moment), mais le boss de fin de Metroid Prime Corruption est une honte. Une affreuse honte. Un blasphème. Un juron déicide.

Car oui, ce boss est... Honteusement facile à battre. C'est un vrai échec critique à mes yeux.

Et j'ai acheté le troisième coffret de Gurren-Lagann. J'ai la série complète chez moi. Joie. Même si j'aime moins la deuxième partie que la première, mais j'y reviendrais une autre fois.

Et putain, la manette Wii fait mal aux bras ! Je regrette la manette de la playstation tiens.... :/
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18 novembre 2009 3 18 /11 /novembre /2009 17:28
Bon, mes capacités de gestionnaire sont en train de mettre un terme à mes retards sur internet. C'est le second effet kiss cool des vacances en fait. A votre retour, faut se remettre à jour et le net n'attend pas des masses, en général. Mais bon, si le patch collé à mon PC marche du premier coup, ce sera un gain de temps appréciable, vu qu'il ne me restera plus qu'à me mettre à jour sur blogchan et sama.
Tiens, je viens de voir que le troisième volume de Gurren-Lagann est dispo (ah et j'ai aussi découvert l'univers parallèle de Gurren Lagann en manga, c'est particulièrement drôle), sauf que ce n'est pas l'édition collector. Et je ne sais pas s'il y en aura une dans le futur. Quelqu'un le saurait ? Ca m'embêterait de devoir racheter le troisième coffret plus tard si un collector devait sortir....


Deep Space Downfall :

J'étais en train de regarder les critiques sur le net, et le constat est sans appel, ceux que j'ai lus dénoncent un anime daubesque.

Je ne dois pas avoir le même système de valeur que la moyenne alors. Car oui, j'ai bien aimé. Disons que c'est quelque chose de honorable et qui ne casse pas trois pattes à un canard. S'il se fait descendre autant, c'est plus lié au fait qu'il y avait une (grosse) attente de ce dernier IMHO ( In My Humble Opinion pour ceux qui ne connaîtraient pas).

Et forcément grosse attente = grosse déception à 90% du temps. Moi, j'en attendais pas grand chose donc bon. Surtout que je n'ai pas fait le jeu en plus. Juste maté chez un voisin.
Déjà, il faut se mettre dans la tête que c'est un truc produit par les ricains. Et en dehors de Dreamworks, Pixar et Disney, le dessin animé américain, c'est pas trop ça en général ( genre les Rois de la Glisse est chiantissime ). On peut aussi ajouter quelques trucs de qualité qui mettent la misère au reste de la production mondiale (et là, ça mériterait un lien qui claque bien, mais pas moyen de retrouver le nom de cet anime complètement déjanté, ni de retrouver celui du réalisateur  >_< ) même 10 à 20 ans après leur sortie.

Donc, quand Downfall a débuté, je n'ai pas été surpris. Ma crainte était l'abus de ce que j'appellerai des "mouvements fluides". J'appelle ainsi les mouvements de caméra qui ont un aspect trop lisse, pas naturel, que l'on retrouve à foison dans les DAs américains de 10/20 minutes. Le truc fait par ordinateur et qui a un rendu juste très mauvais à mes yeux.

Mais finalement, y'en a eu peu, ouf... Ou, j'avais pas les yeux en face des trous. Sinon, concernant le design, l'animation, toute la partie technique, c'est comme n'importe quel anime américain qui passe dans les émissions jeunesse (pour reconnaître, un anime de ce type, il suffit de regarder la gueule des personnages... Ce sont ceux qui se veulent le plus réaliste niveau proportion, alors que les français/belges se foutent des proportions -au contraire, on tape plus dans la caricature- et que chez les japonais, tout est rond) , en plus fluide et avec un rendu plus propre. Pas renversant donc. Ca se regarde, sans plus.

Ne reste plus que le reste (logique...). Ben, j'avoue que ça m'a bien plu mais je suis amateur de nanard aussi, donc bon. Pendant un moment, j'ai trouvé que le début traînait un peu, mais en fait... On en a pour son argent.
Quand ça commence, les chairs se déchirent, ça pisse le sang, ça se déchiquette, ça explose, ça broie, ça coupe et découpe et v'là t'y pas un bras qui vole dans le ciel et hop, v'la t'y pas que je te suce le cerveau.
Que du bonheur en somme. L'histoire est suffisamment bien balancée pour titiller notre curiosité et nous pousser à faire le jeu pour approfondir le background (genre le cas des utotrucs là... On ne sait pas grand chose sur eux), tout en nous offrant une histoire complète qui ne nous laisse pas sur notre faim. Surtout que les amerloques, par opposition aux japs, aiment bien dessiner les détails des corps découpés avec moults détails. Donc ça bourrine, y'a des incohérences, mais on s'en fout, tout ce qui compte, c'est le nombre de boyaux et de giclée de sang qui s'affichent à l'écran, et là, j'ai eu mon compte.

Mon seul regret a été de voir que la scène coupée ait été... Coupée. Sûrement par manque de budget. Mais cette dernière aurait pourtant eu un cachet certain et aurait correspondu à un pic de tension parfaitement calibré et attendu par le visionneur lambda. Tant pis.

Donc ouip, ça m'a bien plu vu que j'en attendais pas grand chose. Bien sûr, pour apprécier la chose, il ne faut pas être réfractaire au style amerloque et savoir laisser le style jap' à l'entrée du film. J'aurais tendance à penser que c'est ça qui cause un tel déchaînement de haine envers ce dernier. Ce type de graphisme et d'animation ne marchent pas des masses (remember Titan A.E. ) dans notre pays. Il doit provoquer un phénomène de rejet direct (compréhensible). Enfin bon, entre Godzilla et Highlander, j'avais été habitué à ce style de dessin. Et puis bon, y'a des trucs cultes quand j'étais petit (GI Joe quoi, GI JOE !!!!!).

Enchaîner deux films aussi différents, ça tient du cross-over.

Origine

Après du sanglant, j'ai enchaîné sur du calme. J'étais méfiant vis-à-vis de ce film vu que les critiques se résumaient souvent à : "C'est beau, mais c'est chiant".

Et bien.... Je vais rejoindre la meute et confirmer la chose. C'est joli, mais progressivement chiant. En fait, le début n'est vraiment pas mal et on a plaisir à découvrir l'univers petit à petit. On sent d'ailleurs une réelle volonté de nous intégrer dans ce monde, de nous le faire découvrir, etc... C'est ainsi que la première demi-heure passe agréablement. Et petit à petit, les scénaristes se sont dit "Tiens, c'est bien beau de découvrir ce monde et de faire avancer l'histoire doucement, mais là, on doit avancer le film"
Et ça devient du grand n'importe quoi où les poncifs refont le remake de "à, à , à la queue leu leu" les uns collés contre les autres. Sans compter les pistes lancées en fin dont on ne voit même pas la finalité (SPOILER : entre l'héroïne qui est la fille du savant, COMME PAR HASARD, cliché tellement énorme qu'il dépasse le principe même du cliché, et les bébés plantes qu'on nous balance comme ça, sans raisons, y'a de quoi se dire qu'on se fout de notre gueule).

Autant le début est agréable et bien tourné, autant plus on avance dans l'histoire, plus ce film devient simplement mauvais. Alors oui, c'est bien animé, bien dessiné, mais c'est tout.

Personnellement, je conseillerai pas. Ca ne vaut absolument pas ses 20 ou 30 euros. Un vrai gâchis.


Bon, je dois filer, je mettrai à jour les liens et ajouterai des images dans l'article plus tard. Et j'avais un truc à dire, mais je sais plus quoi...

MAJ : Finalement, juste rajouter une image  et je voulais dire que je pensais créer une nouvelle catégorie que je voulais indexer sous Sama. Voilààà...
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